Cure détox naturelle

Définition

Pourquoi faire une cure détox?

Le corps a besoin d’éliminer deux types de substances :

• Les substances endogènes : ce sont des sous-produits du métabolisme intrinsèque, appelés déchets métaboliques. Ces molécules sont d’origine physiologique et sont sans risque, si elles sont correctement éliminées, au fur et à mesure de leur synthèse.
• Les substances exogènes, dites « xénobiotiques » : ce sont des molécules d’origine externe. Elles n’ont aucun rôle physiologique et sont potentiellement nocives pour la santé.

Les polluants organiques persistants

En Europe et aux États-Unis, environ 80 000 produits chimiques sont actuellement utilisés, dans différents domaines¹‌ ²‌. Il a été établi que certains produits chimiques synthétiques s'accumulent dans le corps humain et qu’ils peuvent devenir toxiques à dose élevée³‌. Les polluants organiques persistants (POP), par exemple, sont des produits chimiques industriels qui s'accumulent dans les tissus adipeux⁴‌ ⁵‌ ⁶‌.

Les POPs ont été utilisés dans les retardateurs de flamme, les pesticides et les peintures, ainsi que dans les liquides de refroidissement et les lubrifiants des équipements électriques. L’Europe, les États-Unis et l'Australie interdisent progressivement les POPs depuis les années 1970, à la suite d'études mettant en évidence leur implication vis-à-vis de perturbations endocriniennes, de maladies cardiovasculaires, de troubles neurologiques, de maladies métaboliques et de cancer⁷‌ ⁸‌.

Le mode de vie actuel nous expose à des polluants de diverses origines :

• D’origine alimentaire : suite au traitement chimique des végétaux, au traitement médicamenteux des animaux, aux poissons contaminés par les polluants marins (ex : les métaux lourds), aux additifs alimentaires (ajout de colorants, de conservateurs, d’agents divers, etc), à la contamination de l’eau de boisson (à la pollution des nappes phréatiques, au traitement de l’eau, etc) ;
• D’origine aérienne : liée à la pollution atmosphérique (gaz d’échappement, pollution industrielle, etc) ;
• D’origine cutanée : liée à la présence de molécules chimiques dans les produits d’hygiène, crèmes, maquillage, etc.

En Europe, la réglementation introduite en 2007 exige que toute substance chimique utilisée ou produite par les entreprises soit enregistrée. Pour qu'un produit chimique soit enregistré, les risques et dangers potentiels doivent être évalués. L'Agence européenne des produits chimiques a enregistré environ
12 600 substances, ce qui signifie qu'il en reste encore des milliers à tester⁹‌.

Les substances chimiques à éliminer

Les Pops

La concentration en POPs dans l'écosystème diminue progressivement depuis leur interdiction d’utilisation, bien qu'ils n'aient pas encore été complètement éradiqués. Par exemple, les PCB et les produits chimiques interdits ou restreints depuis les années 1970, sont toujours détectés dans presque tous les échantillons de sang, de graisse et de lait maternel humains¹⁰‌.

Par ailleurs, une étude publiée par l'Autorité européenne de sécurité des aliments en 2012 a indiqué que presque tous les produits alimentaires contiennent des niveaux détectables de POPs, en particulier le poisson, la viande et les produits laitiers, bien que ces niveaux aient diminué depuis la dernière évaluation réalisée en 2002-2004¹¹‌.

Les phtalates

Les phtalates sont une autre classe de produit chimique d’exposition courante. Les phtalates sont utilisés dans certaines gammes de produits, comme les cosmétiques, les emballages alimentaires, les jouets en plastique et les revêtements de capsules des suppléments nutritionnels¹²‌.

L'exposition aux phtalates a soulevé des inquiétudes, suite à des analyses montrant des troubles de la reproduction et du développement chez l’animal¹³‌. Les phtalates auraient aussi des effets anti-androgéniques chez l'homme¹⁴‌ (perturbateur endocrinien). Depuis ces constats, l'utilisation de plusieurs phtalates dans les jouets pour enfants a été restreinte¹⁵‌.

Le Bisphénol A

Le bisphénol A (BPA), utilisé dans certains emballages en plastique pour aliments et boissons, a également été associé à de nombreux problèmes de santé, notamment les troubles de la reproduction, les maladies cardiovasculaires et le diabète¹⁶‌ ¹⁷‌. Par rapport aux POPs, le BPA et les phtalates ont des demi-vies relativement courtes chez l'homme, de moins de 12h¹⁸‌ ¹⁹‌ ²⁰‌.

Malgré leur courte demi-vie, ces produits chimiques sont présents constamment dans le corps humain en raison de leur omniprésence dans les bouteilles d'eau en plastique, les contenants alimentaires et les revêtements des boîtes de conserve pour aliments et boissons. Le BPA est détectable dans les urines de plus de 90% de la population américaine²¹‌.

Par ailleurs, une étude avait pour but de vérifier si les stratégies d'évitement peuvent aider à éliminer le BPA et le phtalate de di (2-éthylhexyle) (DEHP) : cinq familles ont mangé des aliments frais et biologiques exclusivement pendant 3 jours, tout en évitant les bouteilles d'eau en plastique. Après cette désintoxication, les concentrations urinaires moyennes des participants en BPA et DEHP ont chuté de 66% et de 53-56%, respectivement²²‌.

Les métaux lourds

Certains métaux peuvent être toxiques pour l'homme, notamment le mercure, le plomb, le cadmium, l'arsenic et l'aluminium²³‌ ²⁴‌ ²⁵‌ ²⁶‌ ²⁷‌.
Selon l'OMS, les niveaux d'arsenic sont problématiques dans certaines régions du monde, comme le Bangladesh, où les concentrations dans les eaux souterraines sont relativement élevées. Dans les zones où les concentrations d'arsenic dans l'eau potable dépassent 50 à 100 μg/l, des effets néfastes sur la santé ont été constatés²⁸‌.

Le corps fait appel à différents organes, appelés émonctoires, pour éliminer les substances indésirables :

• Le foie : il est le siège d’environ 500 fonctions métaboliques, concernant notamment la transformation des protéines, des glucides et des protéines. Le foie a un rôle majeur dans la détoxification du sang. Les méthodes de détoxification hépatique comprennent des réactions de méthylation, abaissant la toxicité des molécules (ex : arsenic), des réactions de conjugaison permettant aux substances d’être éliminées ensuite par les reins ou les intestins, et des phénomènes de liaison aux métaux lourds²⁹‌.
• Les reins : ils filtrent le sang et évacuent les éléments toxiques hydrosolubles dans les urines.
• Les intestins : à l’issue de la digestion, les intestins rassemblent les déchets de l’organisme, pour les éliminer dans les selles.
• La peau : elle sécrète le sébum et la sueur, permettant l’élimination de substances indésirables.
• Les poumons : l’expiration d’air permet d’évacuer des substances volatiles.

Les POPs et certains métaux sont difficilement éliminables par l’organisme. Les POPs ont tendance à s'accumuler dans les tissus adipeux en raison de leur caractère lipophile et peuvent prendre des années à se décomposer. La demi-vie du dichlorodiphényltrichloroéthane (DDT), par exemple, est de 7 à 8 ans³⁰‌.
Les métaux lourds peuvent également s'accumuler dans l'organisme, liés à des ligands organiques. Le mercure a une demi-vie dans le sang d'environ 57 jours³¹‌, tandis que le plomb a une demi-vie dans les os de 20 à 30 ans³²‌.

La détoxification du corps est une pratique très courante dans le domaine de la santé naturelle : une enquête américaine a montré que 92% des naturopathes préconisent à leurs clients de suivre une cure détox, et 75 % d’entre eux disent recommander un régime détox. Les raisons les plus couramment invoquées sont l'exposition environnementale aux toxines, le nettoyage général/santé préventive, les troubles gastro-intestinaux, les maladies auto-immunes, l'inflammation, la fibromyalgie, le syndrome de fatigue chronique et la perte de poids³³‌.

L’accumulation de substances indésirables peut entraîner des troubles très variés (un inconfort digestif, de la fatigue, du stress, une peau terne, etc), dépendant en partie des taux d’intoxication, des capacités d’élimination propre à chacun et de la sensibilité individuelle.

Le mode de vie est la principale cause d’encrassage de l’organisme. Il est difficile d’éviter toute source de contamination extérieure, mais il est tout à fait possible de limiter le niveau d’intoxication.

Certains facteurs ont été identifiés comme favorisant l’encrassage et l’intoxication de l’organisme, tels que :

• Une alimentation de mauvaise qualité : industrielle, transformée, non bio, à base de corps gras saturés, de sucres raffinés, la consommation d’alcool, etc
• Une hydratation insuffisante
• Le manque d’exercice physique 
• L’exposition aux produits chimiques de toutes sortes
• Le tabagisme, la pollution de l’air

Cure détox naturelle: les solutions

Pour aider nos organes d’élimination à bien fonctionner, une cure détox naturelle peut être envisagée.

S’alimenter sainement au quotidien

Pour commencer, le plus important est d’éviter au maximum les sources de substances toxiques. Afin de réaliser une cure détox naturelle, il est tout d'abord conseillé de privilégier une alimentation bio, non transformée et à base de produits frais.

Certains aliments sont réputés pour favoriser la détoxification du corps, comme par exemple :

• Le citron : favorise l’élimination rénale et possède une activité antioxydante.
• Le chou et les crucifères en général : connu pour leur grande richesse en antioxydants et leur capacité purifiante.
• Le poireau : par sa fonction diurétique et antioxydante.
• L’ananas : particulièrement riche en enzymes, favorables à une bonne digestion.
• L’ail : riche en sélénium et en allicine, participe au bon fonctionnement hépatique.
• Le curcuma : contient de la curcumine, un anti-inflammatoire naturel et anti-oxydant bien connu ; il favorise ainsi un bon fonctionnement métabolique global.

D’autres aliments ont également des propriétés purifiantes/antioxydantes, tels que : les carottes, les tomates, le céleri, l’artichaut, la betterave, l’asperge, l’avocat, l’orange, le pamplemousse, les fruits rouges, les aliments verts (persil, cresson, menthe, basilic, etc) et aussi le vinaigre de cidre. Leurs propriétés antioxydantes permettent de préserver l’organisme des radicaux libres, en les neutralisant.

Boire en quantité (environ 1,5 l à 2 l par jour), de manière régulière au cours de la journée et en dehors des repas,est important :  privilégier de l’eau faiblement minéralisée (Mont Roucous, Rosée de la Reine, etc), des tisanes et du thé vert.

Modifier son alimentation ponctuellement

La monodiète

L’alimentation est basée sur la consommation d’un seul aliment, fruit (pomme, poire, ananas, melon, etc), légume (carotte, chou, poireau, asperge, céleri, etc) ou féculent (riz, quinoa, etc). Il peut être consommé sous toutes ses formes : cru, cuit, en purée, en jus, etc.

En parallèle, l’eau et les infusions sont consommés en quantité (environ 1,5 l). Il est préférable de ne pas choisir un aliment à index glycémique élevé, comme le raisin, pour éviter les pics d’insuline. Elle se déroule en général sur un jour, voire deux, pour une personne en bonne santé. Cette méthode est intéressante car elle permet de limiter la sensation de faim (ce n’est pas une restriction totale) et de garder le plaisir de la mastication. 

Cure de jus de fruits et légumes frais

Pour alléger les fonctions digestives, il est possible de s’alimenter de manière liquide, grâce à des jus de fruits et de légumes frais. Ce type d’alimentation permet de réduire les sécrétions et le travail digestif. Les fruits et légumes sont sources de vitamines et minéraux, ce qui est intéressant. Elle se déroule en général sur un jour, voire deux, pour une personne en bonne santé.

Le jeûne intermittent

Ponctuellement, il consiste à ne rien manger entre le repas du soir et le déjeuner du jour suivant, afin de prolonger le jeûne de la nuit. Les boissons (eau, tisanes) sont autorisées.

Le jeûne

Pour une personne en bonne santé, il est recommandé de faire un jeûne au printemps et à l’automne, pour maintenir des bonnes fonctions d’élimination. Lors de cette pratique, il est indispensable d’être accompagné par un professionnel du jeûne.

La semaine précédant le jeûne, il est bon d’adapter progressivement son alimentation, en supprimant chaque jour une catégorie d'aliments, pour une transition en douceur. Il est possible d’associer le jeûne détox à la pratique de la randonnée, dans certains centres spécialisés.

Le jeûne détox doit être réservé aux personnes adultes en bonne santé. En cas de maladie, de troubles du comportement alimentaire, de maigreur, de diabète, de troubles digestifs, de grossesse ou d’allaitement, il n’est pas conseillé. Le jeûne détox est à distinguer du jeûne thérapeutique, qui est soumis à un encadrement médical strict.

La phytothérapie

Dans le cadre d'une cure détox naturelle, il est également possible d'avoir recours à la phytothérapie.

Les plantes diurétiques

• Le jus de bouleau 
• La feuille d’orthosiphon
• Les parties aériennes de piloselle
• La racine de pissenlit 

Les plantes à visée hépatique

• L’artichaut : grâce à la présence de cynarine, il favorise le bon fonctionnement du foie.
• Le radis noir : il contient des glucosinolates, aidant le foie à se nettoyer et améliore la production de bile.
• Le romarin : ses feuilles renferment de l’acide rosmarinique, qui va contribuer à la fonction détoxifiante du foie.
• Le desmodium et le chardon-marie : ce sont des plantes protectrices des cellules hépatiques.

A noter aussi que certains nutriments favorisent le processus de détoxification du foie : le zinc, le cuivre, le fer, le sélénium, le soufre, l’acide glutamique, le glutathion, la vitamine B6, le magnésium, etc.

Une plante détoxifiante de renom, l’aubier de tilleul

L’aubier de tilleul a cette faculté remarquable à nettoyer aussi bien le foie, les reins, que les intestins. Il contient aussi une grande quantité de polyphénols et possède un effet anti-spasmodique. C’est un puissant drainant, utilisé traditionnellement pour un nettoyage complet de l’organisme.

Les solutions naturelles pour la santé du côlon

Il est important de veiller au bon transit intestinal, et notamment du côlon. Pour cela, il est possible d’ajouter à son alimentation des graines de psyllium, de chia, de consommer des fruits et légumes frais en quantité, ainsi que des pruneaux.

Ponctuellement, la prise de gel d’aloe vera peut favoriser la lubrification intestinale et donc le passage des aliments. Selon les cas, la prise de probiotiques peut se révéler bénéfique. En cas de constipation plus marquée, la prise ponctuelle de plantes telles que le séné, la bourdaine, le tamarin ou la rhubarbe est à essayer (avec l’avis d’un professionnel de santé).

Occasionnellement, l’hydrothérapie du côlon, réalisée par un professionnel qualifié et avec l’accord de votre praticien de santé, est une pratique intéressante pour évacuer les déchets incrustés dans le côlon, non éliminés naturellement.

Les plantes chélatrices et minéraux

• La chlorella, une algue remarquable

Lors d’une étude sur des rats, il a été ajouté à leur alimentation 4 mg de mercure par kg de poids pendant 3 semaines, ainsi qu’un certain pourcentage de la chlorella (0% - groupe placebo, 5% et 10% de leur nourriture - groupes contrôle). Il a été mis en évidence que la chlorella diminue significativement le taux de mercure sanguin, au bout d’une semaine.

Lors d’une autre étude, les rats absorbèrent du cadmium seul ou avec la chlorella. Il a été observé que l’accumulation de cadmium dans le foie et les reins a été moins importante pour le groupe ayant eu une prise de chlorella concomitante³⁴‌. Cette algue contient des protéines de liaison aux métaux, les métallothionéines, qui participent à la détoxification des métaux^{35 36}‌‌. Par ailleurs, la chlorella facilite aussi l’évacuation des polluants organiques persistants (POPs).

Il a également été démontré que le nori (Porphyra yezoensis), un autre type d'algue couramment consommé au Japon, augmente considérablement l'élimination fécale des dibenzo‐p‐dioxines polychlorées(PCDDs) et des dibenzofuranespolychlorés (PCDFs) chez le rat³⁷‌.

• L'ail (Allium sativum)

Une étude a été réalisé sur des rats : leur alimentation était constituée de 7% d'ail frais et leur eau de boisson contenait du mercure (10 ppm), du cadmium (200 ppm) et du plomb (100 ppm), pendant 6 semaines.

Les résultats de cette expérience ont montré que l’ail diminua l’accumulation hépatique des métaux lourds, de manière significative, et limita les lésions liées aux métaux lourds³⁸‌. De plus, chez l’Homme, il a été constaté que la consommation d’ail permettait de diminuer la quantité de plomb dans le sang, chez des personnes travaillant dans une usine de fabrication de batteries de voiture³⁹‌.

• La coriandre (coriandrum sativum)

Sur une population de souris, il a été démontré que la prise de coriandre en même temps que celle de plomb (1000 ppm) permettait de réduire significativement la rétention de plomb au niveau osseux et au niveau rénal⁴⁰.

• ‌ Le charbon actif

Le charbon actif se lie aux composés toxiques au niveau intestinal, facilitant leur élimination.

• Sélénium

Il a une facilité à se lier au mercure et les études réalisées sur l’homme et l’animal montreraient qu’une prise de sélénium favoriserait l’élimination du mercure⁴¹‌ ⁴²‌. Il a notamment été démontré que la supplémentation en sélénium atténue les effets toxiques du mercure chez les mammifères, les oiseaux et les poissons⁴³.‌

Le sélénium est connu pour avoir une forte affinité pour le mercure, conduisant à la formation de complexes de séléniure de mercure (HgSe).Toutefois, les données sur l’homme sont plus limitées : une étude sur des individus exposés au mercure à long terme a constaté que 3 mois de supplémentation en sélénium (100 μg/jour) ont presque triplé l'excrétion urinaire de mercure⁴⁴‌.

• Calcium, magnésium, fer

Pour limiter une intoxication à l’aluminium, il a été constaté que des taux suffisants en calcium, magnésium et fer sont importants. En cas de carence de ces minéraux, les tests ont montré une plus forte accumulation d’aluminium dans l’organisme⁴⁵.‌

La transpiration

La transpiration est une voie naturelle d’élimination des toxines. Elle peut être activée de différentes manières : par la pratique d’une activité physique, ou lors de séances de sauna ou de hammam (en l’absence de contre-indications).
Veillez à bien vous réhydrater ensuite. Pour favoriser l’ouverture des pores, il est recommandé de réaliser un gommage du corps une fois par mois.

Danger et précautions

Avant de débuter une cure détox naturelle, il est préférable de demander l’avis de son praticien de santé, et d’être accompagné par un professionnel en santé naturelle au cours de la détox. En effet, la cure détox n’est pas adaptée à tout le monde ni à certaines périodes de la vie (grossesse, convalescence après une maladie ou un traumatisme, etc).

Il est conseillé de choisir un moment où vous disposez de temps, afin de profiter au maximum de cette pause bien-être, recentrée sur vous. Il est bon de savoir qu’une détox demande de l’énergie, donc il faut éviter au maximum d’avoir un rythme de vie effréné en parallèle. Elle peut parfois entraîner de la fatigue, des maux de tête et quelques troubles digestifs, mieux vaut donc être chez soi, au calme.

Certains programmes détox se sont même révélés nocifs pour la santé. Il a été reporté certains cas de lésions rénales suite à la consommation de smoothies⁴⁶ et d’insuffisance hépatique liée à la consommation excessive de "thé détox⁴⁷‌". La vigilance est donc de mise.

Questions fréquentes