Une peur méconnue
Avoir peur d’aller à l’école ? Devenir allergique au collège ? Pour nombre d’entre nous, parents, enseignants, accompagnateurs, il peut y avoir de la suspicion face au sujet. Est-ce que ça n’est pas tout simplement de la fainéantise ? Est-ce qu’on ne cèderait pas par laxisme aux plaintes d’un enfant qui fait simplement preuve de mauvaise volonté ?
Beaucoup de confusions et de fausses croyances sont encore véhiculées de nos jours par rapport à la phobie scolaire. Dans nos sociétés occidentales, l’école demeure un pilier de la réussite sociale et professionnelle. Pour la large majorité des familles, l'apprentissage est un gage d’insertion et une sécurité pour l’avenir. A la clé, il y a donc l’idée que trouver un travail passe par l’obtention de diplômes. Il en découle une vision plutôt restreinte de l’école et plus globalement des études.
Ce serait le lieu de l’apprentissage ayant pour seule finalité de trouver un métier. Or, on le sait, l’école et plus tard le collège et le lycée, sont avant tout autant de microsociétés qui permettent de grandir au contact de pairs et d’adultes référents. Ce qui se joue dans les journées d’école dépasse largement le cadre scolaire. La socialisation constitue un enjeu important et c’est cet aspect qui forme le lit de ce trouble.
Un enfant aime s'y rendre pour retrouver ses amis, pour jouer, pour apprendre. Même les élèves qui sont vus comme « non scolaires » peuvent prendre plaisir à vivre leurs journées d’école. Même les élèves plus introvertis ou timides peuvent s’épanouir à l’école. Aucun élève n’aime l’idée de ne pas pouvoir y aller à cause d’une peur quelle qu’elle soit, avec la boule au ventre en permanence.
Or, encore trop souvent, en tant qu’adultes nous avons du mal à reconnaître les signes, les symptômes et la parole des élèves souffrant de phobie scolaire. Il est facile de penser qu’un enfant, qui manifeste un refus d'aller à l’école, est simplement incapable de faire face à ses difficultés d’apprentissage, baisse les bras, ou refuse l’effort. Il est facile de penser qu’un enfant mal dans sa peau refuse d’aller au collège parce qu’on se moque de lui… mais qu’en prenant un peu sur lui, il pourrait bien faire un effort et surmonter tout ça.
Or ce trouble ne relève ni d’un caprice ni d’un mal être passager, comme cela peut être le cas à l’adolescence. Un enfant qui développe cette peur a souvent intériorisé bien longtemps sa souffrance avant d’en arriver au point de saturation. Et un jour, il réalise qu’il ne peut plus continuer à se faire du mal en restant seul avec sa peine. Ce cheminement est souvent invisible pour les adultes, voilà pourquoi il est délicat d’entendre sa parole qui jusque-là, ne posait pas de problème particulier. Il est encore plus difficile d’admettre que le refus de l’enfant d'aller à l'école est hors de sa volonté.
Les manifestations et symptômes de la phobie scolaire
Elle s’installe de manière discrète et insidieuse au fil des semaines voire des mois. Des signes de mal être peuvent passer longtemps inaperçus, car les enfants se sentent coupables de ce qu’ils ressentent. Ils s’efforcent de lutter contre leur douleur et de cacher cela aux parents. Ils savent qu’il est impensable de ne plus aller à l’école : c’est obligatoire ! Ils ne se permettent donc pas d’extérioriser sereinement leurs émotions et leurs difficultés.
On peut néanmoins déceler certaines manifestations et symptômes caractéristiques de la phobie sociale et scolaire, au niveau psychique comme somatique. Ces signes peuvent se cumuler.
L’anxiété générée par ce mal-être crée des maux de ventre. Ces fameux maux de ventre, souvent anodins, qui peuvent être attribués à bien d’autres raisons : repas trop vite avalé, règles douloureuses, stress des examens… Ce type de somatisation est l’une des plus fréquentes et des plus difficiles à décoder. Elle est relativement passe-partout et rarement considérée comme un signe d’alerte.
La phobie scolaire une fois installée peut alors déclencher des symptômes plus visibles. Ce sont les nausées ou les vomissements. Ceux-ci apparaissent le soir avant le coucher et surtout le matin avant de partir à l’école, ou bien le midi avant la reprise des cours. Là encore, l’aspect physiologique peut être pris en compte au détriment de l’aspect psychologique, reflet du mal être de l’élève.
Un autre symptôme révélateur : les maux de tête. Elle engendre énormément de tensions qui peuvent se répercuter dans toutes les zones du corps, particulièrement au niveau cérébral. La fatigue s’y rajoute évidemment. A terme, le corps autant que le mental se retrouvent épuisés. L’anxiété peut se décliner également sous forme de troubles du sommeil.
Les habitudes de vie sont elles aussi perturbées. Le sommeil on l’a vu, mais aussi l’appétit, peuvent être modifiés. C’est ainsi qu’il est fréquent que les élèves victimes soient aussi atteints de troubles du comportement alimentaire. C’est une autre façon de somatiser sa souffrance. Avoir un appétit dérégulé au point de mettre sa santé en danger est le signe d’une souffrance profonde.
Encore une fois, comme pour les autres signaux, cela peut se mettre en place insidieusement au fil du temps. Un enfant qui mange moins ou mal, peut trouver mille prétextes pour l’expliquer. Les adultes de l’entourage peuvent aussi facilement croire qu’il s’agit d’un dérèglement passager, parfois mis sur le compte des hormones, des chagrins d’adolescence…
Fragilisé tant sur le plan physique que psychologique, l’enfant atteint de phobie scolaire peut présenter des symptômes plus graves et tomber en dépression. Plus ces manifestations seront restées longtemps en sourdine, plus il y a de risques de développer une dépression. L’absence de soutien, la perte de confiance, l’anxiété usante, sont autant de facteurs qui vont faire le lit de la dépression.
Une phobie sociale peut aussi se développer avec le temps, tant la crainte des contacts avec les autres devient grande. Il va alors redouter au point de se rendre malade chaque moment d’interaction sociale, chaque événement où il doit se mettre en avant en classe.
Le problème est que tant qu’elle n’est pas détectée, il va rester en contact avec le milieu qui lui cause du mal, à savoir l’école. Les symptômes cités vont donc perdurer tant qu’il sera constamment confronté aux déclencheurs de son mal être.
C’est la fréquence de ces signes qui peut alerter l’entourage. De plus, tout changement dans son comportement est à prendre en compte. Est-ce qu’il a le même rythme de vie que d’habitude ? Est-ce qu’il a toujours ses activités de détente ? Est-ce qu’il fréquente ses amis ? Est-ce qu’il manifeste ses émotions de la même façon qu’avant ? Qu’en est-il de ses routines de vie à la maison ?
La qualité du sommeil, la stabilité de l’humeur, le mode de communication sont des paramètres à surveiller. Les variations sont bien sûr normales, mais un changement qui s’installe dans le temps et qui s’intensifie doit alerter sur la santé globale et donc psychique de l’enfant. Cela est d’autant plus vrai si celui-ci ne se plaint pas et semble éviter les discussions.
Des origines et causes variées
Outre les symptômes de la phobie scolaire, quelles sont ses origines et causes ?
Elle peut avoir des causes multiples. Au départ il peut s’agir d’un événement a priori anodin pour l’entourage mais qui a installé un sentiment de peur : une altercation, une moquerie, un échec visible en classe… Celui-ci va se cristalliser dans le mental de l’enfant, lui laissant un réflexe de tension et de malaise face à l’humiliation ressentie.
Ce réflexe est une protection qui va se réactiver à l’école chaque fois qu'il aura l’impression que l’événement douloureux peut se reproduire. Non pris en charge, ce trauma de départ peut avoir pour conséquence de déclencher la peur de façon aléatoire, répétée, de plus en plus fréquente. Les symptômes de la phobie scolaire vont alors se révéler quand l’enfant ne se sentira plus capable d’affronter cette peur au quotidien. Ce trouble aura pris toute la place et il ne sera plus à même de faire comme si tout allait bien.
Il n’y a donc pas une cause à proprement parler mais un faisceau d’origines. Certaines causes se superposent d’ailleurs, ce qui hélas augmente son risque.
En premier lieu, on évoquera le harcèlement. Que ce soit sur place à l’école ou via les réseaux sociaux, il génère un sentiment d’insécurité extrême. La mécanique du harcèlement renforce la peur chez la victime en la menaçant de plus en plus. Dès lors, elle devient le lieu de tous les dangers. Même la salle de classe placée sous l’autorité d’un enseignant ne peut plus être rassurante.
A tout instant, l’enfant harcelé craint des représailles de la part de ses agresseurs. Il vit emmuré dans le silence tant que personne n’a remarqué ce qui se passe ou qu’il n’a pas osé en parler à un adulte. Comment dans ce cas faire autrement que de refuser d’aller à l’école ? Il s’agit d’un simple réflexe de survie.
Le harcèlement lui-même peut trouver sa cause dans la discrimination de l’enfant victime. Les différences de toutes sortes peuvent donner lieu à des moqueries qui peuvent dégénérer à terme en harcèlement puis en phobie scolaire pour l’élève harcelé. Ce n’est pas toujours le cas mais il est bon de garder en tête que le vécu des différences et la perception qu’en ont les autres élèves, constitue un terrain sensible…
A ce titre, les enfants précoces ou surdoués peuvent être pris comme cibles par leurs camarades. Sans parler de harcèlement, il peut être jalousé, ou critiqué, mal compris par les autres de part les spécificités du haut potentiel. Les relations qu’il vit avec les autres élèves de son âge sont en effet empreintes d’un sentiment de décalage.
Au quotidien, aller à l’école n’est donc pas toujours si facile, malgré de grandes capacités d’apprentissage. Si l’aspect socialisation se passe mal, les bonnes notes n’y feront rien : ce qui compte avant tout, c’est de se sentir bien pour pouvoir apprendre sereinement. Les enfants surdoués sont de plus particulièrement sensibles au regard des autres. Par conséquent, les critiques ou les remarques de leurs camarades risquent d’être mal vécues et de laisser des traces qui au fil du temps les dégoûtent littéralement de l’école. On retrouve le même type de vécu pour les enfants avec un TSA (trouble du spectre de l’autisme), qui adoptent des comportements relationnels trop différents au goût de leurs camarades.
Il en va de même pour les élèves ayant des troubles de l’apprentissage (dys), des troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H). Eux aussi en décalage par rapport à leurs camarades du fait de modalités d’apprentissage différentes, ils peuvent se sentir rejetés et isolés.
Ces enfants avec des spécificités sont vite repérés par les autres élèves de leur classe. Leur sensibilité particulière, leur prise en charge différente par l’équipe enseignante, peuvent faire d’eux des cibles idéales. La différence est mal comprise donc sujet de craintes pour les autres élèves qui tendent à se comporter différemment avec l'élève concerné.
A contrario, les problèmes d’apprentissage ne sont pas toujours repérés convenablement et à ce moment, c’est le temps de classe en lui-même qui peut devenir si souffrant que les symptômes de la phobie scolaire se déclenchent à moyen terme : l’élève subit l’échec en se sentant impuissant et non reconnu pour ce qu’il est.
Ainsi, c'est un lieu qui devient alors source de difficultés, non seulement en classe mais aussi dans les interactions avec les pairs, à la récré, à la cantine… Ce qui au départ peut simplement sembler une difficulté passagère à bien vivre ses différences ou affirmer sa personnalité, peut se transformer en anxiété généralisée. Chaque intervention d’un enseignant, chaque échange avec un autre élève, devient un danger potentiel.
Certains enfants ont un tempérament naturellement anxieux. Ils peuvent aussi développer un trouble d’anxiété généralisé. Ce tableau peut donner lieu à un vécu particulièrement perturbant à l’école, étant donné que c’est le lieu où ils passent la majorité de leur temps en semaine. Ce lieu constitue également une grande source de stress quand on souffre d’anxiété.
Comment répondre, comment se comporter pour qu’on ne m’embête pas, pour qu’on ne me remarque pas ? Comment faire pour passer inaperçu plutôt qu’être embêté ou critiqué ? Comment faire pour me faire des amis alors que les autres me montrent qu’ils ne veulent pas de moi ? Voilà quelques-unes des mille questions qui encombrent la tête des enfants souffrant de phobie scolaire et de ses symptômes.
Leur vécu de l’école s’apparente à une lutte constante pour survivre dans un milieu hostile. Seuls, incompris, isolés, ils culpabilisent de se sentir si mal mais leur mutisme les enfonce davantage dans leur mal être. Il n’y a que l’écoute et l’attention perspicace d’un tiers, qui peut les sortir de cet enfer.
Les conséquences sur la famille
Comme bien souvent, il prend sur lui à la manière des adultes. Soit il se plaint et est pris au sérieux, soit il n’ose rien dire et le mal empire.
Dans tous les cas, le temps joue un rôle prépondérant. En effet, l’installation des signes du mal-être, et des symptômes de la phobie scolaire peut déclencher des questions chez les adultes. Les parents peuvent réagir différemment face à ce trouble. Cependant, il se passe souvent beaucoup de temps avant qu’ils mesurent la gravité de la situation. Voir son enfant aller mal sans comprendre pourquoi est bien évidemment angoissant.
Quand les parents comprennent qu’il s’agit véritablement d'un trouble et non d’un caprice ou d’une période de déprime, ils sont grandement déroutés. Que faire ?
Au quotidien, les crises d’angoisse, les vomissements, les somatisations, entraînent de multiples complications dans la vie de famille. C’est ainsi que de nombreux parents enchaînent des consultations pour leur enfant qui va mal physiquement, sans comprendre les vraies raisons de cette peur si ancrée de l’école. En attendant de trouver des interlocuteurs compétents pour recevoir la parole et accompagner, les parents peuvent se retrouver débordés par la situation.
Un enfant qui souffre entraîne malgré lui ses parents dans une autre souffrance, celle des parents désarmés… et sous tension. Le stress s’installe aussi dans la famille qui fait tout son possible pour le soulager, au prix de la sérénité de la cellule familiale. Les parents peuvent en venir au conflit au sein du couple, car malheureusement chacun essaie avec son propre vécu de faire face à la situation.
L’un peut sembler dramatiser la situation, tandis que l’autre aura tendance à relativiser exagérément. Difficile d’y voir clair et de prendre la mesure du mal être sans y associer de la tristesse, de la colère, de la peur… Il va sans dire que l’incompréhension, si elle existe, entre parents et enfant phobique peut aussi fragiliser le lien. Ce risque est accru durant la période de souffrance silencieuse, avant que les mots soient mis sur le mal qui le ronge.
La phobie scolaire, ainsi que ses manifestation et symptômes, met en danger tout l’écosystème familial. Quand il devient indispensable de le déscolariser, les parents peuvent se sentir encore plus coupables : ils n’ont pas réussi à faire en sorte qu'il ait la même scolarité que les autres…
Les conséquences à l'école
Du côté de l’école, collège ou lycée, comment les enseignants réagissent-ils au mal être d’un élève victime de ce trouble ? Là encore, l’isolement de l’enfant prédomine.
Il demeure généralement mal compris par le milieu enseignant, malgré l’avancée de la sensibilisation. Comme les parents, les enseignants peuvent remettre en cause la motivation de l’élève et penser que ce refus d’aller à l’école est une mascarade. Dans le pire des cas, l’élève devient un paria et se trouve discriminé par ses enseignants. Cette réaction de déni cache souvent un autre ressenti.
Les professeurs peuvent en effet le vivre comme un constat d’échec : ils n’ont pas réussi à faire en sorte que l’élève ait envie de venir apprendre, ni qu’il se sente bien à l’école. Le plus souvent, les enseignants sont surtout désemparés, car mal équipés pour savoir comment considérer ce problème et quoi faire pour aider l’élève. Le dialogue école-famille est bien sûr indispensable pour faciliter un éventuel retour de l’élève dans l’établissement. Cela reste très délicat. Les uns comme les autres ont alors besoin d’un tiers médiateur pour véhiculer la parole de l’élève en souffrance.
Après avoir vu les causes, symptômes et conséquences de la phobie scolaire, quelle prise en charge peut être envisagée ?
Traitement et prise en charge
L’écoute active et bienveillante est le pilier de la prévention. Ceci est valable pour l’entourage proche, comme pour les équipes éducatives. Etre attentif à la façon dont l’élève évolue, dans sa façon de s’exprimer, de travailler, de réagir : voilà une première clé qui permet de détecter d’éventuels signaux de mal-être.
Quand la phobie scolaire est déjà installée, la famille doit impérativement chercher de l’aide à l’extérieur, pour qu'il se sente compris et soutenu au plus vite. La consultation d’un thérapeute sensibilisé au sujet est évidemment recommandée.
Concrètement, un élève phobique scolaire aura besoin de justificatifs d’absence : comment trouver un médecin compréhensif ? Et comment procéder à une déscolarisation si besoin est ? Là encore, il peut être long et compliqué de trouver des interlocuteurs adaptés.
Passer par des associations de parents concernés par le problème de la phobie scolaire et ses symptômes est une bonne piste. Non seulement les associations peuvent donner des références de médecins ou de psychologues sensibilisés au problème, mais elles peuvent aussi fournir un lieu d’écoute et d’échange. Pour les enfants comme pour les parents, pouvoir retrouver des personnes vivant la même chose constitue un soulagement incomparable.
Briser l’isolement est possible, pour cela il faut réagir vite et ne pas culpabiliser de ne pas réussir à « sauver » son enfant par soi-même. Il s'agit d'un mal profond dont on sort en étant bien entouré. Parler déculpabilise, restaure l’estime de soi. Rencontrer d’autres familles aide à se sentir plus fort et redonne l’espoir de retrouver le chemin de l’école un jour, avec plus de confiance.
Le chemin peut être long, c’est une résilience qui se construit tranquillement. Rien ne sert de forcer un retour anticipé en classe, cela ne pourrait que réactiver la peur au détriment des efforts fournis. L’enfant peut avec le temps sentir s’il est capable de simplement remettre les pieds aux abords de l’établissement, ou bien de suivre quelques heures de cours, ou davantage. Un planning aménagé avec la collaboration pleine et entière de l’équipe enseignante et médicale doit servir à ce que l’élève reprenne progressivement sa place, en douceur et à son rythme.
La phobie scolaire, ses manifestations et ses symptômes, est une problématique encore taboue au sein de l’institution éducative. En parler, échanger, sont des moyens concrets et efficaces pour lutter contre l’isolement des enfants et des familles victime de cette peur.
L’école est le lieu où l’on apprend, où l’on grandi, où l’on vit des moments importants de sa vie. Tout doit être fait pour rendre ce lieu aussi sécure et épanouissant que possible. Il est de la responsabilité des adultes de rester attentif à la parole et aux comportements des élèves, pour ne pas minimiser leur mal être. Se sensibiliser à ce problème c’est aussi se responsabiliser pour faire en sorte que chaque enfant puisse vivre une belle scolarité.
Questions fréquentes
Qu'est-ce que la phobie scolaire ?
Il s'agit d'un mal-être ressenti par un élève, lorsqu'il doit se rendre à l'école.
Quelles sont ses manifestations ?
- Anxiété, maux de tête
- Maux de ventre, nausées, vomissements
- Troubles du sommeil
- Troubles du comportement alimentaire
- Dépression
Phobie scolaire : que faire ?
- Écoute active et bienveillance
- Consulter un thérapeute
- Passer par une association