Quels sont les aliments anti-cancer ?

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Un régime alimentaire adapté peut être intéressant pour prévenir cette maladie. Quels sont les aliments anti-cancer ? Quels sont ceux qu'il faut absolument éviter ? Découvrez tout ce que vous devez savoir à ce sujet.

Présentation

Fruits et légumes, des aliments anti-cancer.

Le cancer est une maladie de la cellule qui échappe aux règles auxquelles elle est soumise d’ordinaire. Les conséquences en sont que la cellule se multiplie à l’infini, envahit les tissus adjacents pour gagner l’ensemble de l’organisme sous forme de métastases. Dès 1981, Doll et Peto montraient dans une étude que 30 à 35% des décès par cancer aux États-Unis étaient liés à l’alimentation1‌. Ce chiffre pouvait monter jusqu’à 70% dans le cas du cancer colorectal. En effet nous ingérons sans le savoir de nombreuses substances qui sont reconnues comme cancérigènes telles que les nitrates, les nitrosamines, les pesticides, les métaux lourds ou encore les dioxines.

On retrouve ces composés en très faibles quantités dans les produits industriels, les additifs alimentaires ou nous les fabriquons par certains modes de cuisson. Il faut ajouter à cela que nos aliments sont devenus pauvres en nutriments tels que vitamines, minéraux ou polyphénols. Or ces derniers ont un rôle anticancéreux qui n’est plus à démontrer. Mais comment se repérer et éliminer de notre alimentation toutes ces substances délétères ? Surtout quand elles font partie de notre quotidien et font l’objet de publicités incessantes, que ce soit à la télévision, dans les journaux ou encore sur les réseaux sociaux, donnant l’impression qu’elles sont parfaitement inoffensives. Découverte des aliments anti-cancer et de ceux à éviter.

Quelles sont les denrées à limiter et à éviter ?

Tout d’abord, il est important de les connaître, souvent courants, ils ont une part de responsabilité dans l’apparition de cette maladie.

Les acides gras saturés

Les acides gras saturés ne possèdent pas, au niveau de leur molécule, de double liaison, ce qui leur confère une grande rigidité, en particulier lorsque ceux-ci se trouvent enchâssés dans les membranes lipidiques de nos cellules. Cette rigidité des acides gras a été dénoncée dans de nombreuses pathologies, favorisant en particulier les maladies cardiovasculaires. De plus, il a été montré que l’excès d’acides gras saturés augmente de façon très importante l’inflammation de l’organisme1.

Or l’inflammation est directement impliquée dans la maladie cancéreuse ; il peut s'agir d'une des causes du cancer. Ainsi, des études montrent qu’un excès de graisses saturées a un impact négatif dans le cancer du sein2 et accroit l’agressivité de celui de la prostate3.

Or ces acides gras saturés se retrouvent en quantité importante, dans la viande, les produits laitiers, les viennoiseries, les plats cuisinés, ainsi que dans l’huile de palme et l’huile de coco… Ainsi, ils ne peuvent pas être considérés comme des aliments anti-cancer. Ils sont très couramment utilisés par l’industrie agro-alimentaire car ils sont très stables, ne rancissent pas facilement, sont solides à température ambiante et peuvent supporter des cuissons à haute température sans être dénaturés. S’il ne s’agit pas de les ôter tout à fait de notre alimentation, car ils sont nécessaires à l’organisme, il faut néanmoins limiter leur consommation.

Les acides gras trans

Les acides gras trans existent sous deux formes : une forme naturelle que l’on trouve dans les produits laitiers ; elle n'a pas d'impact négatif sur la santé. La seconde forme est quant à elle obtenue de façon industrielle.

Pour que les acides gras trans se forment, une huile végétale polyinsaturée, comme l’huile de tournesol par exemple ou l’huile de colza, est chauffée à 200°C, sous pression, et de l’hydrogène est ajouté. La réaction nécessite un catalyseur comme le nickel par exemple. Ce procédé inventé en 1902 possède plusieurs intérêts, dont celui de rendre les huiles solides à température ambiante. Elles deviennent aussi moins sujettes au rancissement, améliorant de fait la conservation des aliments.

De plus, les huiles ainsi obtenues sont beaucoup moins chères. Malheureusement, les acides gras trans ont montré qu’ils étaient impliqués dans la survenue de pathologies coronariennes, ainsi que dans la mortalité toutes causes confondues4. Enfin, de nombreuses études suggèrent une relation étroite entre consommation d’acide gras trans et l'apparition de cellules cancéreuses au niveau du sein56.

Excès de viandes rouges

Nous mangeons de plus en plus de viandes, et en particulier de viandes rouges. Ainsi une étude portant sur au moins six cohortes de personnes montre que la consommation de 100 grammes de viande rouge par jour augmente le risque de cancers du sein (11%), colorectal (17%) et de la prostate (19%)7.

Il est à noter que la viande rouge est riche en acides gras saturés et riche en fer, qui est pro-inflammatoire lorsqu’il est en excès. De plus, la cuisson excessive, à de trop fortes températures ou encore au barbecue peut générer des molécules de Maillard et d’autres composés comme l’acroléine et l’acrylamide qui ont été impliqués dans le cellules cancéreuses de la prostate, de l’endomètre, des ovaires, du pancréas et du rein8.

Ce ne sont donc pas des aliments anti-cancer.

Excès d’oméga-6

Les oméga-6 sont des acides gras polyinsaturés que l’on retrouve dans certaines huiles comme le tournesol, le soja, ou encore l’arachide sous forme d’acide linoléique. On les retrouve aussi dans la viande, les produits laitiers ou encore les œufs de poule nourris au maïs sous forme d’acide arachidonique. Si ce dernier est nécessaire pour ajuster la réponse inflammatoire aux agressions auxquelles l’organisme est soumis, il ne doit toutefois pas être consommé en trop grande quantité ce qui risque alors de rendre cette réponse beaucoup trop violente, et plus encore si la consommation d’oméga-3 est faible, ces derniers contrebalançant les effets inflammatoires des oméga-6. Or, l’inflammation – quand elle est trop importante – joue un rôle important dans la maladie cancéreuse.

Excès de sel

Le sel est très présent dans notre alimentation. Il a été utilisé tout d’abord dans l’alimentation humaine en raison de ses propriétés de conservation des aliments. De plus, le sel est un excellent exhausteur de goût et permet de donner aux aliments de la saveur, ce qui est très intéressant pour l’industrie agro-alimentaire. On le retrouve ainsi dans de nombreux aliments tels que les fromages, les plats cuisinés, les conserves, certains desserts.

On le retrouve aussi dans la charcuterie sous forme de sel nitrité, utilisé comme conservateur, dont le rôle dans le cancer colorectal a été prouvé. Les charcuteries ne sont pas considérées comme des aliments anti-cancer. En effet, le sel nitrité est décomposé dans l’organisme sous forme de nitrosamines, substances particulièrement cancérigènes. Or, notre consommation de sel a explosé sans même que l’on s’en rende compte, augmentant de fait les risques de maladies cardiovasculaires, d’obésité, d’hypertension artérielle, de troubles digestifs, comme le montre une méta-analyse réalisée par Lanfranco et al9.

Le sucre

Il s’agit bien entendu de sucre raffiné, celui que l’on retrouve un peu partout dans notre alimentation : soda, viennoiseries, pâtisseries mais aussi plats cuisinés ou encore charcuterie. La consommation de sucre n’a cessé d’augmenter ces trente dernières années. C’est en effet un ingrédient peu cher, doté de propriétés de conservation, appétant et particulièrement addictif. Or le sucre est le carburant préféré des cellules cancéreuses. De plus, les excès de sucre génèrent des taux importants d’insuline, ce qui augmente l’inflammation et donc le terrain propice au développement de cette maladie. Il est donc nécessaire de limiter sa consommation au maximum.

Additifs alimentaires

Les additifs alimentaires sont ajoutés par l’industrie agroalimentaire pour permettre aux aliments de mieux se conserver, d’avoir une texture particulière, un goût qui convienne aux consommateurs ou encore une couleur définie. Toutes ces substances sont le plus souvent chimiques. Certaines sont inoffensives comme la curcumine qui est un colorant, les glycosides de steviol, un édulcorant, ou encore la cire de carnauba, un antiagglomérant.

D’autres sont en revanche beaucoup plus problématiques comme l’indigotine (E132), l’acésulfame-K (E950) un édulcorant présent dans de nombreux sodas light, ou encore le nitrite de sodium (E250) retrouvé dans de nombreuses charcuteries. Certains sont possiblement cancérigènes et ne sont pas des aliments anti-cancer ; ils ne devraient pas être consommés. Il existe malheureusement de nombreuses controverses qui ne permettent pas de statuer définitivement sur ces substances10. Mais la prudence est de mise.

Ainsi, un régime anti-cancer doit limiter les acides gras saturés, les acides gras trans, les viandes, les additifs alimentaires ainsi que les excès de sel et de sucre. Il doit alors être composé de végétaux, de fibres, riches en huile mono et polyinsaturés oméga-3. Il doit être le plus anti-inflammatoire possible.

Quels sont les aliments anti-cancer à favoriser ?

Fruits et légumes

Les fruits et les légumes sont riches en vitamines, en minéraux, en fibres ainsi qu’en polyphénols, ces substances fabriquées par les végétaux aux nombreuses propriétés antioxydantes, antiinflammatoires, antibactériennes, antivirales, etc… De nombreuses études montrent ainsi que les personnes ayant un régime végétarien ont moins de risque de souffrir de cette maladie11.

En effet, les fruits et légumes contiennent de nombreuses substances anticancéreuses ; ce sont des aliments anti-cancérigènes. En effet, le sulphoraphane du brocoli a prouvé son intérêt dans les cellules cancéreuses touchant la sphère ORL, du sein et de la vessie12. Ces substances sont également intéressantes : la curcumine du curcuma, les anthocyanes des fruits rouges, la quercétine des pommes, la bromélaïne de l’ananas, etc.

Fibres

Enfin, les fruits et les légumes sont particulièrement riches en fibres que l’on trouve aussi dans les légumineuses et les céréales complètes. Outre leurs effets bénéfiques sur le microbiote intestinal et sur le transit, les fibres sont reconnues comme des aliments anti-cancer. Les études montrent en effet qu’un apport suffisant de fibres (au moins 30 grammes par jour) permet de prévenir celui du sein, de l’endomètre, de l’ovaire ou encore colorectal13.

Les caroténoïdes

Ces composés se retrouvent dans les fruits et les légumes comme le bêta-carotène des carottes, de la mangue, du melon mais aussi dans certains légumes à feuille, la lutéine que l’on retrouve dans les choux, les épinards, les haricots verts et la zéaxanthine et l’astaxanthine, pigments que l’on retrouve chez certains crustacés…

De nombreuses études ont montré que tous ces composés ont une action anticancéreuse et qu’il était donc important d’en consommer très régulièrement. Le lycopène est par exemple un caroténoïde que l’on retrouve en particulier dans la tomate. Or le lycopène a montré qu’il était actif sur le cancer de la prostate chez les hommes14, dès lors qu’il mangeait deux fois par semaines de la sauce tomate. En effet, le lycopène est beaucoup plus assimilable dans la sauce tomate ou encore le concentré de tomates, plutôt que dans les tomates crues.

Le curcuma

Le curcuma est désormais connu de tous pour ses vertus anti-inflammatoires. Parmi ses composés, on parle surtout de la curcumine. Cette dernière possède des effets anticancéreux importants, inhibant la prolifération de cellules cancéreuses et leur capacité à faire des métastases. Il a été montré dans plusieurs études que le curcuma inhibait une des voies de signalisation de l’inflammation et donc de la cancérisation : le NFkB15.

Le problème du curcuma est qu’il est faiblement assimilable par l’intestin et doit être consommé avec du gras en raison de son caractère lipophile. Toutefois la forme liposomale semble être prometteuse afin de pouvoir bénéficier pleinement des propriétés anticancéreuses du curcuma16.

L'huile d'olive

Cette dernière est riche en acide gras oméga-9, l’acide oléique, mais elle contient aussi de très nombreux polyphénols tels l’hydroxytyrosol. Dans une étude in-vitro, il a montré qu’il pouvait inhiber les cellules du cancer du sein17. Elle fait partie des aliments anti-cancer.

Dans une méta-analyse pratiquée sur 38 études entre 1990 et 2011, prenant en compte près de 39000 personne, il a été montré que les personnes qui consommaient les plus grandes quantités d’huile d’olive avaient la probabilité la plus faible de souffrir de cette maladie18.

L'ail

Les alliacées tels que l’ail, l’oignon, le poireau sont riches en composés soufrés qui ont montré qu’ils étaient capables de réduire les nitrosamines, ces composés cancérigènes issus du sel nitrité. De plus, leur consommation régulière a montré que cela pouvait prévenir son apparition, en inhibant les radicaux libres et en inactivant certains carcinogènes19.

Le thé

Les épicatéchines de thé vert ou EGCG ainsi que leurs phytooestrogènes (génistéine et daïdzéine) du thé ont montré leurs effets bénéfiques contre ceux du sein et de la prostate20.

Toutefois, pour bénéficier des bienfaits du thé, il est nécessaire de le consommer vert. En effet, le thé noir a été fermenté, ce qui lui enlève une grande partie de ces polyphénols. Enfin, certains thés sont plus riches en polyphénols tels que le thé Sencha, et surtout le thé Matcha. Certains travaux montrent que ce dernier est capable d’inhiber la prolifération des cellules souches cancéreuses pour celui du sein21. Toutefois, pour pouvoir bénéficier de tous les bienfaits du thé vert, il est nécessaire de le boire bio, de le faire infuser longuement (au moins 8 minutes) et d’en boire au moins 6 tasses par jour.
Le thé vert, issu de la plante Camellia Sinensis, fait partie des plantes anti-cancer.

Les champignons

En Asie, les champignons sont utilisés depuis fort longtemps pour leurs bienfaits. Le shiitake, le maitake, le reishi sont réputés pour être des aliments anti-cancer et permettent de renforcer le système immunitaire.

Ainsi il a été montré que le maitake, dans un module murin, pouvait bloquer la cancérisation de cellules mammaires22. Dans une autre étude effectuées sur 3117 patients sur 12 années, il a été monté que le shiitake sous forme injectée pouvait constituer un traitement chimiothérapique pour celui du poumon23. En tout état de cause, il est aisé d’ajouter dans son alimentation des champignons, qu’il s’agisse de shiitake que l’on trouve désormais aisément, de pleurotes ou encore de champignon portebello.

Les omégas-3

Ces acides gras se retrouvent dans les huiles de lin, de cameline, de colza sous forme d’acide alpha-linoléique. Ils doivent ensuite être transformés en composés actifs, EPA et DHA afin que l’on puisse bénéficier de leurs bienfaits. C’est une étape cruciale qui peut être compromise en présence d’un excès d’oméga-6, de gras trans, de stress ou encore chez la personne âgée.

En effet, l’enzyme qui permet la conversion de l’acide alpha-linoléique en EPA et DHA est particulièrement fragile. C’est la raison pour laquelle il est important de consommer du poisson gras tels que les sardines, les harengs ou encore les maquereaux. En revanche, on évitera les gros poissons prédateurs tels que le thon ou encore l’espadon qui contiennent désormais de trop grandes quantités de polluants. Pourtant les oméga-3 sont cruciaux dans la prévention de cette maladie24.

Le jus de grenade

La grenade, fruit de l’arbre Punica granatum est connu depuis fort longtemps pour ses vertus. Il est même décrit comme le « fruit puissant de la nature ». La grenade contient en effet de très nombreux polyphénols dont la punicalagine dont les métabolites ont été identifiés dans le tissu de la prostate et sont particulièrement anticancéreux. La grenade contient aussi de la lutéoline, autre polyphénol, particulièrement anti-inflammatoire.

Mais il a été montré aussi que la grenade pouvait être utile, à la fois en préventif et en cours de traitement, dans les cancers de la peau, du sein, de la prostate, du poumon et du colon25. En effet, la grenade qu’il s’agisse du fruit ou encore de son jus possèdent des propriétés anti-inflammatoires et antiprolifératives. Qui plus est, il est facile de trouver de la grenade, qu’il s’agisse du fruit ou encore sous forme de jus.

Tableau récapitulatif

Aliments à limiterAliments à éviterAliments à privilégier
Graisses saturéesAcides gras transFruits et légumes
Oméga-6Additifs alimentairesFibres
Sel Thé
Sucre Ail
Viande rouge Herbes et épices
 Curcuma
  Oméga-3
 Champignons
 Huile d’olive
 Jus de grenade

L’alimentation est donc essentielle pour prévenir cette maladie et la traiter. Manger plutôt végétal, bio et anti-inflammatoire, éviter les excès de graisses saturées, d’oméga-6 ou encore de sucre et consommer des aliments anti-cancer sont des mesures simples et qui peuvent éviter son arrivée et son lot de traitements longs et douloureux.


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  • 20Psaltopoulou T, Kosti RI, Haidopoulos D, Dimopoulos M, Panagiotakos DB. Olive oil intake is inversely related to cancer prevalence: a systematic review and a meta-analysis of 13,800 patients and 23,340 controls in 19 observational studies
  • 21Nicastro HL, Ross SA, Milner JA. Garlic and onions: their cancer prevention properties. Cancer Prev Res (Phila). 2015 Mar;8(3):181-9. doi: 10.1158/1940-6207.CAPR-14-0172. Epub 2015 Jan 13. PMID: 25586902; PMCID: PMC4366009.
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Catherine Crapoulet

Naturopathe et formatrice en naturopathie. Diplôme Universitaire de diététique, nutrithérapie et nutraceutique. Diplôme de manipulatrice en radiologie. Consulte à Paris 8ème.