Éjaculation précoce : causes et traitement naturel

-

L’éjaculation prématurée représente la plainte sexuelle la plus fréquente chez l’homme puisqu’elle concerne 20 à 30% des hommes. Moins d’un homme atteint sur quatre s’en plaint, ce qui est regrettable, puisque des combinaisons thérapeutiques efficaces existent. Cette plainte est en hausse depuis plusieurs années, vraisemblablement de façon secondaire au stress de la performance de plus en plus présent dans la société, et d’une conception très centrée sur la pénétration du rapport sexuel. Quel traitement naturel envisager en cas d'éjaculation précoce ? Quelles sont les solutions naturelles existantes ?

Définition

Elle peut survenir1 2 :

  • A la suite de stimulations minimes.
  • Avant, pendant ou juste après la pénétration.
  • Avant que le sujet le souhaite car ne pouvant contrôler son réflexe éjaculatoire.
  • De façon répétée ou permanente depuis au moins 6 mois, lors de la majorité des rapports sexuels (pénétration) et en général avec toutes les partenaires.
  • Trop rapidement pour que la partenaire puisse accéder au plaisir lors du rapport vaginal.

Elle s’accompagne d’une souffrance significative.

Une importante souffrance associée

Couple malheureux et éjaculation précoce, quel traitement naturel ?

L’éjaculation prématurée s’accompagne d’un sentiment de tristesse, de peine, de mal-être et de frustration à l’origine d’une souffrance psychologique parfois importante. Elle concerne non seulement le sujet mais en général le couple, en raison de l’insatisfaction qu’elle génère3.

Deux conséquences notables sont associées à cette souffrance4 :

  • La tendance à provoquer un évitement anxieux des relations intimes par crainte de renouveler l’insatisfaction.
  • L’apparition d’une perte de confiance en soi et d’un sentiment de dévalorisation, de culpabilité, d’échec, d’insécurité, d’infériorité.

Tous ces éléments aboutissent à une altération de la qualité de vie du sujet et des relations du couple, et à de fréquents états dépressifs5.

L’impact de l’éjaculation précoce sur le sujet et sur sa partenaire, a été analysé en 2014 dans l’étude Emoi avec les résultats suivants6 :

  • Elle était une cause de mésentente avec la partenaire dans 57% des cas et de divorce ou de séparation dans 22% des cas.
  • Elle a été un des facteurs menant à l’infidélité dans 30% des cas.
  • Un sentiment de honte est ressenti par 62% des hommes atteints.
  • 67% des hommes en souffrant n’ont pas consulté et 54% ignoraient que des solutions existent.

Elle est donc à l’origine d’une souffrance notable et fait l’objet d’un défaut important de connaissance dans le public, privant de nombreux sujets de solutions efficaces.

Formes particulières

L’éjaculation précoce dite anteportas survient avant la pénétration, durant les préliminaires ou dès le contact avec la vulve.

Lorsqu'elle est qualifiée d'émotionnelle, elle peut être favorisée par l’excitation de la partenaire.

Une éjaculation prématurée dite écran est appelée ainsi car elle vient masquer une dysfonction érectile sous-jacente, le sujet s’étant conditionné à éjaculer avant que son érection ne faiblisse, en général du fait de l’existence d’une anxiété d’anticipation de l’échec érectile.

Elle peut être aussi qualifiée de relationnelle car survenant de façon sélective selon les partenaires et traduit souvent un dysfonctionnement relationnel. On peut ainsi avoir un homme souhaitant mettre rapidement fin aux rapports, ou à l’inverse une femme amenant l’homme à éjaculer rapidement, dans des contextes qui peuvent être divers (mésentente conjugale, absence de désir, trouble sexuel, etc.).

Pas toujours prématurée ?

Lorsqu'elle est trop rapide survenant de façon variable, non permanente et de façon inconstante, elle peut survenir tout à fait normalement dans des situations d’excitation intense, d’état de grande relaxation ou après une période d'abstinence7.

Diagnostic

Avant de proposer un traitement naturel de l'éjaculation précoce, il est important d'établir un diagnostic.

Le diagnostic se fait sur la description du trouble par le sujet qui en général en a déjà lui-même fait le diagnostic. Le délai moyen, avant d'éjaculer lors de la pénétration, est de 5 à 6 minutes, voire jusqu’à 9 minutes8 9.

Par définition elle est dite prématurée lorsqu’elle survient moins de 1,5 minutes après la pénétration10. Dans 90% des cas, elle survient moins d’une minute après la pénétration. Le sujet, qui en souffre, décrit bien son impossibilité de contrôler sa survenue.

On retient un délai inférieur à 3 minutes pour les formes prématurées dites secondaires c’est-à-dire acquises, survenant alors que le délai était auparavant satisfaisant11. Le plus souvent, les formes prématurées secondaires sont dues à des difficultés relationnelles12.

Le délai de sa survenue doit toujours être apprécié en fonction de la satisfaction de la partenaire, et en fonction de la présence ou de l’absence d’un ressenti de souffrance. Si elle est sexuellement satisfaite et la relation satisfaisante et heureuse, il est difficile de parler de trouble pathologique.

Pourquoi éjaculer trop rapidement est problématique ?

On pourrait penser qu'elle pourrait ne pas être un obstacle à la poursuite du rapport, mais en fait celui-ci n’est en fait plus possible après l’émission de l’éjaculat.

En effet, lorsque l’excitation réflexe atteint son seuil de déclenchement, celle-ci s’accompagne d’une perte physiologique de l’érection.

Les causes

Avant d'établir un traitement naturel adapté de l'éjaculation précoce, quelles peuvent être les causes de sa survenue ?

Une étiologie comportementale

Éjaculer rapidement est naturel, en lien avec les réflexes archaïques existant depuis l’origine de l’homme. En effet, il s'agissait d'un impératif comportemental lié à la survie, lors du moment de vulnérabilité accrue aux prédateurs que représentait le rapport sexuel.

Avec le développement de l’humanité, la sexualité reproductive a fait place à une sexualité de plaisir, l’obtention de celui de la femme nécessitant chez l’homme un allongement du délai avant d'éjaculer.

Le réflexe éjaculatoire est un réflexe conditionné, historiquement par le besoin de réduire sa vulnérabilité pendant le coït, et lorsqu'il est prématuré par sa rapidité auto-entretenue, en particulier par la masturbation. Il est particulièrement inscrit dans un fonctionnement réflexe indépendant de la volonté.

La sérotonine apparait comme un neuromédiateur clé au sein de ce circuit réflexe avec une action inhibitrice retardant son déclenchement. Le trouble de la transmission sérotoninergique, avec déficit en sérotonine, dans le système nerveux central serait lié à une vulnérabilité génétique13.

Les débuts de l’activité sexuelle lors de l’adolescence représentent une période essentielle pour l’apprentissage de la maîtrise de ce réflexe.

Cet allongement du délai et l’apprentissage de la maîtrise de son déclenchement se font lors de l’adolescence et des premiers rapports sexuels. On peut comparer l’apprentissage du réflexe éjaculatoire, ou plutôt de la gestion de son excitation, à l’apprentissage des réflexes sphinctériens urinaire et anal14.

De multiples éléments peuvent empêcher cet apprentissage : situation non sécure des premiers rapports (peur d’être surpris, manque de lieu favorable pour débuter sa sexualité, premiers rapports hâtifs, masturbations rapides, etc.), manque de confiance en soi, anxiété, culpabilité, etc. Un automatisme réflexe risque alors de s’inscrire durablement dans le circuit réflexe de son déclenchement.

Des causes psychologiques

Des difficultés dans la régulation de sa réactivité émotionnelle, les états anxieux et dépressifs, les difficultés relationnelles dans le couple constituent des facteurs favorisant ce trouble. L’anxiété de performance sexuelle est une cause fréquente15.

Le stress lié à l’anxiété pourrait en effet abaisser le seuil du réflexe éjaculatoire, en activant le système nerveux sympathique.

Les relations conflictuelles de couple peuvent être masquées par le désir de non satisfaction des besoins de sa partenaire. D’autres facteurs psychologiques favorisent son déclenchement comme la peur des femmes ou d’autres conflits psychiques à l’origine de peurs inconscientes ou des traumatismes anciens (agression, reproches, chagrin d’amour, etc.)16

Des causes physiques

Avant d'envisager un traitement naturel de l'éjaculation précoce, des causes physiques peuvent être mises en évidence.

Certaines anomalies morphologiques de la verge comme une brièveté du frein (situé à la face inférieure de la verge au niveau de la base du gland) peuvent stimuler rapidement ce réflexe.

Les infections de la prostate (prostatites) peuvent également entraîner ce trouble, vraisemblablement du fait d’un état inflammatoire chronique. Des séquelles inflammatoires d’infections génitales peuvent jouer le rôle d’épine irritative réduisant le délai éjaculatoire17. Elle peut être aussi secondaire à une hyperthyroïdie18.

De nombreuses hypothèses non vérifiées

Certains facteurs évoqués n’ont finalement pas fait la preuve de leur implication notable dans sa survenue : hypersensibilité du pénis ou du gland, augmentation du potentiel musculaire bulbocaverneux, etc.

Les hypothèses hormonales, liées à la personnalité ou au fonctionnement cognitif n’ont pas non plus fait la preuve de leur implication directe19. Il semble toutefois que ce trouble soit plus fréquent chez les sujets souffrant de phobie sociale20.

La vie moderne comme contexte favorisant

Les modes de vie modernes21 sont placés sous le signe de la vitesse qu’il s’agisse des transports, des outils de communication, de la rentabilité professionnelle, du consumérisme, etc. Nous sommes conditionnés à la rapidité, au nom de l’efficacité, et nous ne savons plus prendre notre temps, ni attendre. Cette pression du temps diffuse dans nos temps de loisirs et dans nos temps intimes.

Sa répercussion sur la vie sexuelle concerne autant les adultes que les adolescents et les étudiants. Elle diffuse jusque dans l’apprentissage de la sexualité où les notions de performance et de compétition se trouvent renforcées au sein des groupes et s’ajoutent à l’anxiété des parcours scolaires, des examens, de la sélection.

L’importance de l’hygiène de vie

Outre un traitement naturel adapté de l'éjaculation précoce, l'hygiène de vie,
sans avoir de lien direct avec la pathogénie de ce trouble, est aussi déterminante.

Le respect d’une hygiène de vie saine est toujours important pour sa santé générale, pour son estime de soi, pour plaire et susciter le désir amoureux.

Alimentation

Le maintien d’un poids « de forme » présente des bénéfices sur l’ensemble des fonctions biologiques. Le surpoids ou l’obésité augmentent en effet les risques de présenter une hypertension artérielle ou un trouble métabolique (hyperlipidémie, diabète), maladies qui ont un retentissement péjoratif sur la santé en général, sur l’estime de soi et sur la sexualité (trouble du désir, dysfonctions sexuelles).

Une bonne hydratation régulière est recommandée pour favoriser l’hydratation des muqueuses. Plus l’hydratation corporelle est satisfaisante, plus le corps est réceptif aux stimulations sensuelles.

En faible quantité, l’alcool peut aider à se détendre, à déstresser, mais une consommation excessive retentit sur le système nerveux, le comportement sexuel et sur l’érection. Il faut également souligner l’impact négatif de la consommation d’alcool sur les relations de couple.

Activité physique

Dans le cadre du traitement naturel de l'éjaculation précoce, la pratique d'une activité physique est également importante.

Le maintien d’une activité physique régulière est un facteur de prévention du vieillissement corporel, notamment en réduisant les processus oxydatifs liés au vieillissement tissulaire.

L’activité physique permet également de maintenir les capacités à l’effort de l’organisme et du système cardiovasculaire.

Surtout, le sport permet d’améliorer la prise de conscience de son corps et de son contrôle, tout en ayant une action apaisante sur le fonctionnement nerveux.

Respect de son sommeil

Le respect de ses besoins de sommeil est une des conditions majeures de la qualité de vie sexuelle, en termes de qualité fonctionnelle de ses capacités et de qualité relationnelle dans le couple.

Ce respect repose essentiellement sur :

  • Celui de ses horaires physiologiques d’endormissement et de réveil.
  • Le fait d’avoir un sommeil de bonne qualité (récupérateur) et donc de dormir dans des conditions optimales (température modérée de la chambre, calme, obscurité).
  • Se distancier des écrans numériques une heure avant le coucher.
  • Pratiquer une activité calme dans les deux heures précédant le coucher (lecture, repos).
  • Éviter les excitants susceptibles de nuire à l’endormissement ou à la qualité du sommeil (café, thé, alcool).

Médicaments

Les médicaments sont une alternative au traitement naturel de l'éjaculation précoce.

Il existe des médicaments mais dont le bénéfice peut être réduit par leurs inconvénients ou leurs effets secondaires. De plus, ils sont symptomatiques et ne traitent pas le mauvais conditionnement du réflexe éjaculatoire, ils doivent donc être associés à une prise en charge sexologique22.

La dapoxétine

L'utilisation d'un antidépresseur est basée sur la mise à profit d’un effet secondaire fréquent avec la prise d’inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS) qui est l’éjaculation retardée.

Parmi cette famille d’antidépresseurs, la dapoxétine est spécifiquement indiquée pour ce trouble. Ce médicament se prend 1 à 4 heures avant le rapport, à la dose de 30 ou de 60 mg en une prise.

Ce médicament n’a pas d’effet délétère sur le désir ou sur l’érection. Il expose néanmoins à des effets secondaires de type nausées, céphalées ou sensation de vertige.

Mais surtout son action permet de multiplier le délai éjaculatoire par 3 ou 4 et cet allongement demeure bien souvent insuffisant pour procurer un rapport satisfaisant23. Les autres antidépresseurs de la famille des IRS peuvent être prescrits, notamment en prise quotidienne, mais hors de leur autorisation d’utilisation officielle (« hors AMM »).

Les gels anesthésiques locaux

L’application locale sur le pénis (en périphérie du gland une heure avant le rapport) de lidocaïne ou de prilocaïne vise à réduire fortement la perception des sensations lors du rapport et donc à retarder sa survenue. L’efficacité est obtenue quelques minutes après l’application et se prolonge 20 à 30 minutes24.

Toutefois plusieurs inconvénients peuvent être particulièrement gênants :

  • La suppression des sensations de plaisir peut nuire à la satisfaction sexuelle et fragiliser l’érection.
  • Le port d’un préservatif est recommandé, afin que le gel au contact de la muqueuse vaginale ne nuise pas à la perception de son plaisir par la partenaire.
  • Ils constituent un obstacle au travail sexothérapique, en empêchant la perception de l’excitation, sur laquelle se base le travail de contrôle du réflexe éjaculatoire.

En revanche, il est recommandé d’éviter les crèmes anesthésiantes vendues dans les sexshops qui sont insuffisamment dosées et sans effet.

Traitement médical d’une cause favorisante

L’existence d’une infection prostatique nécessite un antibiotique adapté.

Traitement naturel de l'éjaculation précoce

En regard des inconvénients et limites des médicaments et de sa fréquence, un remède naturel adapté occupe une place non négligeable. Il ne peut être indiqué que pour les formes légères mais représente un complément souvent apprécié.

Crème à base de clou de girofle et de ginseng

La crème dite « SS_cream » a montré son efficacité pour augmenter la durée des rapports avec l’obtention d’une satisfaction chez les partenaires, malgré la perception chez certains d’une légère sensation de brûlure.

Cette crème, qui est à appliquer sur le gland une heure avant le rapport, est composée d’extraits de clou de girofle, de racine de ginseng, de cannelle et d’angélique officinale.

Homéopathie

L'homéopathie est un traitement naturel de premier choix, en cas d'éjaculation précoce.

Elle est utilisée pour traiter la composante émotionnelle et améliorer la gestion des émotions lors de la phase d’excitation.

Elle consiste en la prise de 3 granules au coucher et une heure avant le rapport de :

  • Conium Maculatum 9CH vise à apaiser l’excitation ressentie pour mieux la contrôler.
  • Argentum Nitricum 9CH est indiqué dans l’anxiété de performance ou d’échec, afin de réduire la fixation des pensées sur la survenue du trouble et renforcer le lâcher-prise.
  • Platina 9CH permet de réduire l’intensité ressentie des stimulations génitales.
  • Sélénium 9CH ou Gelsenium 9CH sont indiqués dans les formes sévères survenant parfois avant toute pénétration.

Compléments alimentaires

Dans le cadre du traitement naturel de l'éjaculation précoce, l'usage de compléments alimentaires, peut être aussi intéressant.

De nombreux compléments alimentaires peuvent être proposés sans avoir toutefois fait la preuve de leur efficacité. Les oméga-3, les oméga-6, le zinc ont la réputation de favoriser un meilleur contrôle du réflexe éjaculatoire.

Phytothérapie

Plusieurs plantes sont indiquées pour avoir une action intéressante :

  • L’Ashwagandha ou ginseng indien possède, outre son action aphrodisiaque, un effet favorable dans les troubles érectiles.
  • Le Cordyceps du Tibet possède les mêmes effets ainsi que l’Anacytus pyrethrum.
  • La Tribulus terrestris ou croix de Malte améliore l’endurance liée à la sexualité.
  • La Maca présente des propriétés aphrodisiaques et améliore également l’endurance.
  • Le clou de girofle est un apaisant nerveux.
  • L’Hygrophila et la Centaurée ont la réputation d’être efficaces pour ce type de trouble.
  • Le houblon est apaisant sur l’anxiété et permet de réduire la crainte de la répétition d’un échec.
  • La valériane, la passiflore ou le tilleul ont un effet comparable au houblon.

Parmi cinq études randomisées de médecine traditionnelle chinoise25 :

  • Une a rapporté des résultats significativement favorables à l’herboristerie chinoise (Uighur) comparativement à un traitement usuel non naturel de l’éjaculation précoce.
  • Quatre ont été menées (versus inhibiteurs de la recapture de la sérotonine) montrant un effet significativement supérieur à l'antidépresseur (3 études) ou de l’association médecine chinoise – antidépresseur sur chacun des deux traitements administrés séparément (2 études). Les remèdes utilisés étaient différents selon l’étude : Qilin, Cordyceps sinensis, Yimusake.

Dans une étude, la phytothérapie indienne ayurvédique a été comparée à un placebo, au sein d’un essai randomisé26. Une différence significative en faveur de la phytothérapie a été mise en évidence.

Même si les études sont encore peu nombreuses, il apparait que la phytothérapie peut constituer une option thérapeutique dans le traitement naturel de l’éjaculation précoce, en ajoutant à son efficacité l’intérêt d’une approche holistique globale du sujet.

Il convient toutefois de prendre en compte d’éventuelles interactions potentielles en cas de prise médicamenteuse concomitante et donc d’être conseillé.

Les fleurs de Bach

Les fleurs de Bach peuvent être intéressantes pour leur action favorable sur l’anxiété, le manque de confiance en soi et la peur de l’échec.

Elles constituent un remède de fond et s’administrent 6 fois par jour, à raison de 4 gouttes déposées sur la langue.

On peut recommander :

  • La Mirabelle, rééquilibrant les émotions et les ressentis corporels.
  • L’Impatiente et le Scleranthus pour accorder harmonieusement esprit et corps.
  • La Patrimoine Mitofalico, permettant d’élargir le champ de focalisation des pensées au-delà des seules sensations génitales.

Il existe des combinaisons en granules souvent appelées « complexe ou élixir libido ».

Les huiles essentielles

L'utilisation d'une huile essentielle appropriée peut être un traitement naturel intéressant de l'éjaculation précoce.

Certaines huiles essentielles sont intéressantes pour apaiser l’anxiété liée à la peur de l’échec et pour leurs propriétés relaxantes : huile essentielle de santal blanc, de myrrhe et de laurier.

Elles s‘utilisent en application (2 à 3 gouttes) sur la nuque, l’abdomen, le bas ventre, mélangées à de l’huile de sésame, d’amande douce ou de noisette pour éviter la survenue d’irritation.

Prise en charge sexologique

Dans sa forme primaire, ce trouble est caractérisé par une impossibilité permanente de contrôler son réflexe éjaculatoire, depuis le début de sa vie sexuelle. La prise en charge sexologique vise à permettre au sujet de le contrôler ou plutôt son niveau d’excitation.

En effet, il s'agit d'une mauvaise gestion de son excitation qui atteint trop rapidement le seuil de déclenchement réflexe. Sa prise en charge secondaire passe avant tout par le traitement de la cause retrouvée, par exemple celui d’une infection génitale ou d’une dysfonction érectile27.

L’information sur la réponse sexuelle physiologique

L’information sur la sexualité et sur les réactions sexuelles normales est toujours indispensable pour que le sujet comprenne le trouble et donc la stratégie thérapeutique entreprise. Dans le cas de ce trouble, l’information portera essentiellement sur la physiologie de la réponse28 :

  • Phase d’excitation et de montée du plaisir.
  • Phase en plateau de la perception des sensations de plaisir avec maintien de ces perceptions.
  • Point dit de non-retour où sa survenue ne peut plus être contrôlée.
  • Orgasme.

La sexothérapie comportementale

En plus d'un traitement naturel de l'éjaculation précoce, une sexothérapie comportementale peut être recommandée.

Il s’agit d’un travail de type sexocorporelcomportemental visant à la rééducation ou à l’apprentissage du contrôle du réflexe éjaculatoire, via la maîtrise de la montée de l’excitation.

Les exercices prescrits sont à faire chez soi.

Le principe est de travailler à deux niveaux :

  • Apprentissage par conditionnement de la maîtrise de son déclenchement, qui consiste surtout en un meilleur ressenti et contrôle de l’intensité des sensations pré-orgasmiques durant l’excitation.
  • Travail respiratoire, couplé aux mouvements du bassin, visant à faire baisser la tension.

L’efficacité de ce travail repose pour beaucoup sur la participation et la coopération d’une partenaire motivée et désireuse de réussite pour sa vie de couple. Il est de toute façon toujours recommandé d’entendre le point de vue de la compagne pour son regard parfois différent sur la situation, la chronologie d’apparition des troubles, etc.

La pratique du sensate focus est souvent un préalable nécessaire avant d’utiliser ces techniques, pour améliorer la perception des sensations érotiques non génitales et réduire la focalisation génitale du plaisir sexuel.

Technique du squeeze de Masters et Johnson

La technique du squeeze repose sur l’arrêt de toute stimulation, associé à un pincement au niveau du frein à la base du gland ou à la racine du pénis, lors de la sensation de survenue de l’orgasme.

Le principe repose sur l’aide active de la partenaire et sur la passivité de l’homme29 :

  • L’homme est allongé sur le dos, passif et focalisé sur les sensations érotiques.
  • Sa partenaire est à genou ou assises face à lui entre ses jambes et caresse le pénis.
  • Lorsque le plaisir ressenti par l’homme atteint le moment qui précède le point dit de non-retour ou phase dite pré-orgasmique, il le fait savoir à sa partenaire par un geste convenu entre eux, de façon à rester au mieux focalisé sur les sensations corporelles ressenties.
  • Elle comprime alors fortement le gland avec son pouce sur le frein (unissant le gland au corps du pénis à sa face inférieur) ce qui pour effet d’inhiber la survenue réflexe.
  • Cette compression n’est pas douloureuse.

La technique est répétée 2 à 3 fois, puis la survenue de l’orgasme est autorisée.

Technique du Stop-and-go de Kaplanou stop-start

La technique du stop-and-go repose sur l’arrêt de toute stimulation, caresses ou arrêt des mouvements sexuels du bassin lorsque la technique est appliquée à la pénétration, lors de la sensation de sa survenue.

Elle consiste en un arrêt immédiat des caresses génitales par la partenaire, qui va alors caresser le corps de l’homme de façon relaxante pour diminuer l’excitation génitale.

Comme pour le squeeze, la technique est répétée 2 à 3 fois, puis la survenue de l’orgasme est autorisée.

Ces deux techniques constituent chacune une véritable rééducation du réflexe éjaculatoire.

Elles reposent sur 3 éléments essentiels :

  • Bonne entente dans le couple et désir réel et partagé d’obtenir un résultat.
  • Adhésion totale des deux membres du couple.
  • Patience.

Les exercices, pratiqués initialement en dehors de toute pénétration, sont ensuite effectués :

  • Durant des pénétrations passives, la partenaire étant au-dessus de l’homme et la pénétration ayant d’abord lieu sans mouvement sexuel puis progressivement avec des mouvements de va-et-vient.
  • Lorsque l’homme avertit sa partenaire de son imminence, celle-ci se retire et pratique une manœuvre de squeeze, suivie de caresses corporelles relaxantes non génitales.
  • Lorsque le réflexe éjaculatoire est maitrisé dans une position, une autre position est alors autorisée selon la succession amazone (femme au-dessus de l’homme), latérale (« petites cuillères ») puis position du missionnaire.

Cette progression par étapes est une condition essentielle pour le succès de cette sexothérapie.

La durée moyenne de la rééducation est d’environ 3 mois pour obtenir une maîtrise satisfaisante dans toutes les positions appréciées par le couple. Elle peut être associée à des soins pharmacologiques.

Travail de rééducation périnéale

Dans le cadre du traitement naturel de l'éjaculation précoce, un travail de rééducation périnéale peut être réalisé.

Le travail périnéal a pour objectif l’apprentissage de sa maîtrise par le biais de la contraction des muscles périnéaux. Elle se fait notamment par des exercices de contraction et décontraction des muscles régissant le contrôle sphinctérien (exercices de Kegel).

Il peut être aidé par une objectivation de son efficacité, grâce au biofeedback, qui visualise l’intensité des exercices grâce à des diodes lumineuses.

Travail sur l’anxiété et l’angoisse d’anticipation d’un nouvel échec

Dans la grande majorité des cas, elle a généré chez le sujet un état anxieux lors des rapports, avec une angoisse d’anticipation de l’échec quant à l’obtention d’un plaisir satisfaisant chez la compagne.

La relaxation ou l’hypnothérapie prennent alors toute leur place dans sa stratégie de prise en charge, et ce d’autant que le travail périnéal peut être couplé de façon harmonieuse avec la relaxation.

Une prise en charge différenciée selon son origine

Certains contextes de survenue doivent donner lieu à des prises en charge spécifiques :

  • Chirurgie en cas d’anomalie morphologique.
  • Prise en charge en thérapie de couple dans un contexte de trouble relationnel.
  • Prise en charge de la dysfonction érectile pour les formes prématurées qualifiées d' « écran ».

Le cadre thérapeutique en sexothérapie

Quatre grandes règles doivent être respectées durant la sexothérapie et constituent la base du contrat thérapeutique30 :

  • Faire les exercices prescrits dans l’intimité du domicile par le thérapeute.
  • Ne pas avoir de relations extraconjugales.
  • Évacuer tout objectif de performance et toute idée de comparaison.
  • Rester dans le cadre des objectifs fixés avec le thérapeute.

La prise en charge s’arrête lorsque la sexothérapie est un succès quant aux objectifs fixés et que le couple est pleinement satisfait.

Place d’une thérapie de couple

Une thérapie de couple peut être envisagée dans le cadre du traitement naturel de l'éjaculation précoce. L’amélioration de la communication est un préalable souvent indispensable à la reprise d’une sexualité harmonieuse et épanouie.

Si l’implication et la motivation de la partenaire sont souvent essentielles au succès de la prise en charge sexothérapique comportementale, elle peut également jouer un rôle dans sa survenue. Ce rôle éventuel est important à dépister car il ne peut y avoir de traitement, sans prise en compte de toutes ses causes. Il peut y avoir une mésentente conjugale sous-jacente, qui constitue la principale cause d’échec de la prise en charge.

Une dysfonction sexuelle chez la partenaire comme un trouble du désir ou de l’orgasme, une dyspareunie, peut également mener l’homme à raccourcir la durée des rapports31.

Solutions temporaires

Beaucoup de conseils et de petits moyens pour la retarder sont retrouvés dans les médias et notamment sur internet, comme l’usage de préservatifs plus épais dits « retardants » (serrés) ou se masturber avant une rencontre (masturbation « préventive »).

Il importe de souligner que ces petits moyens ne fonctionnent pas chez tous et souvent seulement de façon temporaire. Ils ne traitent ni les troubles anxieux sous-jacents, ni ne résolvent les problématiques relationnelles, et laissent le sujet dépendant de ces petits moyens.

Ils ne constituent ainsi pas des solutions, au sens propre, alors que des prises en charges efficaces à long terme existent et obtiennent de bons résultats dans la grande majorité des cas.

Thérapies cognitivo-comportementales (TCC)

Les TCC sont centrées sur le symptôme plus que sur les aspects psychodynamiques et sur le couple, ce qui peut limiter leur champ pour la prise en charge du traitement naturel de l’éjaculation précoce32.

Elles sont néanmoins particulièrement efficaces pour les aspects cognitifs (distorsions des pensées ou biais cognitifs) et pour les comportements inappropriés, comme l’évitement des situations problématiques. Elles visent ainsi à modifier les comportements délétères, en modifiant les schémas de pensée inadaptés du sujet.

Leur association à la prise en charge sexologique est particulièrement bénéfique lorsqu’elles permettent d’obtenir une diminution de l’anxiété, du fait des modifications des pensées du sujet sur ses difficultés.

Pratiques complémentaires corps-esprit

Les pratiques corps-esprit sont essentielles dans le contexte d’un trouble souvent auto-entretenu par le cercle vicieux trouble – peur du renouvellement de l’échec – anxiété d’anticipation – répétition du trouble.

Acupuncture

L’acupuncture a montré une efficacité significativement supérieure au placebo dans une étude randomisée contrôlée portant sur 60 patients33. Les études menées contre inhibiteur de la recapture de la sérotonine ont eu des résultats variables sans prédominance nette de la supériorité du médicament.

Même si les études sont limitées et doivent être encore étoffées, l’apport thérapeutique de l’acupuncture, traitement naturel, apparait donc encourageant dans l’éjaculation précoce ou prématurée, avec en plus le bénéfice d’une approche globale de l’individu.

Massages

La pratique de massages peut permettre l’obtention d’un état de détente favorable au lâcher-prise et une meilleure focalisation sur l’ensemble des sensations érotiques corporelles. Cela entraîne une meilleure perception des variations du niveau d’excitation, ainsi qu’une moindre focalisation sur les pensées négatives parasites.

Yoga

La pratique du yoga apporte une amélioration comparable à la prise d’antidépresseurs inhibant la recapture de la sérotonine, mais avec un délai d’action un peu plus long (8 semaines environ versus 4 semaines). Aussi, aucun risque de ressentir des effets indésirables médicamenteux34.

L’entraînement au contrôle du périnée est également pratiqué dans le yoga. Comme lors de la rééducation périnéale, le travail et la focalisation sur les muscles du périnée permettent un meilleur contrôle des muscles impliqués dans l’orgasme, et une meilleure prise de conscience des perceptions sensuelles dans la région génitale.

En raison de son efficacité, le yoga est donc particulièrement intéressant dans le cadre d’une combinaison thérapeutique et chez les sujets ne souhaitant pas la prise de médicaments.

La relaxation

La relaxation peut être un traitement naturel adapté de l'éjaculation précoce.

En effet, lors de la montée de l’excitation, quatre modalités d’actions corporelles peuvent moduler physiologiquement son intensité :

  • L’arrêt des stimulations (caresses, mouvements du bassin, imagerie mentale), élément de travail des sexothérapies comportementales.
  • La modification de sa respiration dont l’accélération témoigne de son amplitude.
  • La décontraction musculaire, dont la tension et la tonicité témoignent aussi de l’excitation.
  • La tension musculaire périnéale qui annonce l'orgasme.

Contrairement à la respiration et aux muscles, tous les autres éléments corporels liés à l’excitation relèvent d’un fonctionnement non contrôlable (rythme cardiaque, sudation, pression artérielle, etc.). La respiration et la tension musculaire constituent deux objets de travail en relaxation, auxquels on peut ajouter le périnée.

Ainsi la relaxation permet l’apprentissage d’une modulation respiratoire et musculaire de l’excitation, qui va induire une inversion des réactions physiologiques liées à ce phénomène. Le relâchement musculaire et l’adoption d’une respiration ample et profonde, abdominale, vont favoriser sa réduction.

Cette approche sexologique, via la relaxation, constitue l’approche dite sexofonctionnelle ou régulatrice35. Elle peut être couplée aux techniques comportementales mais peut également être isolée, notamment en l’absence de coopération de la partenaire.

La relaxation reste par ailleurs une modalité thérapeutique de premier plan pour l’abord de l’anxiété d’anticipation et des états de stress. La musicothérapie peut être couplée à la relaxation, avec l’objectif de conditionner le rythme de l’excitation en fonction du rythme d’une musique36.

Hypnothérapie

L’hypnothérapie peut être aussi considérée comme un traitement naturel de l'éjaculation précoce. Elle permet de traiter l’anxiété de performance (éloignement des pensées négatives) et de modifier les réactions émotionnelles liées à l’excitation (focalisation sur la sensualité corporelle globale)37. Elle peut ainsi permettre au sujet de mieux maîtriser ses sensations.

En considérant le sujet dans sa globalité, l’hypnothérapie permet d’aborder les différentes dimensions de ce trouble, tout en laissant le sujet libre de choisir ses propres solutions au sein de ses ressources personnelles38.

Elle permet une meilleure intégration du travail sexothérapique durant la transe. Le sujet est particulièrement réceptif aux sensations ressenties et la désinhibition partielle lui permet de ressentir des sensations nouvelles. Le sujet est plus à l’écoute de son corps, plus apte à obtenir un état de détente, reconnecté à son corps et à ses propres pensées.

Le sujet peut ainsi reprendre le contrôle sur ses sensations, les modifier, les accepter. Il sera ainsi possible par exemple de centrer le patient sur sa respiration, élément important de la prise en charge sexofonctionnelle.

Enfin la distorsion du temps au cours de la séance d’hypnose pourra être mise à profit pour modifier la perception du temps lors de la phase pré-éjaculatoire.

Certains souvenirs ou représentations pouvant être sous-jacents à des conflits inconscients pourront également être retrouvés par le patient, qui pourra grâce à l’hypnose modifier son ressenti et retrouver confiance en lui.

Même si les résultats sont variables selon les sujets, les avantages de l’hypnothérapie sont importants en termes de brièveté relative, de confort thérapeutique, grâce au phénomène de la dissociation, et de moindre recours aux médicaments.

Méditation de pleine conscience                      

La méditation peut permettre de renforcer la maîtrise sur soi-même et donc un meilleur contrôle de ses émotions.

Elle permet aussi d’apprendre à laisser venir et repartir, sans leur porter attention, les pensées négatives d’anticipation de l’échec.

Que conclure ?

  • Plainte fréquente, elle s’accompagne d’une altération importante de la qualité de vie en termes de souffrance individuelle et de couple.
  • Les sujets en souffrant consultent trop peu pour cette plainte alors qu’ils en souffrent, et qu’il existe des soins efficaces.
  • L’implication et la motivation de la compagne sont des conditions d’efficacité optimale de la prise en charge.
  • Les meilleures efficacités thérapeutiques sont obtenues par la combinaison des différents abords (médicamenteux, comportemental, sexofonctionnel, corps-esprit).
  • L’efficacité des sexothérapies et leur durée sont fonction de la régularité et de la fréquence de la réalisation des exercices à faire chez, soi prescrits par le sexologue.
  • La durée moyenne d’une sexothérapie est de 2 à 3 mois avec des résultats satisfaisants dans 80% des cas39.

Questions fréquentes

Quelles sont les causes de ce trouble ?

- Anxiété de performance sexuelle
- Infection de la prostate
- Mode de vie moderne

Quel remède naturel envisager ?

1. Homéopathie, phytothérapie
2. Usage de compléments alimentaires
3. Utilisation d'huiles essentielles
4. Acupuncture, hypnothérapie
5. Pratique du yoga

Quelles sont les autres recommandations ?

1. Alimentation saine et équilibrée
2. Pratique d'une activité physique
3. Respect d'un rythme de sommeil régulier
4. Prise en charge sexologique


  • 1Serefoglu EC et coll. An evidence-based unified definition of lifelong and acquired premature ejaculation. J. Sex. Med., 2014; 11: 1423-1441
  • 2Bou Jaoudé G. troubles de l’éjaculation. In Courtois F, Bonierbale M et coll. Médecinesexuelle. Lavoisier Ed., Paris, 2016
  • 3Serefoglu EC et coll. An evidence-based unified definition of lifelong and acquired premature ejaculation. J. Sex. Med., 2014; 11: 1423-1441
  • 4Porto R, Giuliano F. L’éjaculation prématurée. Prog. Urol., 2013 ; 23 : 647-656
  • 5Bou Jaoudé G. troubles de l’éjaculation. In Courtois F, Bonierbale M et coll. Médecine sexuelle. Lavoisier Ed., Paris, 2016
  • 6Porto R, Giuliano F. L’éjaculation prématurée. Prog. Urol., 2013 ; 23 : 647-656
  • 7Etienne R, Mimoun Sylvain. Le sexe pour les nuls. First Ed., 2021
  • 8Porto R, Giuliano F. L’éjaculation prématurée. Prog. Urol., 2013 ; 23 : 647-656
  • 9Porto R. Dysfonctions érectiles masculines. In Courtois F, Bonierbale M et coll. Médecine sexuelle. Lavoisier Ed., Paris, 2016
  • 10Etienne R, Mimoun Sylvain. Le sexe pour les nuls. First Ed., 2021
  • 11Porto R, Giuliano F. L’éjaculation prématurée. Prog. Urol., 2013 ; 23 : 647-656
  • 12Serefoglu EC et coll. An evidence-based unified definition of lifelong and acquired premature ejaculation. J. Sex. Med., 2014; 11: 1423-1441
  • 13Porto R, Giuliano F. L’éjaculation prématurée. Prog. Urol., 2013 ; 23 : 647-656
  • 14Porto R, Giuliano F. L’éjaculation prématurée. Prog. Urol., 2013 ; 23 : 647-656
  • 15Porto R, Giuliano F. L’éjaculation prématurée. Prog. Urol., 2013 ; 23 : 647-656
  • 16Serefoglu EC et coll. An evidence-based unified definition of lifelong and acquired premature ejaculation. J. Sex. Med., 2014; 11: 1423-1441
  • 17Arnaud M. L’utilisation de l’hypnose dans les problèmes d’éjaculation prématurée. Sexologies, 2007 ; 16 : 148-157
  • 18Waynberg J. Guide pratique de sexologie médicale. Simep Ed., Paris, 1994
  • 19Serefoglu EC et coll. An evidence-based unified definition of lifelong and acquired premature ejaculation. J. Sex. Med., 2014; 11: 1423-1441
  • 20Kempeneers P. Revue systématique des essais consacrés aux traitements psycho-comportementaux de l’éjaculation prématurée. Sexologies, 2021 (à paraitre)
  • 21Porto R, Giuliano F. L’éjaculation prématurée. Prog. Urol., 2013 ; 23 : 647-656
  • 22Arnaud M. L’utilisation de l’hypnose dans les problèmes d’éjaculation prématurée. Sexologies, 2007 ; 16 : 148-157
  • 23Porto R, Giuliano F. L’éjaculation prématurée. Prog. Urol., 2013 ; 23 : 647-656
  • 24Etienne R, Mimoun Sylvain. Le sexe pour les nuls. First Ed., 2021
  • 25Porto R, Giuliano F. L’éjaculation prématurée. Prog. Urol., 2013 ; 23 : 647-656
  • 26Cooper K et coll. Complementary and alternative medicine for management of premature ejaculation: a systematic review. Sex. Med., 2017; 5: e1-e18
  • 27Cooper K et coll. Complementary and alternative medicine for management of premature ejaculation: a systematic review. Sex. Med., 2017; 5: e1-e18
  • 28Bou Jaoudé G. troubles de l’éjaculation. In Courtois F, Bonierbale M et coll. Médecine sexuelle. Lavoisier Ed., Paris, 2016
  • 29Etienne R, Mimoun Sylvain. Le sexe pour les nuls. First Ed., 2021
  • 30Bonierbale M. Les sexothérapies et leur évolution. In Courtois F, Bonierbale M et coll. Médecine sexuelle. Lavoisier Ed., Paris, 2016
  • 31Grafeille N. Thérapies de couple : indications, contrat thérapeutique et suivi. In Lopès P, Poudat FX. Manuel de sexologie. Elsevier Masson Ed., Paris, 2014
  • 32Serefoglu EC et coll. An evidence-based unified definition of lifelong and acquired premature ejaculation. J. Sex. Med., 2014; 11: 1423-1441
  • 33Gorin A. Les thérapies cognitivocomportementales en sexologie. In Mignot J et coll. L’aide-mémoire de psycho-sexologie. Dunod Ed., Paris, 2013
  • 34Cooper K et coll. Complementary and alternative medicine for management of premature ejaculation: a systematic review. Sex. Med., 2017; 5: e1-e18
  • 35Porto R, Giuliano F. L’éjaculation prématurée. Prog. Urol., 2013 ; 23 : 647-656
  • 36Kempeneers P. Revue systématique des essais consacrés aux traitements psycho-comportementaux de l’éjaculation prématurée. Sexologies, 2021 (à paraitre)
  • 37Porto R, Giuliano F. L’éjaculation prématurée. Prog. Urol., 2013 ; 23 : 647-656
  • 38Mignot J. Masculinité. In Bioy A, Célestin-Lhopiteau I. Hypnothérapie et hypnose médicale. Dunod Ed., Paris, 2014
  • 39Arnaud M. L’utilisation de l’hypnose dans les problèmes d’éjaculation prématurée. Sexologies, 2007 ; 16 : 148-157
  • 40Cudicio P. Ejaculation prématurée. In Lopès P, Poudat FX. Manuel de sexologie. Elsevier Masson Ed., Paris, 2014
Philippe Schwartz

Sexologue, hypnothérapeute et relaxologue. Docteur en médecine. Consulte à Reims