Quelles sont les causes du cancer ?

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Lorsque le diagnostic tombe, très souvent les mêmes interrogations reviennent : pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’ai fait pour avoir cette maladie ? Est-ce à cause de mes gènes ?... Les questions sont en effet multiples et beaucoup restent sans réponse. Toutefois, on sait désormais que de nombreux paramètres entrent en jeu dans sa formation. L'impact environnemental, l’hygiène de vie, le stress ou encore la sédentarité sont particulièrement importants. Enfin, les carences en vitamines et en minéraux peuvent toutefois précipiter son apparition et accentuer sa gravité. Découverte des causes du cancer.

Caractéristiques

Le tabagisme, une des causes du cancer.

Cette maladie est provoquée par une lésion qui se produit sur un gène. Ce dernier, désormais porteur d’une mutation, peut alors générer une cellule cancéreuse, capable de se multiplier à l’infini en échappant aux règles auxquelles elle est normalement. Ces mutations génétiques peuvent se produire dans trois cas : le premier lorsque nous vieillissons. Chaque cellule obéit à un cycle précis, puis meurt avant d’être remplacée par une nouvelle cellule. L’ADN - et donc les gènes - sont copiés assez fidèlement. Il existe toutefois certaines erreurs dans les copies appelées « mutations ».

Ainsi, plus on vieillit et plus le nombre de cellules remplacées augmentent et plus le risque d’erreur augmente. C’est la raison pour laquelle leur fréquence s’accroit avec l’âge. D’autres cas de mutations sont observés quand l’ADN est abîmé par l’exposition à un rayonnement (X, soleil) ou à un toxique. Enfin, on peut hériter d’un gène muté de ses parents et qui se transmet alors à plusieurs membres de la famille.

Le cancer est-il héréditaire ? Causes génétiques

Ces mutations génétiques sont le plus souvent des mutations familiales en raison de la présence d’un ou plusieurs gènes responsables. L’un des cas les plus célèbres est celui d’Angelina Jolie, porteuse de la mutation BRCA 1 qui a décidé de subir en 2013, une double mastectomie, afin de se protéger du cancer du sein. BRCA 1 et BRCA 2 sont des gènes qui ont un rôle suppresseur de tumeur, c’est-à-dire qu’ils ont des fonctions dans les processus de réparation des tumeurs du sein et de l’ovaire1. Quand ces gènes sont mutés, ils ne peuvent plus remplir leur rôle, ce qui augmente le risque des femmes porteuses de cette mutation, de déclencher cette maladie (entre 45 et 65%). C’est ce qu’a montré une méta-analyse portant sur 22 études incluant 8139 patientes concernées2.

De plus, ces deux mutations augmentent également le risque d’autres cancers (augmentation du risque pour celui de la prostate chez les hommes atteints, ainsi que du pancréas3). La mutation BRCA1 se retrouve chez 1 personne sur 300, la BRCA2 chez 1 personne sur 8004 et cette mutation est présente chez 2% des juifs ashkénazes5.

Un autre cancer lié à des causes génétiques est le rétinoblastome. C’est une tumeur qui se développe au niveau d’un ou des deux yeux et qui survient chez les jeunes enfants (90% des cas avant 3 ans). La mutation de la protéine RB en est responsable. Ainsi, chez les patients porteurs sur les deux copies du gène, paternelle et maternelle, 90% des personnes atteintes de cette mutation développent la maladie. La protéine RB, à l’instar du gène BRCA1 et BRCA2 a un rôle dans la suppression des tumeurs en bloquant le cycle de la cellule et en l’empêchant donc d’avoir un développement anarchique6. Le rétinoblastome est une maladie qui peut être guérie si la prise en charge est précoce. Il est alors même possible de conserver l’œil atteint. Sinon, il peut rapidement devenir métastatique est aboutir au décès de la personne atteinte. 

La PAF ou Polypose Adénomateuse Familiale est aussi une maladie héréditaire provoquée par la mutation du gène APC7. Cette mutation provoque l’apparition de polypes au niveau du colon de façon très précoce. Ces polypes finissent par devenir cancéreux, ce qui arrive autour des 40 ans en général, et chez toutes les personnes atteintes de la mutation génétique. La surveillance des personnes porteuses doit donc être précoce, débutant avant 15 ans et peut aboutir à la colectomie, c’est-à-dire l’exérèse du colon quand la polypose est importante. C’est une intervention particulièrement lourde, avec des conséquences tout aussi lourdes et qui ne garantit pas la non-survenue de polypes au niveau de la partie terminale de l’intestin grêle ou iléon.

L'impact environnemental

Les causes environnementales sont nombreuses elles-aussi quant à la survenue d'un cancer. Le rôle du tabac, de l’amiante, de l’alcool sont connus depuis longtemps.

Le tabac

On se souvient tous de ces films dans les années 60 ou 70 où tous les acteurs avait une cigarette aux lèvres, où les scènes de film baignaient dans une fumée quasi opaque. Ce sont des choses que nous ne voyons désormais plus, le tabac ayant montré qu’il avait un pouvoir hautement cancérigène. Il est même devenu la première cause de cancer dans le monde et le premier facteur de risque pour celui du poumon avec un risque multiplié par 10 à 15 chez le fumeur8. Par ailleurs, il est redouté en raison de son mauvais pronostic (le taux de survie à 5 ans est de 10%9). Cependant, l'usage du tabac n'est pas le seul facteur de risque.

On dénombre ainsi celui de la vessie10, de l’œsophage, de l’estomac, du foie, du pancréas et ORL. Les analyses chimiques de la fumée de cigarette montrent en effet la présence de très nombreuses substances cancérigènes et mutagènes, telles que des goudrons, des métaux lourds (cadmium, nickel, plomb…), des produits radioactifs ou encore des radicaux libres (hydroquinones, peroxydes). De plus, il est ajouté au tabac de très nombreux additifs, qui peuvent représenter jusqu’à 10% du poids de la cigarette et qui augmentent le nombre et la quantité de produits cancérigènes. Une autre question peut alors se poser : quid de la cigarette électronique ?

L'alcool

L'association entre consommation d’alcool et les troubles de la sphère ORL est connue depuis longtemps en raison de ses effets délétères sur les muqueuses ORL. Mais petit à petit, on découvre que l’alcool est aussi une des causes environnementales du cancer du sein, du pancréas et du poumon bien que les mécanismes ne sont pas encore clairement élucidés. Toutefois, l’un de ces métabolites, l’acétaldéhyde, a montré qu’il augmentait les concentrations d’œstrogènes (dont l’excès est impliqué dans celui du sein), un rôle de solvant des substances cancérigènes du tabac, augmentant ainsi leur toxicité, ou encore en accroissant la quantité de radicaux libres11. De plus, l’alcool épuise les réserves en S-adénosylméthionine, une molécule ayant un rôle très important dans la méthylation de l’ADN qui un rôle protecteur essentiel contre sa survenue12.

L'amiante

Les dangers de l’amiante sont connus dès l’Antiquité puisqu’un écrit de Pline l’Ancien, écrivain du 1er siècle, le mentionnait en évoquant les esclaves chargés de son exploitation. Au IXème siècle, Charlemagne intriguait ses invités en jetant des nappes d’amiante dans le feu pour les nettoyer13. Il faut dire que le matériau résiste particulièrement bien en feu, ce qui en fait un excellent isolant thermique. Il est donc largement présent dans nos habitations sous forme de tôles ondulées, de bacs à fleurs, d’isolation pour les tuyaux de chauffage, ou encore d’isolation pour les bâtiments.

Malheureusement, l’amiante est dangereuse. Ses fibres, une fois inhalées, se logent profondément dans les poumons et peuvent provoquer le mésothéliome, un cancer de la plèvre ou du péritoine, de particulièrement mauvais pronostic. Depuis 1997, son usage est interdit mais de nombreux bâtiments en sont encore pourvus. Entre 1995 et 2009, on estime, selon les données de l’INVS, que 25 000 à 36 000 décès sont dus à un mésothéliome.

L'excès du soleil

L’exposition au soleil, si elle est synonyme de vacances, de plaisir, de bien-être n’est pas sans danger. En effet, si les UVB entraînent des brûlures de la peau, ils sont comme les UVA mutagènes et peuvent dès lors provoquer l’apparition de plusieurs types de maladies cancéreuses dont les carcinomes cutanés basocellulaires ou spinocellulaires, pour qui les réponses thérapeutiques sont particulièrement efficaces

En revanche, les mélanomes, liés à l’exposition au soleil, sont beaucoup plus dangereux. Ces lésions pigmentées se développent sur la peau ou encore à partir d’un grain de beauté (15 à 20% des cas). Ils ne représentent que 1% des cancers de la peau, mais s’ils ne sont pas détectés et enlevés précocement, ils peuvent rapidement devenir incontrôlables et entrainer le décès du malade. Or le mélanome n’a cessé de progresser en nombre de cas puisque l’on estime que son incidence est multipliée par deux tous les 10 ans depuis 50 ans14.

Rayonnements ionisants

L’homme est depuis longtemps exposé à des rayonnements ionisants naturels comme le radon par exemple, mais il existe aussi des sources artificielles : certains dispositifs médicaux (radiographie, scanner, radiothérapie) ou encore des accidents industriels (Tchernobyl, Fukushima). Si les rayonnements ionisants sont utilisés pour leur efficacité contre les cellules cancéreuses (radiothérapie), il n’en reste pas moins qu’ils représentent un danger lorsque l’organisme y est trop souvent exposé. Ces effets peuvent être à très long terme et être une des causes de cancer. Les rayonnements provoquent, en effet, des ionisations, c’est-à-dire des blessures cellulaires, et en particulier au niveau de l’ADN. Si ce dernier ne se répare pas convenablement, il peut alors donner naissance à une cellule cancéreuse. Et plus l’exposition est importante, et plus le risque croit15.

Pollution atmosphérique

L’atmosphère est désormais chargée de substances qui ont montré qu’elles pouvaient être délétères pour la santé telles que l’ozone, les nano-particules, le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone ou encore le plomb16.

Leur rôle est reconnu dans la mortalité respiratoire et cardiovasculaire ainsi que le montre cette étude réalisée aux Pays Bas17. Une autre étude faite en Thaïlande montre qu’il existe une corrélation entre pollution de l’air ambiant et l’incidence de cancer du côlon (augmentation de près de 15%)18.

Causes alimentaires

L’alimentation est essentielle pour maintenir une santé optimale. Or le régime occidental qui apporte trop de sucres raffinés, d’acides gras saturés et trans, et trop peu de fibres, de micronutriments et de polyphénols est à cet égard plutôt délétère, comme le montre cet article : Quels sont les aliments anti-cancer ?

Ce régime occidental peut ainsi expliquer l’augmentation des pathologies dites « de civilisation ». C’est en tout cas ce que montre une méta-analyse portant sur 69 études étudiant le lien entre apports alimentaires, concentrations sanguines d’antioxydants (vitamine C, caroténoïdes, lutéines, lycopène, vitamine E) et pathologies. La conclusion est qu'une concentration sanguine pauvre en antioxydants est une des causes du cancer19.

C’est ce que prouve une autre étude faite sur une cohorte de 58 000 japonais20, effectuée entre 1988 et 2009 où des apports élevés en antioxydants et en vitamines diminuent le risque de mortalité toutes causes confondues. Il existe de nombreuses plantes anti-cancer riches en ces nutriments et composés actifs.
Nombre d’aliments ont ainsi montré avoir des propriétés anticancéreuses comme les poissons gras riches en oméga-3, qui préviennent le cancer du sein ainsi que le prouve cette étude asiatique21, ou encore les effets de l’huile d’olive ou de la pomme dans celui du côlon22.

Les crucifères dont les choux, grâce à leur richesse en sulforaphane, ont montré qu’ils pouvaient non seulement prévenir cette maladie mais aussi être efficaces contre les cellules cancéreuses23. Ainsi les pousses de brocoli sont capables de retarder sa formation et de diminuer sa gravité.

Inflammation et microbiote

L’inflammation joue un rôle déterminant dans sa survenue. Le professeur Mantovani, immunologiste italien, indique que l’inflammation est la septième caractéristique de cette maladie ; c'est une des causes du cancer. Cela signifie que ce dernier ne peut se développer que dans un environnement inflammatoire propice à la survie des cellules malignes, la mise en place d’un réseau sanguin dédié à la nutrition de la tumeur ou angiogénèse, ainsi qu’à prolifération des métastases24.

Or l’inflammation est présente dans de très nombreuses situations comme un régime trop riche en acides gras saturés, en oméga-6, une flore intestinale déséquilibrée, une importante perméabilité intestinale, un régime trop riche en sucres provoquant une résistance à l’insuline, cette dernière aggravant l’inflammation… Enfin, la flore intestinale ou microbiote joue un rôle important dans sa pathogénèse. C’est quelque chose de connu pour le cancer colorectal. L’explication la plus couramment retenue est que les bactéries pathogènes génèrent des toxines qui vont aggraver les processus pro-inflammatoires impliquées dans la carcinogénèse mais aussi dans la prolifération. En outre le microbiote intestinal a un rôle dans la réponse immunitaire face à cette maladie et peut influencer l’efficacité des chimiothérapies ou encore de l’immunothérapie. Le microbiote est donc en train de devenir un acteur majeur pour lutter contre cette pathologie25.

Hygiène de vie

La sédentarité est sans nulle doute l’une des conséquences de notre mode de vie. Désormais les êtres humains travaillent derrière des ordinateurs, immobiles et passent beaucoup de temps assis, sans quasiment aucune activité physique. Cette sédentarité est accusée de nombreux maux ; ce serait notamment l'une des causes de survenue du cancer.

C’est ce qu’a montré un rapport de l’American College of Sports Medicine paru en 2019 où l’activité physique joue un rôle important dans sa prévention mais aussi dans l’amélioration de la survie des patients26. Ce rapport n’est bien entendu pas isolé et les preuves s’accumulent désormais. En effet l’activité physique permet de faire baisser la résistance à l’insuline, l’inflammation, le stress oxydatif, et le stress psychique. Toutes les activités physiques sont bénéfiques qu’elles soient de loisirs, professionnelles, qu’il s’agisse de marche, de natation ou encore d’activités de renforcement musculaire. On estime qu’environ une heure d’activité physique modérée par jour a une action préventive, à la condition que cette activité soit régulière. C’est particulièrement vrai pour les cancers du côlon, du sein, de la vessie, de l’œsophage et de l'estomac27.

Stress

Le stress psychologique est aussi un autre facteur qui peut entrer en compte dans sa survenue. Ce dernier a en effet un impact sur nombre de systèmes comme le microbiote, la glycémie ou encore l’inflammation. Et en effet, certaines études suggèrent que le stress et les facteurs psychosociaux ont un impact sur son apparition mais aussi sur son taux de survie plus faible. Des analyses spécifiques l’ont montré en particulier sur les cancers du sein, du poumon, de la tête et du cou28.

Le stress, enfin, a montré qu’il pouvait dégrader la réponse immunitaire d’une personne. Ainsi très souvent, dans les mois précédents l’apparition d’une lésion cancéreuse, les malades décrivent avoir reçu un choc tel que le décès d’un proche, un licenciement ou un divorce

L'apparition du cancer est donc influencée par de nombreux paramètres et si les causes génétiques existent, elles ne sont pas forcément les plus nombreuses. Notre environnement, la manière dont on mange, la façon dont on gère le stress et les émotions ont un impact particulièrement important dans sa prévention. Ainsi, une alimentation riche en fibres et en antioxydants, une flore intestinale riche et en bonne santé, une activité physique modérée mais régulière sont autant de paramètres sur lesquels on peut agir pour conserver un état de santé optimal et réduire son apparition.


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Catherine Crapoulet

Naturopathe et formatrice en naturopathie. Diplôme Universitaire de diététique, nutrithérapie et nutraceutique. Diplôme de manipulatrice en radiologie. Consulte à Paris 8ème.