Présentation
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire caractérisée par l'atteinte des articulations. Les mains, les pieds, les genoux sont les membres du corps les plus touchés. Cette inflammation étant dirigée vers un agent de notre propre organisme, est classée dans les pathologies dites auto-immunes. 1 Outre l'alimentation, de nombreux traitements naturels existent pour soulager les symptômes de cette pathologie.
Les grands principes
Il existe de multiples régimes alimentaires visant à empêcher la survenue de la maladie. On parle couramment des régimes anti-inflammatoires, hypo-allergisants ou encore d'aliments riches en anti-oxydants. Or les recherches sur le sujet restent peu contrôlées et n'ont pas fait l'objet de résultats probants. En effet, ces régimes sont encore très entourés de croyances et de convictions.
Régimes d'exclusion
Selon les patients, les symptômes liés à la maladie surviendraient lors de l'ingestion de certains aliments. Comme les produits laitiers, le maïs, les farines, le citron, les œufs, les viandes rouges ou encore la caféine.
En ce sens, des travaux ont été menés pour démontrer scientifiquement l'efficacité des régimes d'exclusions.
Le jeûne
De nombreuses études ont voulu montrer les effets du jeûne sur l'inflammation articulaire. Le jeûne est un régime assez stricte où l'apport liquide est ensuite associé aux apports protéiques, glucidiques et lipidiques pendant 14 jours. Les résultats de l'étude mettent bien en évidence une réduction significative de l'état inflammatoire. Mais malheureusement, à la reprise d'un régime alimentaire normal, les bienfaits tendent à disparaître.
D'autres études ont aussi évalué les effets du jeûne sur des patients ayant jeûné de 7 à 10 jours. Les sujets ont ensuite suivie un régime végétalien ou lacto-végétarien pendant 2 à 12 mois. En terme de raideur matinale et de capacités fonctionnelles, aucune amélioration n'a été observée. 2
Perte de poids
En revanche, lors de ce jeûne, une perte de poids a été constatée. Il est important de rappeler que le surpoids contribue à l'augmentation des risques de pathologies ostéo-articulaires. Selon certains experts, perdre quelques kilos permet déjà de réduire l'inconfort lié à la pathologie.
Une autre étude va encore plus loin en affirmant que la perte d'un kilo seulement, réduit la charge de poids exercée sur le genou atteint. En conclusion, avant toute démarche de régime d'exclusion, maintenir un poids stable permet de prévenir la maladie ou de ralentir son développement.3
Régime hypo-allergisant
Des recherches récentes ont démontré les bénéfices d'un régime hypo-allergisant sur la maladie. Le principe du régime est d'exclure les produits laitiers, les œufs, les viandes/poissons, le sucre raffiné et le blé. Pour diminuer les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde, une alimentation se constituant donc de légumes cuits, de compotes de fruits et de pain de seigle semble adaptée.
Après un régime de 12 jours, il est effectivement observé une influence de certains aliments sur les paramètres de l'inflammation. Or, cette influence a été observée sur un sous groupe de patients chez lesquels un test cutané avait mis en évidence une intolérance à ces composants alimentaires. Ces patients étaient donc déjà sensibles à l'égard de ces aliments avant d'initier le régime alimentaire. L'éviction de ces aliments semble donc logique.4
Produits laitiers
Les régimes d'exclusion visant à diminuer les douleurs sont souvent caractérisés par une absence de produits laitiers. Il est vrai que dans le passé, on accusait les produits laitiers d'augmenter les risques de développer un état inflammatoire. Or, toutes les études récentes s'accordent pour contredire ces théories.
Consommation
Une investigation de la Swedish Mammography Cohorte, a étudié le lien existant entre la consommation de produits laitiers et le développement de l'arthrite rhumatoïde. Pendant 12 ans, 368 patients atteints de la maladie ont été suivis. Les résultats s'accordent pour dire qu'aucune observation n'a mis en évidence un lien potentiel entre la consommation de produits laitiers et le développement de la pathologie.56
Dangerosité et effets indésirables
Selon une étude relatée par le CERIN, les régimes d'exclusion ne sont pas efficaces et peuvent même être nocifs pour la santé. Il serait dangereux pour les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde de recourir à ces méthodes non prouvées scientifiquement. 366 malades ont été suivis pendant un jeûne de 7 à 10 jours.
Ils ont élargit ensuite effectué un régime végétalien puis végétarien. Aucun des régimes cités n'a été concluant sur la diminution des symptômes de la maladie. De plus, la réintroduction des produits laitiers n'a pas engendré d'effet négatif sur la santé des sujets. Au contraire, la douleur semblent même avoir diminuée.7
Les recommandations de l'HAS (Haute Autorité de Santé) sont confirmées; les régimes d'exclusion sont inutiles et peuvent avoir des effets indésirables sur la santé.
L'enrichissement en cas d'arthrite rhumatoïde
Le but premier d'une alimentation enrichie est de combler les carences les plus observées chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde. Les carences les plus souvent observées sont celles en anti-oxydants (vitamine E,C), en acides aminés (histidine) ou en oligo-éléments (sélénium, cuivre, zinc...).
Des supplémentations en ces derniers éléments n'a pas montré d'amélioration dans la maladie.
L'alimentation anti-inflammatoire
Les acides gras poly-insaturés
Les acides gras sont des constituants des lipides indispensables à notre corps. Ils se divisent en plusieurs catégories : les acides gras saturés, mono-insaturés et poly-insaturés. Ces derniers sont plus communément appelés Oméga 6 et Oméga 3.
Ils sont essentiels et doivent être obligatoirement apportés par l'alimentation. Le rapport oméga 6 sur oméga 3 doit être inférieur à 5. Nos habitudes alimentaires ne sont pas connues pour être carencées en oméga 6. Ce qui n'est pas le cas pour les oméga 3.
Rôle des oméga 3
Les oméga 3 contrairement aux Oméga 6 n'ont pas tendance à favoriser les phénomènes d'inflammation. C'est pour cela que l'augmentation des apports en oméga 3 est encouragée. Certaines recherches montrent qu'une surconsommation en huile de poisson (riche en oméga 3) à hauteur de 2,6 grammes par jour pendant 12 jours permet de réduire les signes de la polyarthrite rhumatoïde.
Cette enrichissement a de surcroît, permis la diminution de la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens chez les patients atteints. Cependant, les bénéfices disparaissent une fois l'enrichissement terminé.
Les produits laitiers
Des études récentes montrent que le lait et les produits laitiers auraient un effet anti-inflammatoire. En effet, leur consommation engendrerait des taux plus faibles des marqueurs de l'inflammation.
En Grèce, une étude a été réalisée sur 1500 hommes et 1500 femmes ayant adoptés une alimentation riche en produits laitiers. Plusieurs marqueurs de l'inflammation ont été étudiés ; la protéine C réactive, les IL-6, les TNFⱭ et l'homocystéine.
A l'exception de cette dernière, tous les marqueurs ont diminué suite à l'augmentation de la consommation des produits laitiers. 8 Une fois les autres paramètres pris en compte (l'âge, l'activité physique, l'IMC, le tabac, le taux de cholestérol...), les résultats restent significatifs et montrent bien les bénéfices de cet enrichissement.
Surtout lorsque les produits laitiers consommés sont fabriqués à base de lait demi-écrémé plutôt qu'entier. Les produits laitiers jouent donc un rôle protecteur dans les états inflammatoires.
Les oméga-3, déconseillés ?
Selon les recommandations de l'HAS de 2007, une alimentation riche en Oméga 3 n'est pas recommandée pour les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.
Le risque de carence induit par les régimes déséquilibrés est trop grand. Surtout au vu du peu de résultats bénéfiques sur les douleurs et les raideurs provoquées par la maladie.
Les polyphénols
Les polyphénols sont des micronutriments contenus dans les fruits et légumes la plupart du temps. Ils sont connus pour être riches en antioxydants luttant contre le stress oxydatif et les radicaux libres. Pour certains, ils possèdent des vertus cardio-protectrices et semblent pour d’autres réduire l’hypertension artérielle. Les plus connus sont les flavonoïdes.
Classification des flavonoïdes :
▪ Les flavonols (kaempférol et quercétine): mûres, fraises, pommes, oignons, brocolis, câpres.
▪ Les anthocyanines : fruits rouges, baies comme la framboise, la fraise, la canneberge, le cassis, la myrtille, la grenade, les raisins, le vin rouge et l’hibiscus.
▪ Les flavanols (catéchine : concentrée dans le thé vert).
▪ Les flavanones (naringénine et naringine) : agrumes.
Leur richesse en antioxydants permettraient de réduire les effets anti-inflammatoires lors de certaines pathologies chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde. Plusieurs études ont été sérieusement menées dans le but d'amener des réponses fiables.
Dans l'ensemble, les polyphénols entraînent des effets positifs sur les marqueurs de l'inflammation tels que la CRP, l'IL6 ou encore sur le gène inhibant l'apoptose des cellules cancéreuses. Bien que les résultats soient probants, les scientifiques ont du mal à en expliquer les mécanismes. Les effets des polyphénols sur l'inflammation sont donc encore à démontrer. 9
Régimes combinés et polyarthrite rhumatoïde
Le régime Seignalet
Le régime seignalet est un régime excluant de l'alimentation de façon totale les produits laitiers et les céréales. Dans ce régime, l'alimentation industrielle est elle aussi incriminée car étant précurseur de toxines. Ces toxines altéreraient la barrière intestinale et rendraient poreux nos intestins.
Ces dernières s'infiltreraient dans l'organisme accentuant les marqueurs de l'inflammation. Le but est donc de privilégier la consommation de produits biologiques afin de se rapprocher le plus possible d'une alimentation "hypo-toxique".
Mais à ce jour, les principes alimentaires du Dr Seignalet n'ont pas encore fait l'objet d'études contrôlées. Il est donc impossible pour le moment d'en connaitre son efficacité réelle.
Le régime crétois ou méditerranéen
Le régime crétois est très étudié. En effet, les experts mettent en évidence le lien existant entre ses principes nutritionnels et les symptômes de la pathologie. Comme par exemple, la réduction de la douleur dans un premier temps, l’amélioration de la fonction articulaire dans un deuxième temps et enfin la diminution de la raideur matinale.10
On rappelle que l'alimentation méditerranéenne est basée sur la consommation accrue de légumes, de fruits, de céréales et d'huile d'olive. Au détriment de la viande rouge et des produits laitiers.
Les bienfaits
Les recherches évoquées précédemment ne permettent pas vraiment d'établir un régime alimentaire ou une alimentation idéale en cas de polyarthrite rhumatoïde. Mais il faut reconnaître que, consommer des aliments riches en polyphénols ou suivre le régime crétois, permet dans les deux cas de bénéficier d'effets positifs sur la santé. Notamment dans la prévention de maladies comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, les AVC ou encore certains cancers.
En pratique
Ressemblance
Le régime alimentaire qui permet d'améliorer les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde, peut s'apparenter au régime crétois ou méditerranéen.
Précaution
Il est primordiale de se fier aux études contrôlées et d'éviter tous les régimes d'exclusions pouvant entraîner des carences parfois irréversibles.
Les aliments en détail
Les aliments à privilégier
- Légumes : artichauts, asperges, aubergines, avocats, betteraves, blettes, brocoli, carottes, céleri branche ou rave, choux (chou-fleur, choux de Bruxelles, Romanesco, brocolis, choux vert, blanc, rouge), citrouille, concombres, courgettes, endives, épinards, fenouil, haricots verts, plats d’Espagne, beurre, navets,oignons, oseille, poireaux, poivrons, radis, salsifis, tomates, petits pois, salades
- Tofu
- Aromates : Aneth, Basilic, Cerfeuil, Ciboulette, Coriandre, Estragon, Menthes, Origan, Persil, Romarin, Sauge, Thym.
- Champignons : Cèpes, shiitakes, girolles, mousserons…
- Fruits : Abricots, ananas, banane, cassis, cerises, citrons, dattes, figues, fraise, framboises, grenades, groseilles, kaki, kiwi, mangue, melon, myrtilles, pamplemousse, pastèque, pêche pomme, raisins, tomate.
- Fruits secs : dattes, abricots, pruneaux, figues, raisins, bananes, mangue, ananas, pommes, cranberries, myrtille, goji.
- Fruits oléagineux : Amandes, noix (brésil, pécan, cajou…), noisettes, pistaches, arachides…
- Légumineuses : haricots (flageolet, azukis, bancs de Vendée, rouges), lentilles (vertes, corail), pois, fèves, pois cassés, pois chiche, soja.
- Céréales sans gluten : millet, amarante, quinoa, riz, sarrasin, sorgho, teff, maïs (farine, semoule, flocons).
- Graines : Graines de lin, de sésame, de tournesol, de pavot, de courge, pignons de pin.
- Boissons végétales : lait d’amande, d’avoine, de châtaignes, de coco, de chanvre, de graines de tournesol ou de sésame, d’épeautre, de kamut, de millet, de noisette, lait de noix, d’orge, de quinoa, de riz et de soja.
- Crèmes végétales : Avoine, Amande, Riz, Soja, noix de coco.
- Algues : laitue de mer, kombu, haricot de mer, wakamé, dulse avec des crudités, nori sushis, spiruline.
- Condiments : Gomasio, vinaigre de cidre, levure de bière, épices, moutarde, cornichons, câpres.
- Graines germées : de légumineuses, de céréales, alfalfa, radis, brocoli, poireaux, moutarde, courge, persil, cresson, roquette, chou chinois, navet.
- Huiles oméga 3 : noix, chanvre, colza, lin, cameline, germe de blé.
- Huiles oméga 6 : olive, tournesol, carthame, sésame.
- Fromage de brebis ou chèvre Produits lactofermentés : choucroute, miso, tamari, kombucha, kéfir de fruits.
- Protéines concentrées végétales : seitan, tofu, tempeh, humus.
- Céréales avec gluten (complètes) : blé, seigle, orge, avoine, triticale, épeautre, kamut.
- Viande blanche : veau, porc, lapin, volaille (poulet, poule, dinde, canard, pintade, pigeon), jambon blanc
- Poissons maigres* : cabillaud, colin, églefin, limande, merlan, sole, thon en boîte.
- Poissons mi-gras: hareng, maquereau, truite. Poissons gras: sardine, saumon.
- Crustacés : Huîtres, moules, Coquilles St Jacques, Calamars, Crevettes, Langoustine, Langouste, Homard.
- Œufs
- Pomme de terre, patate douce. Produits laitiers : lait, yaourt, fromage blanc *Les poissons contenant trop de toxiques ne sont pas énumérés.
Les aliments à limiter
- Viande rouge : Bœuf, cheval, agneau (2x/semaine maximum)
- Sel (surtout blanc).
- Miel et confiture : prit séparément des repas.
- Chocolat : prit séparément des repas.
- Vin : 2 verres de vin/j (et pas tous les jours) maximum.
- Bières
- Charcuterie : viande fumée, séchée ou salée, le jambon cru, le bacon, les lardons, les saucisses sèches, le saucisson, la viande des Grisons, ainsi que les hot-dogs et certaines saucisses.
- Pâtisserie/viennoiserie (fréquence limitée)
- Les fritures
Les aliments à éviter
- Sucre et produits sucrés (surtout blanc) : réduire autant que possible le sucre raffiné, les biscuits, les bonbons.
- Céréales petits déjeuner : Corn flakes, riz soufflé, coco krispies…
- Les boissons sucrées (sodas, jus de fruit (même 100% pur jus).
- Produits transformés et industriels (plats préparés, conserves, pain de mie, desserts, pizzas, mayonnaise et ketchup…).
- Les conservateurs, exhausteur de gout, parfums de synthèse.
- L’huile d’arachide et l’huile raffinée.
- Toutes les graisses et huiles chauffées à plus de 110 / 120 degrés.
- Les aliments allégés.
Questions fréquentes
L'alimentation peut-elle permettre d'améliorer la polyarthrite rhumatoïde?
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire, qui touche les articulations. Certains régimes alimentaires peuvent aggraver les symptômes de la maladie.
Comment traiter la polyarthrite rhumatoïde par l'alimentation ?
Les études menées par des scientifiques ne permettent pas de mettre en évidence un régime particulier.
Cependant, le régime crétois ou une alimentation riche en polyphénols peut être bénéfique pour la santé, et limiter l'aggravation de la maladie.
Quels sont les aliments à éviter ?
Ce sont les aliments gras, trop sucrés ou trop salés, qui peuvent favoriser le surpoids.
- 1: Extrait de la Collection Articule (collection validée par un rhumatologue)
- 2: Pubmed - Consumption of Meat and Dairy Products Is Not Associated with the Risk for Rheumatoid Arthritis among Women: A Population-Based Cohort Study. Department of Public Health and Clinical Medicine, Rheumatology, Umeå University, 90187 Umeå, Sweden. Clinical Epidemiology Division, Department of Medicine Solna, Karolinska Institutet, 171 77 Solna, Sweden.
- 3: ANDAR - Association Nationale de Défense contre la polyarthrite Rhumatoïde Les grandes règles de diététique et de l’alimentation dans la polyarthrite rhumatoïde.
- 4: Harvard Health Publishing Linda Antinoro, R.D., L.D.N., J.D., C.D.E., Brigham and Women's Hospital, a Harvard affiliated hospital
- 5: ANDAR - Association Nationale de Défense contre la polyarthrite Rhumatoïde Les grandes règles de diététique et de l’alimentation dans la polyarthrite rhumatoïde.
- 6: Pubmed - Consumption of Meat and Dairy Products Is Not Associated with the Risk for Rheumatoid Arthritis among Women: A Population-Based Cohort Study. Department of Public Health and Clinical Medicine, Rheumatology, Umeå University, 90187 Umeå, Sweden. Clinical Epidemiology Division, Department of Medicine Solna, Karolinska Institutet, 171 77 Solna, Sweden.
- 7: CERIN Les régimes alimentaires ne donnent pas de résultat dans le traitement de la polyarthrite. (Étude retransmis par le CERIN) RhumatoïdeSmedslund G, Byfuglien MG, Olsen SU, Hagen KB. (2010) Effectiveness and safety of dietary interventions for rheumatoid arthritis: a systematic review of randomized controlled trials. Journal of the American Dietetic Association; 110(5):727-35.
- 8: Harvard Health Publishing Linda Antinoro, R.D., L.D.N., J.D., C.D.E., Brigham and Women's Hospital, a Harvard affiliated hospital
- 9: ANDAR - Association Nationale de Défense contre la polyarthrite Rhumatoïde Les grandes règles de diététique et de l’alimentation dans la polyarthrite rhumatoïde.
- 10: CERIN En cas de polyarthrite rhumatoïde les régimes d’exclusion sont inutiles et peuvent avoir des effets nutritionnels indésirables. Smedslund G, Byfuglien MG, Olsen SU, Hagen KB. (2010) Effectiveness and safety of dietary interventions for rheumatoid arthritis: a systematic review of randomized controlled trials. Journal of the American Dietetic Association; 110(5):727-35.
- 11: Panagiotakos D, Pitsavos C, Zampelas AD et al. Dairy products consumption is associated with decreased levels of inflammatory markers related to cardiovascular disese in apparently healthy adults : the ATTICA study. J Am Coll Nutr 2010; 29(4): 357-64.
- 12: Javier Gonzalez-Gallego, M. Victoria Garcia-Mediavilla, Sonia Sanchez-Campos and Maria J. Tunon, Fruit polyphenols, immunity and inflammation, British Journal of Nutrition 2010 ; 104:S15–S27
- 13: ANDAR - Association Nationale de Défense contre la polyarthrite Rhumatoïde Les grandes règles de diététique et de l’alimentation dans la polyarthrite rhumatoïde.