Douleur articulaire: quel traitement naturel?

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La douleur monoarticulaire est ressentie au niveau d'une seule articulation. Les causes de cette douleur sont multiples et variées. Cependant, il existe de nombreux remèdes et traitements médicamenteux pour soulager les articulations. En cas de douleur articulaire, quel remède ou traitement naturel envisager?

Définition et termes-clés

Squelette: articulations et douleurs articulaires associées.

La douleur articulaire est ressentie soit au niveau de l’articulation même, soit autour de celle-ci et est alors qualifiée de péri-articulaire. Les termes clés appropriés à cette douleur vont définir la pathologie correspondante :

  • Rhumatisme : terme générique, non spécifique, désignant un trouble ostéo-articulaire touchant une articulation ou des tissus conjonctifs, en général une inflammation qui concerne l’appareil locomoteur. La discipline médicale qui diagnostique et traite ce problème s’appelle la rhumatologie.
  • Arthralgie : douleur simple de l’articulation, manifestée par un état aigu et passager
  • Arthrite : inflammation de l’articulation, caractérisée par la Douleur,  la Chaleur, la Tuméfaction, la Rougeur (en latin Dolor, Calor, Tumor, Rubor). Elle n’atteint pas le cartilage (au contraire de l’arthrose). Et elle touche une seule articulation (monoarthrite) par opposition à la polyarthrite touchant plusieurs articulations.
  • Arthrose : destruction progressive du cartilage, problème mécanique. Rhumatisme dégénératif chronique (voir arthrose)
  • Tendinite : inflammation du tendon, avec souvent un  syndrome péri-articulaire : bursite, capsulite, épicondylite (tennis-elbow), fasciite…Le tendon est la partie du muscle qui l’attache à l’articulation, au tissu osseux. Tous les termes qui se terminent en –ite désignent des inflammations.
  • Algodystrophie : Syndrome Douloureux Général Complexe (SDRC), touchant une extrémité et faisant généralement suite à une opération

Symptômes

La douleur articulaire va toucher une seule articulation et va se manifester par un ou plusieurs des symptômes suivants :

  • Douleur (Dolor) localisée, et suivant la pathologie :
  • Difficulté à mouvoir l’articulation (arthrose), à bouger, à marcher. La douleur est alors mécanique : elle disparaît au repos, elle réapparaît au déverrouillage et s’aggrave à l’effort et en cours de journée mais peut s’améliorer avec un mouvement doux. L’articulation n’est ni rouge, ni enflée, mais souvent déformée avec l’âge.
  • Inflammation : Rougeur (Rubor), Chaleur (Calor). La douleur est inflammatoire, c'est-à-dire qu’elle est permanente même au repos, et s’aggrave à l’effort
  • Douleur aiguë, parfois vive, intense et comparable à des aiguilles enfoncées dans l’articulation, notamment dans le cas de la goutte (acide urique) : arthrite microcristalline.
  • Enflure (Tumor), gonflement : épanchement de liquide (le sang ou la synovie qui est le liquide de l’articulation) notamment après un traumatisme
  • La douleur peut aussi être neurologique et est alors qualifiée d’algodystrophie : elle est alors à la fois inflammatoire et mécanique, parfois permanente, parfois en mouvement.

Les autres symptômes qui doivent faire suspecter une cause plus grave sont :

  • La fièvre, une augmentation de la température corporelle qui peut être signe d’une infection
  • Une éruption cutanée à proximité de l’articulation douloureuse
  • Une hémorragie pouvant résulter d’une maladie hémorragique associée

Prévalence

La douleur articulaire, de type arthrite, touche environ 10 % de la population tous âges confondus. L’arthrose augmente avec l’âge et touche peut être 30 à 40 % de la population même avant 65 ans et de l’ordre de 80 % après 75 ans. L’arthralgie, le rhumatisme ou la tendinite concernent tout être humain à n’importe quel âge. Ces chiffres ne sont qu’indicatifs tant ces pathologies sont courantes au cours de la vie d’un être humain.

L’algodystrophie évolue généralement spontanément en 1 à 2 ans dans 90 % des cas, mais elle peut aussi perdurer des années dans 5 à 10 % des cas.

La goutte (acide urique) touche 0,5 % de la population1,.

Causes médicales

Blessure ou choc violent / Mouvement répétitif, effort prolongé

Une sollicitation répétitive et forcée comme dans la danse, ou tout sport, pratiqué de manière intensive pendant des années, peut entraîner une inflammation locale de l’articulation, voire au long cours ce mouvement répété peut user l’articulation et en particulier son cartilage.

En outre, un choc sur une articulation qui entraîne une lésion telle qu’une fracture, une déchirure du tendon ou du muscle, ou encore une entorse, a des conséquences immédiates ou à long terme :

Soit cela entraîne une inflammation aiguë, immédiate, avec éventuellement épanchement de liquide comme le sang (hémarthrose) ou de liquide synovial, avec augmentation du volume de l’articulation et douleur inflammatoire : c’est de l’arthrite.

Soit dans les dix ans qui suivent l’accident ou l’entraînement physique, il y a usure du cartilage, voire destruction progressive et installation petit à petit d’une douleur mécanique : c’est de l’arthrose.

Soit encore elle se manifeste sous la forme de séquelles du traumatisme, par une gêne articulaire résiduelle.

Opération, séquelles : algodystrophie

Encore mal connue, l’algodystrophie fait généralement suite à une opération qui entraîne des séquelles probablement neurologiques par section d’un petit nerf. Mais les causes en sont encore mal identifiées.

Appelée aussi Syndrome Douloureux Général Complexe (SDRC), cette douleur articulaire récurrente peut être conjointe à une rétraction de l’aponévrose (membrane enveloppant le muscle) de l’articulation, comme typiquement dans la maladie de Dupuytren (rétraction de l’aponévrose palmaire).

Infection ou séquelles d’une infection

Une infection aiguë de toute origine (champignon, virus, bactérie) peut être à l’origine d’une inflammation d’une articulation : c’est une arthrite infectieuse.

Posture

La douleur articulaire peut être également liée à la position du corps dans l'espace.

Travail posté : station debout, sur ordinateur (souris)

Comme dans le cadre d’une activité sportive intense, un mouvement répétitif comme l’utilisation quotidienne de la souris d’ordinateur peut entraîner une épicondylite (ou tendinite du coude, de l’épicondyle) comme dans la pratique du tennis (tennis-elbow).

Podologie : semelles, talons hauts

Une posture non naturelle comme celle imposée par le port de talons hauts, ou des semelles de chaussures usées, entraîne une fatigue de l'articulation, qui peut s'aggraver avec le temps.

Anatomie : longueur asymétrique des membres inférieurs, malformation congénitale

Une jambe plus courte que l’autre, sans correction orthopédique de type semelle, entraîne une fatigue articulaire, qui peut induire une usure du cartilage et de l’arthrose dans les dix ans.

Tumeur

Rare, cette cause bénigne ou maligne entraîne une arthrite.

Traitements médicamenteux

Beaucoup de médicaments sont acidifiants et peuvent favoriser, comme les aliments acides, la formation de microcristaux au niveau des articulations, entraînant une arthrite microcristalline2.

Causes de terrain

L’équilibre acido-basique

Outre les effets secondaires de certains médicaments, la douleur articulaire est due à un déséquilibre alimentaire :

  • Excès de protéines riches en acide urique d’origine animale (sardines, laitages, charcuterie…) ou végétale (lentilles, soja).
  • Insuffisance d’aliments alcalins qui tamponnent l’acidité de l’organisme : légumes verts (sauf oseille, rhubarbe, épinard cru), oléagineux (amandes, noix, noisettes, purée de sésame, riches en sels minéraux), fruits doux.

Faute de la présence suffisante d’aliments alcalinisants dans les menus, l’organisme va alors puiser dans ses ressources minérales pour réduire l’acidité des tissus, ce qui entraîne à la fois une déminéralisation (voir arthrose) et la formation de microcristaux dans les articulations. Ce sont ces cristaux (urates, oxalates…) qui vont être à l’origine de la douleur articulaire, ou par exemple des calculs rénaux.

Une mauvaise circulation sanguine

Une mauvaise circulation sanguine entraîne aussi une mauvaise irrigation du tissu osseux, et du tissu péri-articulaire. Une articulation mal irriguée et donc mal nourrie va se dégrader.

L’alimentation

Outre l’équilibre acido-basique qui est primordial et où l’alimentation joue un rôle central, il est conseillé d’éviter les aliments raffinés dont l’index glycémique est trop élevé (riz blanc, farine blanche, sucre blanc,…).

Ces aliments raffinés forment des « colles » qui encrassent l’organisme, et en fonction de la température de cuisson (au dessus de 110 °C), ils peuvent même former des protéines glyquées qui sont oxydantes et donc toxiques pour l’organisme.

Néanmoins les aliments complets peuvent être irritants pour certains intestins. Ils contiennent en partie de l’acide phytique et peuvent donc être un peu acidifiants. Un bon compromis peut être de consommer des aliments semi-complets (pain, riz, pâtes).

L’hydratation

Par ailleurs, la consommation d’eau de source, peu minéralisée donc (au moins un litre et demi en dehors des repas) revêt un rôle important dans le bon fonctionnement du système articulaire et du système osseux. L’articulation contient en effet un fluide qui s’appelle le liquide synovial.

La sédentarité

Il est important d’avoir une activité physique régulière, d’éviter la sédentarité par exemple à raison d’au moins une demi-heure de marche par jour, pour favoriser la circulation des liquides dans l’organisme. Cela favorise une bonne fluidité des mouvements, par notamment la circulation du liquide synovial des articulations, et permet d'éviter l'aggravation de la douleur articulaire.

L’hérédité

L’arthrose mais aussi le terrain auto-immun impliqué dans certaines arthrites, est a priori transmis génétiquement par les parents.

L’environnement

Le froid et l’humidité relancent les douleurs, surtout en cas d’arthrose. La météorologie a donc aussi son rôle.

Les hormones (ménopause, andropause)

La chute des hormones sexuelles de type oestrogène et surtout progestérone, favorise la prévalence de l’arthrose ou de l’ostéoporose après la ménopause chez la femme, ou même l’andropause chez l’homme.

Diagnostic

Le diagnostic de la douleur articulaire fera appel à plusieurs techniques médicales. Principalement ce sont les techniques d’imagerie médicale comme :

  • La radiographie
  • L’IRM, Imagerie par Résonance Magnétique
  • Le scanner (Rayons X)
  • La scintigraphie osseuse
  • Arthrographie
  • Arthroscopie

Ce diagnostic repose aussi sur des analyses standards :

  • De sang : NFS, Numération Formule Sanguine, et notamment les marqueurs de l’inflammation ou de la déminéralisation :
    • Vitesse de Sédimentation VS
    • Protéine C-réactive (CRP)
    • Electrophorèse, profil protidique
    • Typage HLA  (terrain génétique)
    • Facteurs rhumatoïdes
    • Taux de calcium et phosphore (calcémie, phosphorémie), parathormone, calcitonine (thyroïde et parathyroïde)
  • D’urine : mesure de l’acidité, de pH urinaire. Il est le reflet de l’acidité des tissus

Mais ce sera aussi des analyses locales, en cas d’épanchement, à partir d’un prélèvement du liquide articulaire :

  • L’arthrocentèse : ponction articulaire (liquide au niveau de l’articulation) pour :
    • Analyse bactériologique : borrélia (Lyme), streptocoque A-β hémolytique
    • Culture microbiologique
    • Recherche de microcristaux (urates, oxalates…)

Sans oublier l’anamnèse classique :

  • Antécédents d’infection bactérienne, virale, fongique (urétrite, maladie de Lyme ou borréliose, angine mal soignée…) ou élévation anormale de la température corporelle (fièvre)
  • Antécédents médicaux
  • Antécédents familiaux

Médicaments

Les médicaments employés dans la médecine conventionnelle pour soulager la douleur articulaire sont regroupés en plusieurs classes :

  • AINS : Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens : aspirine, paracétamol
  • Corticoïdes, de la famille de la cortisone
  • Opiacés : codéïne, morphine, Tramadol©…avec risque d’addiction
  • Anesthésiques locaux à base de cocaïne : Xylocaïne©…
  • Sans oublier de vieilles molécules : salicylates, sels d’or, chloroquine, minocycline
  • Hormones de synthèse
  • Calcium
  • Vitamine D3 (cholécalciférol)
  • Biphosphonates : ostéoporose
  • Colchicine, diurétique : goutte

Comme tout médicament, la plupart de ces molécules sont prescrites sur ordonnance (à l’exception de l’aspirine et du paracétamol).

Hygiène de vie

L’activité physique ou sportive

L’activité physique est importante pour limiter les effets de la sédentarité (voir ci-dessus), mais la pratique sportive sera différente suivant le niveau de douleur :

  • Dans le cas de l’arthrose, le démarrage sera difficile et douloureux, mais un mouvement doux soulagera l’articulation.
  • Dans le cas de l’arthrite, l’inflammation permanente limitera toute pratique sportive à des activités douces : marche, ou techniques de mobilisation douce par le mouvement comme les méthodes Alexander, Feldenkrais ou le Qi Kong
  • Dans tous les cas, l’échauffement est important notamment grâce aux techniques de massage.

Le massage

Il draine manuellement les tissus et favorise ainsi l’élimination des acides et des toxines, il stimule la circulation du sang et de la lymphe et favorise aussi la fluidité du mouvement.

Il sera pratiqué avec des huiles de massage (arnica, souci, amande douce) éventuellement mélangées à des huiles essentielles pour leurs effets apaisants (voir ci-dessous).

Une bonne gestion du stress

Le stress est acidifiant, c’est une des causes de l’acidité de l’organisme. Il peut alors avoir un effet délétère sur la douleur articulaire. Il est possible de réduire son niveau de stress:

  • En mangeant léger le soir et en se couchant tôt
  • En pratiquant la méditation, le yoga ou la sophrologie
  • En travaillant la respiration par le ventre
  • Si nécessaire avec des compléments alimentaires ou des tisanes

Une oxygénation optimale

  • Marche dans la nature : parc, forêt, près d’une cascade
  • Exercices respiratoires  du yoga par exemple (Prânayama)
  • Bol d’air Jacquier©

Une élimination rénale favorable

  • Hydratation (voir plus haut) : 1,5 litre d’eau peu minéralisée par jour
  • Aliments ou tisanes diurétiques si besoin : asperge, poireau, chou, cresson, feuilles de pissenlit (salade ou tisane), queue de cerise (décoction)

Balnéothérapie

En cas de douleur articulaire, la balnéothérapie peut être également un traitement naturel et soin intéressant. Il est également possible de réaliser des bains de mer et des cures thermales.

Douleur articulaire: quel traitement naturel privilégier?

En ce qui concerne les traitements naturels qui préviennent la destruction du cartilage, vous pouvez vous rendre sur l'article: Arthrose: causes et traitements naturels

Contre la douleur articulaire, quel traitement naturel choisir? En effet, il existe de nombreux remèdes naturels anti-inflammatoires qui ont pour la plupart fait l’objet d’études disponibles en référence.

La phytothérapie

En phytothérapie3, les remèdes se présentent sous différentes formes: tisanes, gélules, poudre, teintures-mères.

Les remèdes principaux

Ce sont notamment :

  • Cassis (Ribes nigrum), feuilles : draine l’acide urique
  • Frêne (Fraxinus excelsior), feuilles : draine l’acide urique
  • Reine des prés (Filipendula ulmaria / Spiraea ulmaria), sommités fleuries : draine l’acide urique. Infusion à moins de 80 °C. Contre-indication : anticoagulants
  • Ortie (Urtica dioïca), feuilles : draineur, anti-inflammatoire
  • Aubier de tilleul (Tilia sylvestris) : draine les acides, les voies urinaires et biliaires
  • Ecorce de saule (Salix alba) : (contre-indication : anti-coagulants)
  • Scrofulaire noueuse (Scrophularia nodosa), plante : plante européenne avec les mêmes principes actifs que l’harpagophyton : teinture-mère ou EPS
  • Harpagophyton (Harpagophytum procumbens), racine : plus efficace en macération ou en teinture-mère. Disponible en poudre, extrait sec. Précautions : prudence en cas de traitements de l’hypertension (hypotenseur), de la glycémie, d’insuffisance rénale

Les remèdes secondaires

Les trois premières plantes peuvent se retrouver dans nombre de compléments alimentaires :

  • Curcuma (Curcuma longa), racine : (contre-indications : anti-coagulants, symptômes de Covid-19)4
  • Gingembre (Zingiber officinalis) : teinture-mère, poudre, huile essentielle
  • Encens (Boswellia carterii) : teinture-mère, extrait sec, huile essentielle
  • Griffe du chat (Uncaria tomentosa), écorce : immunostimulante et anti-inflammatoire. En poudre, gélules ou décoction. (Contre-indications : grossesse, allaitement, maladie de Parkinson, symptômes de Covid-19)

Compléments alimentaires

La prise de compléments alimentaires peut être également un traitement naturel intéressant, en cas de douleur articulaire. Les compléments alimentaires suivants sont reconnus pour leur efficacité:

  • La bromellaïne, enzyme extraite de la tige de l’ananas, a prouvé son efficacité sur les inflammations notamment articulaires (il existe même un médicament pour les œdèmes post-opératoires Extranase©) : 1 gélule 2500 GDU par jour, 3 semaines. (contre-indications : anti-coagulants, y compris aspirine)
  • La curcumine, extraite du curcuma (voir ci-dessus) : comprimés
  • Oméga 3 de poisson : 1 gélule par jour, 3 semaines. (contre-indications : anti-coagulants, y compris aspirine)

La gemmothérapie

Plusieurs bourgeons sont efficaces sur les douleurs articulaires, quelle qu’en soit l’origine, en macérat-mère (5 à 15 gouttes par jour) ou en dilution D1 (20 à 100 gouttes par jour).

Les remèdes principaux

Contre toute douleur articulaire quelle qu’en soit l’origine, le traitement naturel de gemmothérapie le plus courant est le bourgeon de Cassis (Ribes nigrum) : anti-inflammatoire, cortisone-mimétique, anti-allergique.

Les remèdes secondaires

Plusieurs bourgeons peuvent compléter le bourgeon de cassis, en fonction de l’origine de la douleur articulaire dans les mêmes posologies :

  • Airelle (Vaccinium vitis idaea)
  • Bouleau blanc (Betula alba/pendula) : ostéoporose, rachitisme, croissance, arthrite et polyarthrite, draineur
  • Charme (Carpinus betulus)
  • Eglantier (Rosa canina) : ostéoporose, déminéralisation
  • Frêne (Fraxinus excelsior) : goutte, déformations articulaires
  • Genévrier (Juniperus communis) : draineur (acide urique), rhumatismes
  • Gui (Viscum album) : arthrose
  • Orme champêtre (Ulmus campestris) : goutte, rhumatismes
  • Peuplier (Populus nigra)  : goutte
  • Pin (Pinus montana/sylvestris) : régénérant des os et cartilages, arthrose, rhumatismes
  • Poirier (Pyrus communis) : rhumatismes
  • Pommier (Malus X communis) : rhumatismes
  • Ronce (Rubus fruticosus) : régénérant des os et cartilages, arthrose, ostéoporose
  • Sapin (Abies pectinata/alba) : ostéoporose, croissance, ostéomyélite, ostéochondrose
  • Vigne rouge (Vitis vinifera) : arthrite et arthrose, ostéoporose
  • Vigne vierge (Ampelopsis weitchii / Parthenocissus tricuspidata) : arthrite et arthrose, affections auto-immunes, fibromyalgie
  • Viorne (Viburnum lantana) : arthrite, polyarthrite rhumatoïde

L'aromathérapie

Le traitement local naturel de la douleur articulaire peut être apporté par une ou plusieurs huiles essentielles en mélange5, de préférence diluée dans une huile végétale (Arnica montana par exemple).

De nombreuses huiles essentielles peuvent être employées à cet effet, comme défini au sein de l'article « Quelle huile essentielle pour soulager les articulations? »

Questions fréquentes

Quelles sont les causes de la douleur articulaire?

- Une alimentation déséquilibrée: trop riche en acide urique
- Un trouble de la circulation sanguine
- L'hérédité ou un trouble hormonal
- Une blessure, une opération ou les séquelles d'une infection
- Une mauvaise posture

Quel traitement naturel privilégier?

- La phytothérapie et la gemmothérapie
- La balnéothérapie
- L'aromathérapie
- L'usage de compléments alimentaires

Quelles sont les autres recommandations?

- Pratiquer une activité sportive
- Apprendre à gérer le stress
- Favoriser une bonne oxygénation
- S'hydrater suffisamment


  • 1Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux, Pr Philippe EVEN, Pr Bernard DEBRE, éditions du Cherche-Midi, Paris 2012
  • 2Le manuel Merck des symptômes, Merck Research Laboratories, NJ 2008, éditions
  • 3AVIS de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relatif à l’évaluation des risques liés à la consommation de compléments alimentaires contenant des plantes pouvant interférer avec la réponse immunitaire et inflammatoire associée à l'infection par le SARS-Cov-2, Saisine n° 2020-SA-0045, Maisons-Alfort Avril 2020
  • 4Petit Larousse des Huiles Essentielles, Thierry Folliard, éditions Larousse, Paris 2014 réédité 2020 – Bible Larousse des Huiles Essentielles, Thierry Folliard, éditions Larousse, Paris 2016
  • 5ABC de l’herboristerie familiale, Thierry Folliard, éditions Grancher, Paris 2009
Thierry Folliard

Naturopathe depuis 2009. Auteur de plusieurs livres dont la bible Larousse des huiles essentielles (2016) et l’ABC de l’herboristerie familiale (2009). Consulte à Paris 13ème.