Présentation
Le lapacho est un arbre à la floraison rose vif de la famille des bignognacées, au même titre que le catalpa. On le retrouve sur une grande partie du continent sud-américain, d’où son surnom d’arbre sacré des incas. C’est aussi l’un des emblèmes du Paraguay.
Propriétés et vertus
Principes actifs
Les utilisations multiples de Tabebuia Impetiginosa par les différentes populations indigènes sud-américaines au cours des siècles ont attiré l’attention des chercheurs. Ceux-ci ont caractérisé deux molécules à l’origine de la plupart des bienfaits répertoriés : le lapachol et surtout le bêta-lapachone. Comme la vitamine K, ce sont des naphtoquinones, des dérivés de phénols qui ont subi une oxydation. En clair, il s’agit de composés naturels à qui l’oxydation confère des propriétés cytotoxiques, c’est-à-dire dangereuses pour les cellules. Cela explique notamment leur intérêt contre les cellules cancéreuses.
En effet, les bienfaits du lapacho sont nombreux et variés.
Lutte contre le cancer
C’est le bêta-lapachone que l'on étudie en premier lieu pour ses capacités anti-tumorales. On le retrouve dans un cycle biochimique avec une autre naphtoquinone, NQO1 : dans les cancers, celle-ci provoque l’action du bêta-lapachone.1 Il entraîne plusieurs réactions en chaînes qui conduisent au suicide des cellules cancéreuses. Les chercheurs pensent d’ailleurs que le bêta-lapachone est impliqué dans plusieurs voies différentes menant à la mort des cellules tumorales2. Cela en fait par conséquent une molécule particulièrement prometteuse pour la recherche en oncologie.
Activation du suicide cellulaire
Des chercheurs ont donc mené plusieurs études, in vitro pour la plupart, sur l’action du bêta-lapachone tiré du pau d’arco sur les cancers :
- cancer du foie : une étude sur les lignées de cellules cancéreuses humaines du foie montre que le bêta-lapachone provoque le suicide cellulaire par la voie des caspases. Ces enzymes, présentes dans les cellules, provoquent leur mort lorsqu’un signal leur est envoyé : c’est le cas avec le bêta-lapachone. Celui-ci diminue également l’action de protéines anti-apoptotiques, renforçant son action promotrice de mort cellulaire3 ;
- cancer du colon : sur des lignées humaines soumises in vitro au bêta-lapachone, on observe à nouveau l’activation de la voie des caspases, associée à une diminution de réparation de l’ADN, conduisant à la mort cellulaire4 ;
- cancer gastrique : des chercheurs ont effectué la même observation sur le suicide cellulaire provoqué par le bêta-lapachone sur des lignées humaines de carcinome gastrique5.
Ces observations ont été aussi réalisées in vitro sur des lignées cancéreuses humaines de la leucémie, de la prostate6, du sein7, et de la vessie8.
Métastatisation
Le bêta-lapachone, en plus d’activer la mort cellulaire dans les lignées cancéreuses, a aussi montré d’étonnantes capacités à empêcher certaines tumeurs (colorectales9, mélanome10) de métastaser dans les poumons. Ces capacités pourraient s’expliquer en effet par la régulation de la transformation des cellules épithéliales en cellules mésenchymateuses11. C’est-à-dire qu’elles forment davantage un tissu global qu’un groupe de cellules distinctes. Ce mécanisme rend les cellules invasives et capables de bouger, et c’est l’un des responsables de la métastatisation. Le bêta-lapachone a montré dans ce sens des capacités à empêcher la migration des cellules tumorales du foie, réduisant la possibilité de métastase12.
Autres pistes
Par ailleurs, une autre piste d’exploitation du lapacho dans le cancer du poumon repose sur des composés identifiés dans une autre études. Des furanonaphtoquinones induisent la mort des cellules cancéreuses humaines du poumon via la voie des caspases13. C'est à partir de l'aubier du lapacho, c'est-à-dire la partie interne entre l'écorce et le cœur de l'arbre, que l'on a extrait ces composés.
L’espoir repose également sur la capacité du bêta-lapachone à inhiber la réparation de l’ADN. Cela contribue notamment à diminuer la résistance des cellules cancéreuses à la radiothérapie, l’un des traitements les plus utilisés aujourd’hui dans la lutte contre le cancer. Cela a été observé in vitro sur des cellules cancéreuses de la prostate14.
Son activité anti-cancer est prometteuse et très diverse, tant et si bien que la recherche n'a pas encore identifié tous les mécanismes. Toutefois, ces actions cytotoxiques sont potentiellement dangereuses aussi pour les cellules saines.
Métabolisme et obésité
Les chercheurs ont essentiellement étudié les effets des extraits de lapacho sur le métabolisme des lipides chez des rongeurs. Les effets n’en sont pas moins concluants, avec l’observation d’une perte de poids ou d’une prise de poids limitée par rapport aux populations témoins15. Les chercheurs constatent aussi une baisse du taux de triglycérides. Ce sont des lipides complexes qui, présents en excès dans l’organisme, font courir un plus grand risque cardiovasculaire. De la même manière, les chercheurs ont aussi relevé une baisse du cholestérol total dans le sang et une baisse du risque de plaque d’athérome16. Le lapacho est donc efficace pour lutter contre le cholestérol. Cette accumulation de graisses sur les parois des artères fait courir un risque d’obstruction sanguine. Une autre étude suggère que l’extrait de lapacho administré à des souris privées d’oestrogènes réduit l’accumulation d’adipocytes, les cellules qui stockent les graisses dans l’organisme17.
Côté sucre, l’extrait de lapacho chez des rats fait baisser la glycémie à jeun ainsi que le taux sanguin d’hémoglobine glyquée. Ce complexe est le principal indicateur sanguin du diabète.
Ces effets bienfaiteurs au niveau du métabolisme glucidique et surtout lipidique suggèrent donc une action complète au niveau du traitement de l’obésité.
Action sur le système nerveux
Il existe plusieurs indications pour le pau d’arco sur les problèmes constatés au niveau du système nerveux.
Dépression
Chez les souris premièrement, les chercheurs ont observé un effet antidépresseur après administration d’un extrait de lapacho. Ils se sont basés pour cela sur plusieurs critères qui constituent un modèle de dépression chez les rongeurs (immobilité, perte de comportement motivationnel par exemple). L’extrait agirait sur les voies de signalisation de certaines protéines directement impliquées dans la dépression18. Une autre étude menée également sur des souris met plutôt en évidence une action au niveau des neurotransmetteurs impliqués dans la dépression tels que la dopamine et la noradrénaline19.
Enfin, une troisième étude signale plutôt un effet lié à la modulation des récepteurs d’acides aminés, eux aussi impliqués dans les pathologies mentales20.
Maladies neurodégénératives
Plusieurs pistes thérapeutiques sont poursuivies par les médecins du côté neurologique car Tabebuia Impetiginosa montrerait des effets protecteurs vis-à-vis du système nerveux.
Tout d'abord, la chorée de Huntington est une pathologie génétique neurodégénérative et sans traitement aujourd’hui. Le bêta-lapachone permettrait d’activer un groupe de protéines spécifiques et protectrices du système nerveux dans le cas de cette maladie21.
Deuxièmement, en ce qui concerne la maladie de Parkinson, une étude menée sur des souris indiquerait une action sur des voies protéiques de protection des neurones. Et ce notamment contre le stress oxydatif, l’un des facteurs neurodégénératifs22.
La sclérose en plaques est aussi une pathologie neurodégénérative et inflammatoire. Le bêta-lapachone a montré des effets anti-inflammatoires en inhibant notamment certains types de cytokines impliquées dans la maladie23.
Action antimicrobienne
Des extraits de lapacho sont passés sous la loupe des chercheurs et ont montré des effets :
- antibactériens : sur certaines souches résistantes aux antibiotiques de Staphyloccocus Aureus (à l’origine d’infections communes chez les humains telles que l’intoxication alimentaire, l’infection urinaire, le panaris ou encore l’endocardite)24. Ses conséquences peuvent être graves notamment dans le cas d’individus au système immunitaire affaibli. Le lapacho est aussi efficace sur Mycobacterium Tuberculosis ou bacille de Koch, responsable de la tuberculose 25;
- antifongiques : sur les champignons Cryptococcus Neodormans (responsable d’infections pulmonaires et de certaines méningites, le plus souvent chez les individus immunodéprimés). Mais aussi sur un grand nombre de champignons de type Candida, responsables des candidoses qui, si elles se soignent bien, peuvent aussi être sérieuses en cas d’immunité affaiblie26. La lapacho est aussi efficace sur Aspergillus Fumigatus, l’un des champignons responsables de l’aspergillose, une infection elle aussi souvent opportuniste27;
- antiviral : des chercheurs ont enfin constaté son activité antivirale sur le virus de l’herpès humain28.
Les chercheurs n'ont pas encore identifié formellement les principes actifs. Mais une étude a comparé les effets antimicrobiens du lapachol et du bêta-lapachone, et c’est ce dernier qui se montre le plus convaincant29.
Action anti-inflammatoire
On l’a vu avec la sclérose en plaques, le lapacho présente une action modulatoire vis-à-vis des facteurs d’inflammation.
Cela se confirme avec une étude in vitro qui montre son efficacité sur les cytokines pro-inflammatoires, les TNF alpha et les interleukines30, facteurs inflammatoires impliqués notamment dans les pathologies communes telles que le psoriasis, la polyarthrite rhumatoïde, les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin… Une autre étude montre aussi un effet inhibiteur d’un type de prostaglandines, pour laquelle on retrouve une surexpression notamment en cas d’arthrose31. Un effet protecteur du lapacho confirmé dans une étude réalisée in vitro, qui indique que l’extrait diminue la réponse inflammatoire à l’origine de l’arthrose, et protège les chondrocytes, c’est-à-dire les cellules du cartilage32. L’action anti-douleur qui accompagne la réduction de l’inflammation contribue donc à le rendre porteur d’espoir en termes thérapeutiques.
Du côté de la colite, une maladie inflammatoire des intestins, un extrait de Tabebuia Impetiginosa a été testé sur des souris. Il a montré une réduction de l’inflammation des muqueuses, et ainsi une amélioration des symptômes chez ces souris33.
Enfin, des chercheurs ont conduit une étude sur des lignées cellulaires de souris et d’humain. Ils ont constaté que l’extrait de lapacho réduisait la réaction inflammatoire sans toutefois les effets secondaires que l’on déplore lors de l’utilisation notamment des anti-inflammatoires non stéroidiens (AINS)34.
Fonction immunitaire
Lapacho exerce, en sus de ses fonctions anti-inflammatoires, une modulation du système immunitaire. Par exemple, une étude menée sur un petit groupe de personnes a indiqué que l’ingestion de gélules régulait le stress oxydatif produit par les neutrophiles, des cellules immunitaires35.
Dans une autre étude, un extrait de lapacho a également montré un effet de régulation de la prolifération des lymphocytes T36.
Enfin, des chercheurs ont administré un comprimé extrait de lapacho sur un petit groupe de personnes au Japon. Ils ont étudié ses effets sur leurs performances immunitaires (basées essentiellement sur l’état des lieux de leurs cellules immunitaires)37. Les résultats ont été concluants après 12 semaines de traitement, mais d’autres études plus précises doivent être menées pour confirmer ces allégations.
Dermatologie
Tout d'abord, le bêta-lapachone a montré des capacités à inhiber la croissance cellulaire des kératocytes. En effet dans le cas du psoriasis, ceux-ci prolifèrent trop et trop rapidement. Toutefois on observe aussi une toxicité cellulaire importante, qui demande davantage de recherches pour exploiter le lapacho dans le traitement du psoriasis38.
D'autre part dans le cas de la dermatite atopique, il semble que ce soit son aspect anti-inflammatoire qui joue un rôle apaisant, comme vu dans une étude réalisée sur des souris39.
Action anti-ulcère
Deux études menées sur des rongeurs ont montré que l’extrait de lapacho agissait sur l’ulcère gastrique. Ceci car il augmente la production de mucus gastrique, en réduisant l’acidité de l’estomac40 et en stimulant la prolifération cellulaire41, des facteurs protecteurs pour l’estomac.
Lutte contre les parasites
Des extraits de lapacho sont efficaces pour détruire des larves de moustiques, notamment les espèces Aedes Aegypti et Aedes Togoi42. Ils sont respectivement vecteurs de la dengue et de la filariose.
Il est également directement efficace contre les différents stades parasitaires de Leishmania amazonensis et Trypanosoma aruzi43. Ce sont deux des organismes unicellulaires responsables respectivement de la leishmaniose et de la maladie de Chagas, affections chroniques et sujets de santé publique dans de nombreuses zones tropicales.
Les différentes formes
Extraits liquides, gélules ou en infusion
Premièrement, le lapacho peut se boire sous forme de tisane, en faisant infuser deux à trois cuillères à café d’écorce dans de l’eau bouillante. Toutefois ses composés actifs ne se dissolvent pas très bien dans l’eau, ce n’est pas la meilleure forme pour profiter de ses bienfaits.
L’extrait liquide est déjà plus recommandable. Il s'agirait d'une forme particulièrement efficace notamment contre les cellules tumorales, selon une étude menée in vitro44.
On trouve également le pau d’arco sous forme d’extrait standardisé, c’est-à-dire à forte concentration en naphtoquinones, sous forme de gélules.
Il semble aussi qu’il faille privilégier les extraits tirés de l’écorce interne du lapacho.
Existe-t-il en bio ?
Le lapacho est un arbre, l'écorce de lapacho peut donc être issue d'une plantation certifiée biologique.
Posologie
Dosages
En premier lieu, les dosages sont variables et les études n’ont pas encore déterminé de dose journalière recommandée. Il est néanmoins conseillé lorsqu’on parle de poudre, libre ou en gélule, une dose comprise entre 300 et 500 mg d’extrait simple, trois fois par jour. En cas d’extrait standardisé, c’est-à-dire à forte concentration de principes actifs, on conseille alors plutôt 100 milligrammes deux à trois fois par jour. C’est cependant une forme assez rare.
Lorsqu’il s’agit d’extrait liquide, les recommandations s'accordent en général sur 1 à 2 millilitres trois fois par jour.
Utilisation
Il est conseillé de prendre le lapacho plutôt avant les repas, et de ne pas dépasser un mois de cure.
Dangers et contre-indications
Précautions d’emploi
Les effets cytotoxiques de lapacho sont donc prometteurs dans de nombreuses pathologies. Cependant ces mêmes effets peuvent avoir des conséquences sérieuses sur des cellules saines.
Par ailleurs, son administration à des rates gestantes a entraîné la mort systématique de leurs foetus45. Il est donc exclu de prendre du lapacho pour les femmes enceintes ou allaitantes. En l’absence de données officielles, le principe de précaution s’applique aussi pour les enfants de moins de 16 ans.
Effets secondaires
On a constaté des effets secondaires sur des animaux uniquement, néanmoins ils doivent encourager à rester prudents. Il s'agit donc de nausées, vomissements, fluidification du sang46, coloration des urines, anémie47, troubles de la reproduction48.
Interactions médicamenteuses
Si vous avez un traitement anticoagulant, il est formellement déconseillé de prendre du lapacho en sus. Comme pour tout complément alimentaire à visée thérapeutique, il est nécessaire d’en parler à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci afin de s’assurer de l’absence d’interaction médicamenteuse ou de tout risque lié à cette supplémentation.
Questions fréquentes
Qu'est-ce que le lapacho ?
Le lapacho est un arbre, présent en Amérique du Sud. Il est reconnu pour ses propriétés médicinales et son écorce était utilisée pendant des millénaires par les incas.
Pourquoi prendre du lapacho ?
Son écorce dispose de nombreux bienfaits :
1. Aide à la lutte contre le cancer
2. Traitement contre l'obésité
3. Action sur le système nerveux
4. Activité antimicrobienne et anti-inflammatoire
5. Renforcement du système immunitaire
6. Prévention de certaines maladies cutanées
7. Action anti-ulcère
8. Diminution des parasites
Quelle dose prendre ?
En gélules ou en poudre, il est conseillé de prendre une dose comprise entre 300 et 500 mg, trois fois par jour.
Pour les extraits standardisés, il est recommandé de prendre 100 milligrammes deux à trois fois par jour.
Pour les extraits liquides, il est préconisé d'en ingérer 1 à 2 millilitres trois fois par jour.
Quelles sont les contre-indications ?
Pour les femmes enceintes ou allaitantes, il est vivement déconseillé de prendre du lapacho. Par principe de précaution, il est également contre-indiqué chez les enfants de moins de 16 ans.
Par ailleurs, si vous prenez un traitement anticoagulant, ne pas en consommer.
- 1: Pink JJ, Planchon SM, Tagliarino C, Varnes ME, Siegel D, Boothman DA. NAD(P)H:Quinone oxidoreductase activity is the principal determinant of beta-lapachone cytotoxicity. J Biol Chem. 2000 Feb 25;275(8):5416-24.🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10681517?dopt=Abstract
- 2: Kung, Hsiu-Ni. (2014). The chemotherapeutic effects of lapacho tree extract: ?-lapachone. Chemotherapy🔗 https://www.researchgate.net/publication/269981320_The_chemotherapeutic_effects_of_lapacho_tree_extract_-lapachone
- 3: Hyun Joo Woo, Kun-Young Park, Chung-Ho Rhu, Won Ho Lee, Byung Tae Choi, Gi Young Kim, Yeong-Min Park, and Yung Hyun Choi.Journal of Medicinal Food.Jun 2006.Volume: 9 Issue 2.🔗 https://www.liebertpub.com/doi/abs/10.1089/jmf.2006.9.161
- 4: Choi, Cheong, Choi, β-Lapachone-induced apoptosis is associated with activation of caspase-3 and inactivation of NF-κB in human colon cancer HCT-116 cells, Anti-Cancer Drugs: November 2003 - Volume 14 - Issue 10 - p 845-850.🔗 https://journals.lww.com/anti-cancerdrugs/Abstract/2003/11000/__Lapachone_induced_apoptosis_is_associated_with.11.aspx
- 5: Yu HY, Kim SO, Jin CY, et al. β-lapachone-Induced Apoptosis of Human Gastric Carcinoma AGS Cells Is Caspase-Dependent and Regulated by the PI3K/Akt Pathway. Biomol Ther (Seoul). 2014;22(3):184–192. doi:10.4062/biomolther.2014.026🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4060078/
- 6: Induction of Apoptosis by β-Lapachone in Human Prostate Cancer Cells Chiang J. Li, Chuanlin Wang and Arthur B. Pardee Cancer Res September 1 1995 (55) (17) 3712-3715🔗 https://cancerres.aacrjournals.org/content/55/17/3712.article-info
- 7: Induction of Apoptosis in MCF-7:WS8 Breast Cancer Cells by β-Lapachone Shelly M. Wuerzberger, John J. Pink, Sarah M. Planchon, Krista L. Byers, William G. Bornmann and David A. Boothman Cancer Res May 1 1998 (58) (9) 1876-1885;🔗 https://cancerres.aacrjournals.org/content/58/9/1876.short
- 8: β-lapachone induces growth inhibition and apoptosis in bladder cancer cells by modulation of BCL-2 family and activation of caspases / J.I. Lee, D.Y. Choi, H.S. Chung, H.G. Seo, H.J. Woo, B.T. Choi, Y.H. Choi // Experimental Oncology. — 2006. — Т. 28, № 1. — С. 30-35🔗 http://dspace.nbuv.gov.ua/handle/123456789/134525
- 9: Ji-Ye Kee,Yo-Han Han, Jinbong Park, Dae-Seung Kim, Jeong-Geon Mun, Kwang Seok Ahn, Hyun-Jung Kim, Jae-Young Um, Seung-Heon Hong, β-Lapachone Inhibits Lung Metastasis of Colorectal Cancer by Inducing Apoptosis of CT26 Cells, Integrative cancer therapies,2016, Volume: 16 issue: 4, page(s): 585-596.🔗 https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/1534735416681638#
- 10: Kee JY, Han YH, Kim DS, et al. β-Lapachone suppresses the lung metastasis of melanoma via the MAPK signaling pathway. PLoS One. 2017;12(5):e0176937. Published 2017 May 8. doi:10.1371/journal.pone.0176937🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5421748/
- 11: Yang, Y., Zhou, X., Xu, M. et al. β-lapachone suppresses tumour progression by inhibiting epithelial-to-mesenchymal transition in NQO1-positive breast cancers. Sci Rep 7, 2681 (2017).🔗 https://www.nature.com/articles/s41598-017-02937-0
- 12: Sung Ok KIM, Jae Im KWON, Yong Kee JEONG, Gi Young KIM, Nam Deuk KIM, Yung Hyun CHOI, Induction of Egr-1 Is Associated with Anti-Metastatic and Anti-Invasive Ability of β-Lapachone in Human Hepatocarcinoma Cells, Bioscience, Biotechnology, and Biochemistry, Volume 71, 2007 - Issue 9.🔗 https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1271/bbb.70103
- 13: Li Zhang, Takanori Tatsuno, Isao Hasegawa, Takeshi Tadano, Tomihisa Ohta, Furanonaphthoquinones from Tabebuia avellanedae induce cell cycle arrest and apoptosis in the human non-small cell lung cancer cell line A549, Phytochemistry Letters, Volume 11, 2015, Pages 9-17.🔗 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1874390014001736
- 14: Suzuki, M., Amano, M., Choi, J. H., Park, H. J., Williams, B. W., Ono, K. and Song, C. W. Synergistic Effects of Radiation and β-Lapachone in DU-145 Human Prostate Cancer Cells In Vitro. Radiat. Res. 165, 525–531 (2006).🔗 https://www.rrjournal.org/doi/abs/10.1667/RR3554.1
- 15: Choi WH, Um MY, Ahn J, Jung CH, Park MK, Ha TY. Ethanolic extract of Taheebo attenuates increase in body weight and fatty liver in mice fed a high-fat diet. Molecules. 2014;19(10):16013–16023. Published 2014 Oct 8. doi:10.3390/molecules191016013🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6270775/
- 16: Beatrice Nyanchama Kiage-Mokua, Michael de Vrese, Ina Kraus-Stojanowic, Annegret Nielsen,Nils Roos, Darab Ghadimi, Jürgen Schrezenmeir (2018).“ Hypertriglyceridemia and CVD Risk Factors’ Reduction Using Lapacho Tea”, International Journal of Pharmaceutical and Phytopharmacological Research, 8(3), pp.39-45.🔗 https://pdfs.semanticscholar.org/fb74/032d2863fc18b4a8551a981a236cd75e58d6.pdf
- 17: azuko Iwamoto, Youichi Fukuda, Chisato Tokikura, Mayuko Noda, Ayami Yamamoto, Misato Yamamoto, Mitsuaki Yamashita, Nobuhiro Zaima, Akira Iida, Tatsuya Moriyama,The anti-obesity effect of Taheebo (Tabebuia avellanedae Lorentz ex Griseb) extract in ovariectomized mice and the identification of a potential anti-obesity compound, Biochemical and Biophysical Research Communications, Volume 478, Issue 3, 2016, Pages 1136-1140.🔗 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0006291X16313365
- 18: azuko Iwamoto, Youichi Fukuda, Chisato Tokikura, Mayuko Noda, Ayami Yamamoto, Misato Yamamoto, Mitsuaki Yamashita, Nobuhiro Zaima, Akira Iida, Tatsuya Moriyama, The anti-obesity effect of Taheebo (Tabebuia avellanedae Lorentz ex Griseb) extract in ovariectomized mice and the identification of a potential anti-obesity compound, Biochemical and Biophysical Research Communications, Volume 478, Issue 3, 2016, Pages 1136-1140.🔗 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0378874112008173
- 19: Andiara E. Freitas, Josiane Budni, Kelly R. Lobato, Ricardo W. Binfaré, Daniele G. Machado, Jardel Jacinto, Patrícia O. Veronezi, Moacir G. Pizzolatti, Ana Lúcia S. Rodrigues, Antidepressant-like action of the ethanolic extract from Tabebuia avellanedae in mice: Evidence for the involvement of the monoaminergic system, Progress in Neuro-Psychopharmacology and Biological Psychiatry, Volume 34, Issue 2, 2010, Pages 335-343🔗 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278584609004217
- 20: Andiara E. Freitas, Morgana Moretti, Josiane Budni, Grasiela O. Balen, Sinara C. Fernandes, Patricia O. Veronezi, Melina Heller, Gustavo A. Micke, Moacir G. Pizzolatti, and Ana Lúcia S. Rodrigues.Journal of Medicinal Food. 2015 Volume: 16 Issue 11.🔗 https://www.liebertpub.com/doi/abs/10.1089/jmf.2012.0276
- 21: Lee M, Ban JJ, Chung JY, Im W, Kim M. Amelioration of Huntington's disease phenotypes by Beta-Lapachone is associated with increases in Sirt1 expression, CREB phosphorylation and PGC-1α deacetylation. PLoS One. 2018;13(5):e0195968. Published 2018 May 9. doi:10.1371/journal.pone.0195968🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5942716/
- 22: Park JS, Leem YH, Park JE, Kim DY, Kim HS. Neuroprotective Effect of β-Lapachone in MPTP-Induced Parkinson's Disease Mouse Model: Involvement of Astroglial p-AMPK/Nrf2/HO-1 Signaling Pathways. Biomol Ther (Seoul). 2019;27(2):178–184. doi:10.4062/biomolther.2018.234🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6430227/
- 23: Xu J, Wagoner G, Douglas JC, Drew PD. β-Lapachone ameliorization of experimental autoimmune encephalomyelitis. J Neuroimmunol. 2013;254(1-2):46–54. doi:10.1016/j.jneuroim.2012.09.004🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3532531/
- 24: Pereira, E.M., Machado, T.d.B., Leal, I.C.R. et al. Tabebuia avellanedae naphthoquinones: activity against methicillin-resistant staphylococcal strains, cytotoxic activity and in vivo dermal irritability analysis. Ann Clin Microbiol Antimicrob 5, 5 (2006) doi:10.1186/1476-0711-5-5🔗 https://ann-clinmicrob.biomedcentral.com/articles/10.1186/1476-0711-5-5
- 25: Oliveira, D. & Prince, K. & Higuchi, C. & Santos, Adolfo & Lopes, Lucia & Simões, M. & Leite, C. (2009). Antimycobacterial activity of some Brazilian indigenous medicinal drinks. Revista de Ciências Farmacêuticas Básica e Aplicada. 28.🔗 https://www.researchgate.net/publication/49599394_Antimycobacterial_activity_of_some_Brazilian_indigenous_medicinal_drinks
- 26: Höfling JF, Anibal PC, Obando-Pereda GA, Peixoto IA, Furletti VF, Foglio MA, Gonçalves RB. Antimicrobial potential of some plant extracts against Candida species. Braz J Biol. 2010 Nov;70(4):1065-8.🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21180915
- 27: Aida Portillo, Roser Vila, Blanca Freixa, Tomás Adzet, Salvador Cañigueral, Antifungal activity of Paraguayan plants used in traditional medicine, Journal of Ethnopharmacology, Volume 76, Issue 1, 2001, Pages 93-98,🔗 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0378874101002148
- 28: Brandão, Geraldo Célio, Kroon, Erna G., Santos, João Rodrigues dos, Stehmann, João Renato, Lombardi, Júlio A., & Oliveira, Alaíde Braga de. (2010). Antiviral activities of plants occurring in the state of Minas Gerais, Brazil: Part 2. Screening Bignoniaceae species. Revista Brasileira de Farmacognosia, 20(5), 742-750.🔗 http://www.scielo.br/scielo.php?pid=S0102-695X2010000500015&script=sci_arttext
- 29: Guiraud P, Steiman R, Campos-Takaki GM, Seigle-Murandi F, Simeon de Buochberg M. Comparison of antibacterial and antifungal activities of lapachol and beta-lapachone. Planta Med. 1994 Aug;60(4):373-4.🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7938274
- 30: Maorong Suo, Hasegawa Isao, Hikaru Kato, Fumihide Takano, Tomihisa Ohta, Anti-inflammatory constituents from Tabebuia avellanedae, Fitoterapia, Volume 83, Issue 8, 2012, Pages 1484-1488.🔗 https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0367326X12002377
- 31: Se Eun Byeon, Joo Young Chung, Yong Gyu Lee, Byung Hun Kim, Kook Hyun Kim, Jae Youl Cho, In vitro and in vivo anti-inflammatory effects of taheebo, a water extract from the inner bark of Tabebuia avellanedae, Journal of Ethnopharmacology, Volume 119, Issue 1, 2008, Pages 145-152.🔗 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0378874108003358
- 32: Park JG, Yi YS, Hong YH, Yoo S, Han SY, Kim E, Jeong SG, Aravinthan A, Baik KS, Choi SY, Son YJ, Kim JH, Cho JY. Tabetri™ (Tabebuia avellanedae Ethanol Extract) Ameliorates Osteoarthritis Symptoms Induced by Monoiodoacetate through Its Anti-Inflammatory and Chondroprotective Activities. Mediators Inflamm. 2017;2017:3619879.🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29317792
- 33: Park, H.J., Lee, S.W., Kwon, D. et al. Oral administration of taheebo (Tabebuia avellanedae Lorentz ex Griseb.) water extract prevents DSS-induced colitis in mice by up-regulating type II T helper immune responses. BMC Complement Altern Med 17, 448 (2017).🔗 https://bmccomplementalternmed.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12906-017-1952-4
- 34: Ma S, Yada K, Lee H, Fukuda Y, Iida A, Suzuki K. Taheebo Polyphenols Attenuate Free Fatty Acid-Induced Inflammation in Murine and Human Macrophage Cell Lines As Inhibitor of Cyclooxygenase-2 [published correction appears in Front Nutr. 2018 Jan 30;5:2]. Front Nutr. 2017;4:63. Published 2017 Dec 12. doi:10.3389/fnut.2017.00063🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5733013/
- 35: Suzuki K, et al., (2015) Ingestion of Tabebuia avellanedae (Taheebo) Inhibits Production of Reactive Oxygen Species from Human Peripheral Blood Neutrophils. Int J Food Sci Nutr Diet. S6:001, 1-4.🔗 https://www.researchgate.net/profile/Satoshi_Ohno2/publication/284709885_Ingestion_of_Tabebuia_avellanedae_Taheebo_Inhibits_Production_of_Reactive_Oxygen_Species_from_Human_Peripheral_Blood_Neutrophils/links/5696294f08aeab58a9a59e8f.pdf
- 36: Torsten Böhler, Jochen Nolting, Purevtseren Gurragchaa, Adrian Lupescu, Hans-H. Neumayer, Klemens Budde, Nassim Kamar, Jochen Klupp, Tabebuia avellanedae extracts inhibit IL-2-independent T-lymphocyte activation and proliferation, Transplant Immunology, Volume 18, Issue 4, 2008, Pages 319-323.🔗 https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0966327407001554
- 37: Najima, Shirakawa - IMPROVEMENT IN IMMUNE FUNCTION BY SUPPLEMENT CONTAINED TAHEEBO NAPHTHOQUINONE AND TAHEEBO POLYPHENOL ― A RANDOMIZED PLACEBO-CONTROLLED STUDY ―.🔗 https://www.shinryo-to-shinyaku.com/db/pdf/sin_0053_04_0343.pdf
- 38: Müller K, Sellmer A, Wiegrebe W. Potential antipsoriatic agents: lapacho compounds as potent inhibitors of HaCaT cell growth. J Nat Prod. 1999 Aug;62(8):1134-6.🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10479319
- 39: Park JG, Yi YS, Han SY, et al. Tabetri™ (Tabebuia avellanedae Ethanol Extract) Ameliorates Atopic Dermatitis Symptoms in Mice. Mediators Inflamm. 2018;2018:9079527. Published 2018 Mar 15. doi:10.1155/2018/9079527🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5874978/
- 40: André Twardowschy, Cristina Setim Freitas, Cristiane Hatsuko Baggio, Bárbara Mayer, Ana Cristina dos Santos, Moacir Geraldo Pizzolatti, Aline Alvarez Zacarias, Elide Pereira dos Santos, Michel Fleith Otuki, Maria Consuelo Andrade Marques, Antiulcerogenic activity of bark extract of Tabebuia avellanedae, Lorentz ex Griseb, Journal of Ethnopharmacology, Volume 118, Issue 3, 2008, Pages 455-459.🔗 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0378874108002584
- 41: Pereira IT, Burci LM, da Silva LM, Baggio CH, Heller M, Micke GA, Pizzolatti MG, Marques MC, Werner MF. Antiulcer effect of bark extract of Tabebuia avellanedae: activation of cell proliferation in gastric mucosa during the healing process. Phytother Res. 2013 Jul;27(7):1067-73.🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22969019
- 42: Kim MG, Jeon JH, Lee HS. Larvicidal activity of the active constituent isolated from Tabebuia avellanedae bark and structurally related derivatives against three mosquito species. J Agric Food Chem. 2013 Nov 13;61(45):10741-5.🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24144401
- 43: Teixeira TL, Teixeira SC, da Silva CV, de Souza MA. Potential therapeutic use of herbal extracts in trypanosomiasis. Pathog Glob Health. 2014 Jan;108(1):30-6.🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24548158
- 44: Guerra MO, Mazoni AS, Brandão MA, Peters VM. Interceptive effect of Lapachol in rats. Contraception. 1999 Nov;60(5):305-7.🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10717783
- 45: Block JB, Serpick AA, Miller W, Wiernik PH. Early clinical studies with lapachol (NSC-11905). Cancer Chemother Rep 2. 1974 Dec;4(4):27-8.🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/4614904
- 46: Morrison RK, Brown DE, Oleson JJ, Cooney DA. Oral toxicology studies with lapachol. Toxicol Appl Pharmacol. 1970 Jul;17(1):1-11.🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/4989601
- 47: Pires TC, Dias MI, Calhelha RC, Carvalho AM, Queiroz MJ, Barros L, Ferreira IC. Bioactive Properties of Tabebuia impetiginosa-Based Phytopreparations and Phytoformulations: A Comparison between Extracts and Dietary Supplements. Molecules. 2015 Dec 21;20(12):22863-71.🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26703544
- 48: de Cássia da Silveira E Sá R, de Oliveira Guerra M. Reproductive toxicity of lapachol in adult male Wistar rats submitted to short-term treatment. Phytother Res. 2007 Jul;21(7):658-62.🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17421057