Présentation
Nom commun : Haricot commun
Nom latin : Phaseolus Vulgaris
Noms populaires : Faisole, fasole, féverole, fayot, phaséole, phasiole.
Famille botanique : Légumineuses
Propriétés thérapeutiques
- Reins : lithiase rénale, maladies de la vessie, hydropisie, goutte, rhumatisme
- Pancréas : diabète
- Système nerveux
- Peau : panaris, furoncles
Usages populaires
Reins : hydropisie, rhumatismes chroniques, goutte, maladies de la vessie,
lithiase rénale
Pancréas : diabète
Circulatoire : œdème, hématurie
Peau : acné
Sciatique, arthrites, scarlatine, croup, typhoïde, albuminurie
Utilisations et dosage
Décoction de cosses sèches : 30 à 100 g par litre d'eau. Faire bouillir.
Recette de Hamm : 2 à 3 poignées de cosses en décoction pendant 3 à 4 heures dans une quantité suffisante d'eau (un demi-litre d'eau). Prendre une tasse deux fois par jour, 4 jours de suite. Arrêter trois jours et reprendre ensuite de la même façon.
Recette de Kauffmann : faire tremper pendant une nuit, dans de l'eau froide, 200 à 250 g de cosses sèches. Puis les faire cuire pendant 2 à 3 heures jusqu'à obtenir un demi-litre d'eau.
Alimentation
Les haricots sont très consommés à travers le monde. Ils entrent dans la composition de nombreux plats.
Précautions et contre-indications
Le genre Phaseolus peut accumuler dans ses graines un poison aussi toxique que l'acide cyanhydrique, la phaséoline.
La phaséoline est contenue dans les graines de haricots crus. Lors de la cuisson, le poison est entièrement détruit.
Principes chimiques actifs
Des différences marquées séparent les haricots verts des haricots secs.
Les cosses vertes contiennent 0,75% d'inosite et 1,16 % de saccharose.
Elles contiennent également de l'asparagine, de l'arginine, de la tyrosine, de la leucine, de la lysine, de la choline, de la trigonelline, de l'allantoïne, de la nucléine et d'autres substances qui, par la suite, se retrouvent dans les graines.
Les graines de haricot commun contiennent environ 20% de phaséoline, de la cholestérine, de la lécithine, des matières pectiques, des graisses, du stachyose, du saccharose, du tryptophane, un phosphatide, du galacto-arabane, des hydrates de carbone, du pentosane et de la légumine.
Les cosses sèches comportent du phasol, des phytostérines, jusqu'à 48,6% d'hémicellulose et de la lévulose.
Bibliographie
Secrets d’une herboriste. Marie-Antoinette Mulot, éditions du Dauphin, 2015
Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France. Paul Fournier, éditions Omnibus, 2010
Livre des bonnes herbes. Pierre Lieutaghi, Actes Sud, 1999
Précis de phytothérapie : Essai de thérapeutique par les plantes françaises. Henri Leclerc, Masson et Cie Editeurs, 1935
La phytothérapie : Se soigner par les plantes. Docteur Jean Valnet, Hachette, 1968
La santé à la pharmacie du Bon Dieu. Maria Trében, Ennsthaler, 2000