L’intestin : 4 acteurs au service d’une santé optimale

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Le tube digestif est un organe essentiel permettant de transformer les aliments en nutriments absorbables, nécessaires au fonctionnement de l’organisme. C’est aussi le carrefour de tous les dangers dans la mesure où les aliments contiennent de nombreuses substances qui peuvent être néfastes comme des bactéries, des virus, ou encore des polluants  Pour faire face à tous ces périls, l'anatomie de l'intestin et de l'appareil digestif est particulière. Il est doté d’une barrière très complexe et très importante, particulièrement efficace. Toutefois, dans certaines conditions, cette dernière peut être altérée et c’est alors - l’organisme dans son intégralité - qui est en danger.

Grands principes

Ventre d'une femme qui représente l'anatomie de l'intestin et son impact sur la santé.

Quelle est l'anatomie de l'appareil digestif et de l'intestin et comment favorise-t-elle une santé optimale ?
Il se décompose en plusieurs parties. Tout d’abord, la bouche qui est le lieu de la mastication. C’est la première étape que les aliments vont subir. Une fois insalivés et réduits en bouillie, les aliments sont déglutis avant de pénétrer dans l’estomac où un environnement particulièrement acide va jouer plusieurs rôles.

Il permet en effet de détruire les microbes, et il est aussi nécessaire à la digestion des protéines en les rendant plus accessibles aux enzymes gastriques (pepsine) et pancréatiques (trypsine et chymotrypsine). A la sortie de l’estomac, un fois passé le pylore, sphincter qui ferme l’estomac, les aliments, transformés en chyme alimentaire, pénètrent l’intestin où les nutriments sont absorbés.

Enfin, les déchets de cette digestion, les vieilles cellules intestinales, et nombre d’autres éléments éliminés sont concentrés au niveau du ou côlon et évacués. Chacune de ces étapes est essentielle. Si l’une d’entre elles est défaillante, toute la chaine est impactée. En effet, une étape défaillante peut alors provoquer un inconfort au niveau de l'estomac ou intestinal. Le tube digestif répond en effet à la fameuse loi qui dit que la chaine n’est pas plus forte que son maillon le plus faible.

L'anatomie de l'intestin se caractérise par trois parties distinctes, qui favorisent une santé optimale : le duodénum situé juste à la sortie de l’estomac et délimité par le sphincter du pylore, le jéjunum qui lui fait suite et enfin l’iléon, qui s’abouche sur le côlon via la valvule de Bauhin. Il doit être à la fois le garant de la bonne absorption des nutriments et assurer la sécurité de l’organisme en ne laissant pénétrer aucune substance dangereuse. Cette barrière appelée aussi membrane épithéliale intestinale est la plus grande interface entre le corps et l’environnement extérieur1.

C’est la raison pour laquelle, elle possède une structure composée de quatre acteurs majeurs :

  • la muqueuse formée des entérocytes et des cellules de défense ;
  • les complexes jonctionnels serrés que l’on retrouve entre les entérocytes, le mucus;
  • le microbiote.

Chacune de ces structures possède un rôle bien précis et le dysfonctionnement de l’une d’entre elles impacte immédiatement les autres. Avant de parler des différents nutriments pour soulager les troubles digestifs, voyons en détail ces 4 acteurs majeurs de l'intestin.

1er acteur : la membrane épithéliale intestinale

Cette membrane est composée de plusieurs types de cellules.

On recense les cellules :

  • absorbantes ou entérocytes ;
  • calciformes, qui sécrètent le mucus ;
  • immunitaires (cellules M, de Paneth et lymphocytes épithéliaux) ;
  • endocrines, qui produisent des hormones et des neuropeptides qui permettent de réguler le métabolisme des cellules intestinales.

Les entérocytes

L'anatomie de l'intestin est caractérisée par la présence d'entérocytes ; ils favorisent la bonne santé de cet organe, car ils permettent une séparation avec le milieu extérieur.

En effet, ce sont des cellules absorbantes ; posées les unes à côté des autres, elles forment une muqueuse. C’est une barrière très longue puisqu’elle mesure 5 à 7 m, et très fine avec une épaisseur de 25 µm soit 0,025 mm.

Ainsi, si l’on considère que l’intérieur du tube digestif humain ou lumière intestinale se situe à l’extérieur dans la mesure où il contient les aliments en cours de digestion, et la circulation sanguine le milieu intérieur. Alors les entérocytes, cette petite membrane de l’épaisseur d’une cellule, est la seule séparation qui existe entre le milieu extérieur et le milieu intérieur.

Ainsi on comprend mieux le rôle crucial que joue cette frontière. C’est ce qui explique aussi pourquoi les entérocytes ont une vie assez courte puisqu’ils sont remplacés toutes les 36 heures par de nouvelles cellules. Leur rôle principal est d’absorber les nutriments, c’est-à-dire qu’ils sont capables de les capter de la lumière intestinale, pour les acheminer et les déverser dans la circulation sanguine principalement.

Pour cela, elles possèdent à leur surface de nombreuses protéines qui assurent ce transport. Chacune d’elle a un rôle bien spécifique en ne prenant un charge qu’un seul substrat ou qu’une seule catégorie de substrats.

Les cellules caliciformes

Elles sont aussi appelées cellules en gobelet. Elles sont chargées de la sécrétion du mucus dont le rôle est de lubrifier et protéger la muqueuse du contenu du bol alimentaire2.

Immunitaires

L'anatomie de l'intestin se distingue par la présence importante de cellules immunitaires, qui impactent directement le fonctionnement du système immunitaire.

Il contient près de 80% des cellules immunitaires matures de l’organisme parmi lesquelles celles de Paneth que l’on retrouve au fond des cryptes intestinales, c’est-à-dire à la partie située entre deux villosités intestinales. Elles sont chargées de protéger la muqueuse en sécrétant différents peptides antimicrobiens dont le lysozyme et l’a-défensine3.

Les cellules M sont une autre sorte de cellules de défense dont le rôle est la surveillance : en effet, elles prélèvent régulièrement des échantillons du contenu intestinal pour le présenter au système immunitaire. On peut dire en quelque sorte qu’elles pratiquent une veille sanitaire, ce qui permet ensuite au système immunitaire de préparer très précocement une réponse adaptée si des pathogènes essaient de pénétrer dans l’organisme. Il existe encore de nombreux autres cellules immunitaires, en particulier des lymphocytes.

Entéro-endocrines

Elles sont chargées de produire des neuropeptides tels que la sérotonine4 et des hormones digestives, comme la sécrétine ou la somatostatine5.

2ème acteur : les complexes jonctionnels serrés

Les entérocytes, cellules absorbantes, sont maintenus les uns aux autres par des structures appelées « complexes jonctionnels serrés » ou CJS6. Les CJS, spécifiques à l'anatomie de l'intestin, participent à sa bonne santé. Elles permettent ainsi d’assurer la cohésion entre les cellules épithéliales, de séparer la lumière intestinale de l’organisme, d’assurer et de contrôler le passage d’ions ou de molécules au travers de cette séparation.

Les CJS furent décrites pour la première fois en 1963 par Farquhar et Paladeand7 et sont constitués d’une quarantaine de protéines parmi lesquelles l’occludine qui fut la première à être identifiée, les claudines découvertes plus tard, les zonulaoccludens ou ZO nécessaires à la régulation et à la maintenance des CJS8, et enfin des molécules d’adhésion de jonction (JAM) qui participent, entre autres rôles, au maintien de la polarité cellulaire.

En effet, les entérocytes disposent de deux pôles différents :

  • Le premier basal, c’est-à-dire au niveau de la bordure en brosse dans la lumière intestinale. Il est constitué en grande majorité de transporteurs membranaires permettant l’absorption des nutriments.
  • Le second pôle de l’entérocyte, situé au contact de la circulation sanguine ou pôle apical est doté lui aussi de transporteurs membranaires, qui relarguent les nutriments dans l’organisme via la circulation. C’est ce que l’on appelle la polarité de l’entérocyte.

Il est donc très important que les protéines basales restent bien à la base de l’entérocyte et les protéines apicales au niveau de l’apex, afin que l’entérocyte puisse jouer pleinement son rôle d’absorption. Les CJS sont chargés de maintenir cette polarité. Si les CJS sont défectueux, il n’y a plus de polarité de l’entérocyte qui devient alors totalement dysfonctionnel.

Les CJS autorisent toutefois une certaine perméabilité, en particulier à l’eau et aux ions, permise grâce aux claudines, qui sont une famille de protéines transmembranaires, formant des pores et permettant donc aux ions de passer.

Néanmoins, de nombreuses circonstances peuvent déstabiliser les CJS et l'équilibre complexe de cette partie de l'anatomie de l'intestin. C’est le cas de l’inflammation. En effet certaines cytokines, molécules messagères de l’inflammation, comme le TNF-a ou le IL-1b peuvent augmenter la perméabilité des CJS en affectant certaines protéines des CJS9.

Les bactéries pathogènes telles que Escherichia coli et Salmonella thyphimurium peuvent aussi affaiblir la barrière intestinale10, en augmentant l’inflammation ainsi que la sécrétion de zonuline11. Cette protéine est même le régulateur principal des CJS. Or la libération de la zonuline est déclenchée par les bactéries, comme on vient de le voir, mais aussi par la gliadine, protéine que l’on retrouve dans le gluten12.

3ème acteur : le mucus

Le mucus, sécrété par les cellules caliciformes, est présent à chaque fois que l’on trouve une muqueuse. Il est constitué de mucines composées d’une base protéinique riche en thréonine qui est un acide aminé essentiel, sur laquelle viennent s’amarrer des sucres ou oligosaccharides. Le mucus forme un gel à la surface des muqueuses13 et protège les yeux, le vagin, la bouche et tout le tractus digestif.

Chez les êtres humains, l'anatomie de l'intestin est caractérisée par 5 types de mucines14, qui vont permettre au mucus d’être plus ou moins épais, plus ou moins agrégeant en fonction de l’endroit où il se situe.

Ainsi au niveau de l’estomac, il sera particulièrement épais afin de protéger la muqueuse gastrique de l’acidité stomacale. Au niveau du côlon, il sera encore plus épais pour protéger le côlon des très nombreuses bactéries présentes. Enfin, au niveau du grêle, la couche de mucus sera beaucoup plus fine, afin de permettre des échanges optimaux entre contenu intestinal et cellules absorbantes.

Le mucus a donc un rôle protecteur de la muqueuse, mais il possède d’autres rôles comme de permettre aux bifidobactéries de se nourrir de mucines15. Le mucus permet aussi un ancrage des bifidobactéries et des bacteroïdes, bactéries habituelles du microbiote. Cet ancrage est permis grâce à un sucre appelé a1,2-fucose, qui est attaché aux oligosaccharides des mucines. On parle alors de fucosylation qui s’effectue grâce à une enzyme : la Fuctosyl-transférase 2. Or, chez les humains, on estime que 20% des personnes, en raison d’un polymorphisme génétique, ont un déficit en cet enzyme, c’est-à-dire qu’ils vont avoir du mal ou ne vont pas pouvoir attacher le fucose aux mucines16.

Ce dysfonctionnement de l'anatomie de l'intestin va avoir un impact sur la qualité du mucus mais aussi sur le microbiote, ce qui peut être délétère pour la santé. Les bactéries commensales auront beaucoup de difficulté à s’ancrer et donc à rester en place. Les risques de dysbiose seront donc beaucoup plus grands. Il est désormais possible de faire un test génétique qui permet de savoir si l’on est atteint ou non pas ce déficit en fucosyl-transférase 2.

4ème acteur : le microbiote

Le microbiote ou flore intestinale est composé de 100000 milliards de bactéries mais aussi de virus, de champignons, de levures ou encore d’archées. C’est un système complexe qui vit en symbiose avec l’hôte humain.

Le microbiote se constitue dès la naissance grâce au passage du nouveau-né dans les voies naturelles maternelles ainsi que l’allaitement. Il semble qu’il soit installé de façon définitive vers l’âge de trois ans, même s’il continue d’évoluer au cours de la vie. Ainsi, chez la personne âgée, il est un peu moins riche avec une augmentation des bacteroidetes et une baisse des bifidobactéries.

D’autres paramètres peuvent modifier cet ensemble de micro-organismes qui constituent l'anatomie de l'intestin et peuvent avoir un impact sur la santé. Cela peut être la nutrition, la pollution, le stress, la prise d’antibiotiques, la prise de probiotiques ou encore la région géographique. En effet les populations africaines ont un microbiote différent des populations européennes17.

Le microbiote vit en symbiose avec notre organisme et permet de digérer les fibres complexes et de produire ainsi ce que l’on appelle les acides gras à courte chaine, dont le n-butyrate et l’acétate. Ils sont si importants pour la bonne santé des cellules du côlon ou colonocytes mais aussi antiinflammatoires. Le microbiote produit aussi des vitamines, dont la vitamine K, qui joue un rôle important dans la coagulation. Elle est aussi antiinflammatoire et participe à la protection cardiovasculaire.

Lorsque l’équilibre entre les différentes populations bactériennes est rompu et permet aux bactéries pathogènes de se développer, on parle alors de dysbiose, dont l’impact est très important sur le métabolisme avec une augmentation de l’inflammation, une réduction de l’épaisseur du mucus et donc une plus grande fragilité de la barrière intestinale18.

Les déséquilibres du microbiote et la perméabilité intestinale, qui ont lieu au sein de cette partie de l'anatomie de l'intestin, peuvent être néfastes pour la santé. Ils sont retrouvés dans de très nombreuses pathologies telles que l’obésité, le diabète19, les maladies cardiovasculaires20 ou encore les pathologies neurodégénératives telles que la maladie d'Alzheimer21.

Les aliments et nutriments au service des 4 acteurs du système digestif

Hippocrate, le célèbre médecin grec, disait : « toutes les maladies commencent dans l’intestin » mais aussi « que ton alimentation soit ta première médecine ».

Petit à petit, la science est en train de montrer effectivement qu'il joue un rôle déterminant dans l’apparition de nombreuses pathologies d’une part, et que notre alimentation peut influencer notre santé d’autre part. Il est donc possible d’agir sur notre santé en améliorant la santé intestinale et le fonctionnement de l'anatomie de l'intestin, grâce à certains aliments et certains micronutriments.

La glutamine

La glutamine est un acide aminé non essentiel, c’est-à-dire que nous pouvons la fabriquer de façon endogène. La glutamine est nécessaire pour le renouvellement des cellules à division rapide comme celles de l’estomac, celles impliquées dans l'immunités (lymphocytes en particulier) ou encore les entérocytes à qui elle sert de substrat énergétique22.

Or la glutamine, en cas d’inflammation ou d’infection, peut venir à manquer. En effet, si elle est utilisée à la fabrication de globules blancs, elle peut faire défaut aux cellules intestinales. Une complémentation peut alors être envisagée afin de s’assurer que les entérocytes aient suffisamment de substrat énergétique.

En outre la glutamine est nécessaire pour réguler certaines parties de l'anatomie de l'intestin, notamment la cohésion des jonctions serrées. Enfin, elle possède un rôle antiinflammatoire, en inhibant certaines voies inflammatoires telles que le NF-kB. La prise de 2 grammes par jour, un quart d’heure avant les repas est donc recommandée en cas d’hyperperméabilité ou d’inflammation.

Les fibres et les prébiotiques

Les fibres et les prébiotiques sont des substances contenues dans les végétaux (fruits, légumes, légumineuses, céréales) qui nourrissent les « bonnes bactéries ». Ainsi mieux elles seront nourries et plus elles seront nombreuses. Les bactéries pathogènes auront alors bien plus de difficultés à s’implanter. De plus, la richesse en « bonnes bactéries » est associée à moins de pathologies23.

On estime qu’une consommation de 30 à 45 grammes de fibres par jour est nécessaire. Or notre alimentation actuelle n’en apporte que 15 à 20 grammes par jour, ce qui est insuffisant. Il est donc nécessaire d’augmenter sa consommation en favorisant les légumes, les légumineuses, les oléagineux et les céréales complètes. On peut aussi ajouter à son alimentation des substances riches en fibres comme le son de blé, le psyllium ou encore les graines de lin ou de chia.

Toutefois, si on n’est pas habitué à une alimentation riche en fibres, il est conseillé de les ajouter progressivement car une introduction brutale peut engendrer des gaz et un inconfort important.

Le fonctionnement de l'anatomie de l'intestin peut ne pas être optimal : en plus des fibres et des prébiotiques, des probiotiques peuvent être consommés.

Les probiotiques

Ce sont des bactéries que l’on peut trouver dans certains aliments comme les légumes lactofermentés, les yaourts ou encore sous forme de complément alimentaire. Elles permettent de renforcer les bactéries présentes dans le tractus gastro-intestinal et de mieux lutter contre les formes pathogènes et la dysbiose.

Ces probiotiques ont montré qu’ils pouvaient aider à lutter contre les diarrhées24, Helicobacter pylori25, ou encore l'obésité. Une étude26 a montré que les personnes prenant des probiotiques avaient un indice de masse corporel significativement plus bas.

Fucosyllactose

Le fucosyllactose est un complément alimentaire utilisé pour ceux qui sont atteints du polymorphisme génétique FUT 2, c’est-à-dire qui ne possèdent pas l’enzyme nécessaire à installer le a1,2-fucose sur les chaines oligosaccharidiques des mucines.

Ainsi les personnes concernées par ce polymorphisme ont tout intérêt à se supplémenter pour pallier ce manque d’enzyme, ce qui améliorera nettement leur santé intestinale. Le fucosyllactose est aussi naturellement présent dans le lait maternel permettant d’installer chez le nourrisson un microbiote plus riche en bifidobactéries27, essentielles au bon fonctionnement de l'anatomie de l'intestin et à une bonne santé de cet organe.

Aliments à limiter ou à éviter

Le sucre blanc est sans aucun doute l’aliment numéro 1 à limiter fortement, voire à éviter. Il est l’aliment favori des mauvaises bactéries et en particulier du candida albicans. Il est aussi important de limiter la consommation de viandes, en particulier de viandes rouges qui peut favoriser l’apparition d’un microbiote dysbiotique produisant plus de TMAO, une substance impliquée dans la survenue de maladies cardiovasculaires28.

Le gluten enfin, dont on a vu, grâce aux travaux du Professeur Fasano, que la gliadine, l’une de ses protéines, provoquait la sécrétion de zonuline régulatrice de l’ouverture des CJS. Il ne s’agit pas forcément de stopper toute consommation de gluten, mais de le limiter afin de conserver une bonne imperméabilité.

Comme on vient de le voir, l’intestin et le tube digestif, ainsi que leur anatomie si particulière, sont un écosystème complexe dont la bonne santé dépend de nous, de ce que nous mangeons, de notre hygiène de vie en général. On peut donc agir sur lui pour favoriser l’eubiose, c’est-à-dire un équilibre de la flore intestinale et éviter ainsi qu’il devienne perméable aux bactéries, ou autres molécules qui risquent d’endommager notre organisme et provoquer nombre de pathologies.

Ainsi, il est conseillé de manger une alimentation biologique et de limiter la prise itérative d’antibiotiques aux effets dévastateurs. Il est aussi nécessaire de lutter efficacement contre le stress, ce dernier ayant des effets dévastateurs sur l’équilibre du microbiote et la perméabilité des parois. Si l’on parvient à cela, notre intestin nous le rendra en nous assurant une bien meilleure santé !

Questions fréquentes

Quelle est l'anatomie de l'appareil digestif ?

- Bouche : lieu de la mastication
- Estomac : transformation des aliments
- Intestin : élimination des déchets

Comment l'appareil digestif impacte-t-il la santé ?

- Le déséquilibre du microbiote favorise certaines maladies
- Le microbiote impacte le système immunitaire
- Un déséquilibre du mucus favorise une dysbiose

Comment améliorer son fonctionnement ?

- Supplémentation en glutamine
- Usage de prébiotiques ou de probiotiques
- Utilisation du fucosyllactose
- Limiter la consommation de viande rouge, de sucre blanc et de gluten


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Catherine Crapoulet

Naturopathe et formatrice en naturopathie. Diplôme Universitaire de diététique, nutrithérapie et nutraceutique. Diplôme de manipulatrice en radiologie. Consulte à Paris 8ème.