Description
Nom botanique : Commiphora myrrha ou molmol, Commiphora erythraea var. glabrescens
Famille : Burseracées
Organe distillé : oléorésine
Pays d'origine : Somalie, Yémen, Ethiopie
Propriétés Organoleptiques :
- Couleur : brun-jaune
- Odeur : douce, boisée
Principaux constituants biochimiques :
Sesquiterpènes (furoeudesma-1,3-diène 35 %, δ- et β-élémènes, curzerène 25 à 40 %, lindestrène 10 %, α-copaène…), monoterpénols (α- et β-élémols), oxydes sesquiterpéniques (5 %)
Propriétés
- Anti-inflammatoire, notamment sur les muqueuses respiratoires (Commiphora erythraea)
- Affections buccales : stomatologie
- Cicatrisante
- Anti-infectieuse : antivirale, antiparasitaire (Commiphora erythraea)
Utilisations
En interne :
L’huile essentielle de myrrhe est un anti-infectieux intestinal, vermifuge, et antiviral (diarrhées, gastro-entérites, hépatites, gastrites, dysenterie, colites infectieuses).
Elle sera indiquée en bain de bouche contre les gingivites, les aphtes, les stomatites. C’est un anti-inflammatoire et un immunostimulant.
Commiphora erythraea agit aussi sur les inflammations respiratoires avec une action expectorante : bronchites, catarrhes, toux voire tuberculose (en association avec des antibiotiques). On retrouve ici le tropisme de la Médecine Traditionnelle Chinoise, qui associe le même élément métal à 2 organes : gros intestin et poumon.
En application locale :
Au niveau dermatologique, l’huile essentielle de myrrhe est cicatrisante et antiseptique sur plaies, abcès, eczéma, psoriasis, furoncles, gerçures, escarres et ulcères ou même coups de soleil…
Au niveau émotionnel et psychique, il est profondément apaisant, en cas de stress ou d’angoisse, de deuil, de choc ou de phobies. Il peut être aussi conseillé en cas d’énurésie (pipi au lit), en onction sur le bas-ventre.
Il est par ailleurs régulateur et modérateur endocrinien, en cas d’hyperthyroïdie ou d’excitation sexuelle (anaphrodisiaque).
Par diffusion :
Faisant partie des plantes dites sacrées, elle est propice à la méditation en inhalation, ou en diffusion.
Dosages et posologie
- Par voie orale : bain de bouche en dilution dans un verre d’eau (2 à 3 gouttes dans un verre d’eau), ou en bain de bouche du commerce
- En externe : appliquez localement sur la peau de préférence diluée à 20 %, dans une huile végétale, 2 fois par jour pendant 7 jours. Par exemple 2 ml d’HE de myrrhe avec 8 ml de baume de copahu.
- Par diffusion : 2 à 3 gouttes dans un diffuseur. En olfaction ou en inhalation pour son action psychique et méditative.
Contre-indications
L’huile essentielle de myrrhe est déconseillée pendant les 3 premiers mois de la grossesse.
Effets secondaires
L’huile essentielle de myrrhe peut provoquer des réactions d’allergies cutanées, faites un test préalable au pli du coude.
Bibliographie
Petit Larousse des Huiles Essentielles. Thierry Folliard, éditions Larousse, Paris 2014.
Bible Larousse des Huiles Essentielles. Thierry Folliard, éditions Larousse, Paris 2016.
ABC de l’herboristerie familiale. Thierry Folliard, éditions Grancher, Paris 2009.
Traité approfondie de Phyto-Aromathérapie, Dr Hervé Staub & Lily Bayer, Grancher 2013
L’aromathérapie exactement, Pierre Franchomme & Daniel Pénoël, Jollois 1990