Maladie de Hashimoto: traitement naturel, causes

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La maladie de Hashimoto ou encore thyroïdite d’Hashimoto est une maladie auto-immune qui génère une hypothyroïdie, en raison de la destruction du tissu thyroïdien par le système immunitaire. C’est Hakaru Hashimoto, médecin japonais, qui découvrit en 1912 cette maladie en examinant des échantillons de thyroïde de femmes ayant présenté un goitre. En 1957, ce fut la première maladie auto-immune à être reconnue. Cette pathologie est très fréquente puisqu’elle touche environ 1 personne sur 1000, en particulier les femmes puisqu’on estime que les femmes sont touchées entre 8 et 20 fois plus que les hommes. Pour les personnes souffrant de la maladie de Hashimoto, quel traitement naturel envisager?

Symptômes

Femme souffrant de la maladie de Hashimoto: traitement naturel et causes.

Les symptômes de la maladie de Hashimoto sont généralement ceux d’une hypothyroïdie, à savoir :

  • Prise de poids,
  • Frilosité,
  • Profonde asthénie,
  • Visage gonflé,
  • Symptômes dépressifs,
  • Ralentissement du rythme cardiaque,
  • Ralentissement du transit voire constipation,
  • Modifications du cycle menstruel avec parfois arrêt des règles,
  • Perte de mémoire,
  • Crampes musculaires,
  • Raideur des articulations,
  • Migraines,
  • Ongles fragiles et cassants.

Toutefois, cette hypothyroïdie peut être ponctuée par des épisodes d’hyperthyroïdie. Il se peut aussi qu’il y ait apparition d’un gonflement de la base du cou appelé goitre qui peut alors apparaître ferme, voire « caoutchouté » à la palpation.

A quoi sert la thyroïde?

La thyroïde est une petite glande située à la base du cou, qui ressemble à un papillon avec deux ailes que l’on appelle les lobes thyroïdiens réunis par une partie centrale appelée isthme.

Sous le contrôle d’une glande située à la base du crâne, l’hypophyse, la thyroïde a pour rôle de contrôler le métabolisme de l’organisme, la croissance, le développement (du fœtus et de l’enfant en particulier) mais aussi le système nerveux, le rythme cardiaque, le tube digestif ou encore l’appareil génital et en particulier la fertilité.

Pour cela, la thyroïde fabrique deux hormones, T4 (thyroxine), et T3 (triiodothyronine).Pour être synthétisées, ces hormones thyroïdiennes ont besoin de tyrosine, ou de son précurseur la phénylalanine qui est un acide aminé essentiel, ainsi que d’iode. Cette synthèse a lieu dans le follicule thyroïdien où les tyrosines sont assemblées pour former une glycoprotéine appelée thyroglobuline à laquelle seront ajoutés les atomes d’iode pour former T3 (3 atomes d’iode) et T4 (4 atomes d’iode). Pour assurer cette synthèse, une enzyme va être nécessaire, c’est la thyroperoxydase ou TPO.

La thyroïde fabrique surtout une majorité de T4, de l’ordre de 80 à 90%, et 10 à 20% de T3. Cette dernière est l’hormone véritablement active, c’est-à-dire que T3 aura une activité métabolique sur tous les tissus cibles des hormones thyroïdiennes comme le foie ou encore le système nerveux. Pour cela, il va falloir transformer T4 et T3 dans les tissus cibles grâce à une enzyme appelée 5’-Déiodinase. Cette transformation est une étape très importante et nécessite un oligoélément essentiel : le sélénium.

Les facteurs de risque

La maladie de Hashimoto est une maladie dite auto-immune, c’est-à-dire que les anticorps du système immunitaire vont attaquer la thyroïde, impactant son fonctionnement. C’est ce qui conduit à l’hypothyroïdie. Et puis, après une lente évolution, cela peut aller jusqu’à la destruction de la thyroïde. Ces anticorps sont les anti-thyroglobulines et les anti-thyroperoxydases ou anti-TPO. C’est d’ailleurs ce que l’on mesure lors des bilans sanguins réalisés pour diagnostiquer la maladie.

Pour le professeur AlessioFasano, célèbre gastro-entérologue, chercheur et professeur à l’Université de Harvard, les maladies auto-immunes ont pour origine une effraction de la barrière intestinale. Son rôle, quand elle est en bonne santé, est de contrôler l’équilibre du système immunitaire, en étant tolérante envers les protéines du « soi » (c’est-à-dire ce qui appartient à l’individu) et en détruisant contre tout autre molécule étrangère, ne faisant donc pas partie du «soi»1.

Dans le cas de la maladie de Hashimoto la barrière intestinale étant rendue poreuse, des protéines de l’alimentation ont passé cette barrière. Reconnues par le système immunitaire comme des molécules étrangères, il y a alors fabrication d’anticorps contre ces protéines afin qu’elles soient détruites. Or chez certains individus, il y a une ressemblance entre les protéines qui pénètrent l’intestin, et les protéines que l’on trouve au sein de la thyroïde.

Pour simplifier, il faut imaginer que les protéines de notre thyroïde ont une marque bien particulière, un tatouage en quelque sorte, qui fait que le système immunitaire reconnait ces protéines de la thyroïde comme faisant partie de l’organisme et donc ne les attaque pas. Or, il arrive qu'une protéine étrangère, qui possède le même tatouage que celui des protéines de la thyroïde, entre dans l'organisme via l'intestin. Alors, le système immunitaire, s’attaquera à ces protéines étrangères et à celles de la thyroïde, et finira par détruire la thyroïde.

Ainsi, de nombreuses études ont montré une relation positive entre la présence d’anticorps anti-gliadine et d’anticorps antithyroïdiens2, établissant un lien étroit entre la consommation de gluten et la maladie de Hashimoto3.

De plus en plus d’études vont dans le sens de l’établissement d’un lien entre santé intestinale et maladie de Hashimoto. Certaines ont montré une altération importante de la flore intestinale, donc une dysbiose, chez les patients atteints de pathologies auto-immunes4.

Or, la dysbiose va provoquer et aggraver la perméabilité intestinale5 et donc l’entrée dans l’organisme de protéines ou de micro-organismes qui vont eux même aggraver l’état d’inflammation et donc les problèmes auto-immuns.

Autres facteurs

Le stress

Le stress peut également être un facteur important dans son apparition. En effet, le stress a un impact très important sur la sphère intestinale via le nerf vague qui relie l’intestin au cerveau. Ainsi, il va avoir un impact majeur sur la flore intestinale ainsi que sur la perméabilité intestinale.

Le stress peut aussi avoir un impact sur l’immunité et en particulier perturber son équilibre en favorisant la destruction par apoptose des cellules thyroïdiennes6. Enfin, lors d’un stress chronique avec épuisement surrénalien et donc un déficit en cortisol, l’hormone T3 ne parvient plus à entrer dans les cellules cibles faute de cortisol. C’est ce que l’on appelle une résistance aux hormones thyroïdiennes.

Carence en vitamine D

Cette résistance peut également survenir en raison d’un déficit en vitamine D. Plusieurs études ont montré que des taux faibles en vitamine D (25 (OH) vitamine D) étaient inversement corrélés à des taux importants d’anticorps anti-TPO et qu’après 4 mois de supplémentation en vitamine D, il y avait une diminution significative des taux d’anticorps sériques anti-TPO chez les personnes complémentées7.

Diagnostic

Les premiers signes qui évoquent une maladie de Hashimoto sont des symptômes d’hypothyroïdie, ou plus rarement d’hyperthyroïdie.  Cela peut aussi être un gonflement de la base du cou, ferme et indolore sans dysfonctionnement thyroïdien. Il sera alors nécessaire de pratiquer un bilan biologique afin de doser les hormones thyroïdiennes.

Le dosage de la TSH (Thyroïd Stimulating Hormon) est alors demandé. La TSH est sécrété par l’hypophyse a pour mission de stimuler la thyroïde et donc la sécrétion de T4 et deT3. Ces dernières jouent, à leur tour, un rétro-contrôle sur la sécrétion de TSH. Ainsi lorsque T4 et T3 sont en quantités suffisantes, la TSH est à un niveau normal.

Quand elles sont en quantité insuffisante, la TSH augmente, stimulant la sécrétion d’hormones thyroïdiennes par la thyroïde. Quand elles sont en quantité suffisante, alors la TSH baisse afin de modérer cette sécrétion. Bien entendu, on effectuera aussi un dosage des hormones T4 et T3 libres afin d’évaluer la quantité d’hormones thyroïdiennes en circulation.

Cependant, ce qui détermine une maladie de Hashimoto est la quantité d’anticorps anti-thyroperoxydase (TPO) et anti-thyroglobuline (TBG), c’est-à-dire une mesure de la réponse immunitaire dirigée contre la thyroïde.

Quelle évolution?

Si la pathologie n’est pas traitée, elle peut conduire à une destruction quasi-totale du tissu thyroïdien et la supplémentation en hormones thyroïdiennes de synthèse sera alors absolument nécessaire.

Dans les formes où la pathologie s’accompagne d’un goitre, si ce dernier devient trop important, plongeant et comprimant la trachée par exemple, il sera alors nécessaire d’enlever la thyroïde par voie chirurgicale. Ce n’est heureusement pas le cas le plus fréquent.

Dans les autres cas, on utilise des hormones thyroïdiennes de synthèse, afin de parer au déficit hormonal.

Maladie de Hashimoto: quel traitement naturel?

Ils existent de nombreux traitements naturels, qui permettent d'améliorer les symptômes de cette maladie. Quel traitement naturel envisager, en cas de maladie de Hashimoto?

Modification de l'alimentation

Renforcement de la barrière intestinale

Priorité sera donnée à la restauration de la barrière intestinale. Il est en effet capital de travailler sur la perméabilité de cette barrière afin que plus aucune molécule étrangère ne puisse pénétrer dans l’organisme et générer une réponse du système immunitaire. Il faut donc éviter tous les aliments dont on sait qu’ils ont un impact sur la perméabilité intestinale. En premier lieu, on pensera au gluten car celui-ci a montré qu’il pouvait ouvrir la barrière intestinale; en stimulant la sécrétion de zonuline8 9.

Il est donc important de proposer une alimentation qui soit sans gluten, en évitant de manger toutes les céréales qui en contiennent telles que le blé, l’orge, la seigle, l’avoine ou encore les épeautres.

Il sera peut-être aussi nécessaire de stopper les produits laitiers car de nombreuses personnes peuvent être intolérantes au lactose, ne produisant plus suffisamment de lactase, cette enzyme capable de digérer le lactose. Cette intolérance, si elle n’est pas prise en charge, entraine une mal-digestion du lactose, une inflammation intestinale, ainsi que des diarrhées et une dégradation de la barrière intestinale.

Réduction de l'inflammation intestinale et générale

Il est aussi important de réduire l’inflammation intestinale qui va de pair avec la perméabilité intestinale et pour cela il est nécessaire d’éviter les glucides à index glycémique haut, qui vont, outre leur rôle délétère sur la sécrétion d’insuline, nourrir les bactéries pathogènes présentes dans l’intestin et favoriser une dysbiose et/ou une candidose.

Pour cela, il est préférable de manger des céréales complètes ou semi-complètes, c’est-à-dire encore munies de leur enveloppe, ou encore des légumineuses, telles que les lentilles ou les pois chiches.

Il est aussi nécessaire d’avoir un régime riche en fibres qui vont nourrir les bonnes bactéries de la flore intestinale, ce qui permettra de lutter contre la dysbiose et donc l’inflammation intestinale grâce à leur production en acides gras à courte chaine (n-Butyrate en particulier10). On trouve les fibres dans de très nombreux aliments tels que les fruits, les légumes, les légumineuses mais aussi les oléagineux. Il est possible d’ajouter à tout cela une complémentation en glutamine qui est un acide aminé essentiel, qui sert de carburant pour les cellules qui se divisent rapidement dont font partie les entérocytes. La glutamine a aussi montré qu’elle avait un rôle positif dans le contrôle des jonctions serrées entre les entérocytes11.

Afin de réduire l’inflammation générale, il est important d’équilibrer les apports en acides gras et en particulier en favorisant l’apport en acides gras polyinsaturés oméga-3. L’alimentation occidentale que nous connaissons tous est très riche en acides gras polyinsaturés oméga-6, qui favorisent la voie de l’inflammation, et pauvre en acides gras oméga-3 dont le rôle va être de tempérer la réponse inflammatoire.

Il est donc important d’apporter dans l’alimentation des huiles riches en acide alphalinolénique, telles que les huiles de lin, de cameline ou encore de colza mais aussi de penser intégrer dans son régime alimentaire des petits poissons gras, un à trois fois par semaine. On peut envisager une supplémentation en huile de poisson, riche en DHA, aux propriétés anti-inflammatoires.

Eviter les aliments goitrigènes

Certains aliments, quand ils sont consommés en grande quantité, peuvent provoquer une hypothyroïdie car il empêche l’absorption de l’iode. Ces aliments sont les crucifères tels que les choux, le brocoli, le radis, le manioc, les patates douces, lorsqu’ils sont mangés crus. C’est pour cela qu’il est important d’avoir une alimentation aussi diversifiée que possible.

Une supplémentation

L'utilisation de compléments alimentaires peut être également un traitement naturel de premier choix, afin de diminuer les symptômes de la maladie de Hashimoto.

Iode

Le bon fonctionnement de la thyroïde nécessite de nombreux micronutriments dont le plus important est bien entendu l’iode, nécessaire à la fabrication des hormones thyroïdiennes. Or les déficits dans ce nutriment ne sont pas rares12, en particulier chez les personnes qui ne consomment pas de produits d’origine marine.

Pour objectiver le déficit en iode, il sera alors possible de l’évaluer grâce à une iodurie des 24 h, c’est-à-dire à mesure de l’excrétion urinaire de l’iode sur une journée entière. Cette mesure est importante car elle permet d’adapter la supplémentation en iode, en évitant des surcharges qui sont tout aussi délétères pour la thyroïde.

Fer

Le fer est lui aussi très important. Il est nécessaire à la conversion de la phénylalanine en tyrosine, l’acide aminé précurseur qui entre dans la composition des hormones thyroïdiennes. Cette conversion se fait grâce à la phénylalanine hydroxylase, enzyme dont le cofacteur est le fer.

Or, de nombreuses femmes sont carencées en fer en raison de règles trop abondantes ou encore d’une alimentation trop pauvre en viandes, riches en acides aminés (tyrosine) et en fer.

Sélénium

Le sélénium joue quant à lui un rôle capital dans le métabolisme thyroïdien, en tant que cofacteur de la thyroperoxydase (l’enzyme qui est nécessaire à la fabrication des hormones thyroïdienne) mais aussi cofacteur de la 5’-déiodinase qui transforme T4 en T3, T3 étant l’hormone véritablement active.

Or, les déficiences en sélénium ne sont pas rares. D’autre part, le sélénium joue un rôle dans le contrôle des anticorps anti-TPO. Une étude chinoise a en effet montré qu’une supplémentation de 200 µg par jour a fait baisser les anticorps anti-TPO de près de 12% après 6 mois de prise13.

Zinc

Le zinc enfin est nécessaire à la sécrétion des hormones thyroïdiennes. Certaines études14 ont montré qu’une supplémentation en zinc pouvait améliorer la sécrétion de ces hormones, et en particulier de T3 qui est l’hormone active.

Oméga-3

Les acides gras polyinsaturés oméga-3, outre leur rôle anti-inflammatoire, sont aussi déterminants pour la sécrétion des hormones thyroïdiennes en raison de leur action sur la fluidité des membranes, c’est-à-dire qu’ils permettent des échanges entre la thyroïde et les cellules cibles plus efficaces grâce à leur action positive sur les récepteurs de ces hormones15.

Vitamine D

Enfin, la vitamine D a montré son importance dans la maladie de Hashimoto. En effet, il existe une corrélation entre la sévérité de la déficience en vitamine D et la thyroïdite de Hashimoto. La vitamine D joue un rôle très important dans la régulation immunitaire.

Une étude16 a montré que chez des patients atteints de maladie d’Hashimoto, les taux de vitamine D étaient inférieurs à ceux du groupe témoin. Or les déficiences, voire les carences en vitamine D sont très fréquentes dans la population générale. Et si la vitamine D est certes essentielle au statut ostéo-calcique de l’organisme, elle est sans doute encore plus importante pour son rôle immunitaire et antiinflammatoire.

La phytothérapie, utilisation des plantes à des fins médicinales

La phytothérapie est également un traitement naturel intéressant, pour les personnes souffrant de la maladie de Hashimoto.

Le Guggul

Le Guggul (Comiphoramukul) est un arbre aux branches épineuses qui pousse en Inde. La résine améliore l’hypothyroïdie en améliorant l’utilisation de l’iode par la thyroïde, en augmentant les taux de T4 et de T3 et surtout en favorisant la conversion de T4 en T3. De plus, cet arbre joue un rôle dans le métabolisme des lipides, ce qui va limiter la prise de poids dans les états d’hypothyroïdie.

L'ashwagandha

L’ashwaganda (Withania somnifera), connue aussi sous le nom de Ginseng indien est une plante, originaire d’Inde, et utilisée depuis plus de 3000 ans. Elle a des vertus anti-inflammatoires et immunostimulantes, ce qui en fait une plante intéressante dans le traitement de la maladie de Hashimoto d’autant plus qu’elle augmentait la production de T4.

Il est donc possible de proposer une cure de cette plante à raison de 2 gélules par jour de 450 mg. D’autre part, elle a montré qu’elle était efficace contre les états de stress.

Coleus forskohlii

Le Coleus forskohlii (Plectranthus barbatus) est une plante de la famille des Lamiacées utilisée en Asie. Elle contient une molécule appelée forskoline, qui semblerait activer la production de T3 et de T417. Cette plante est d’ailleurs utilisée en médecine ayurvédique pour les problèmes de thyroïde.

La gestion du stress

Le stress, on l’a vu, est délétère pour la santé intestinale et le fonctionnement de l’organisme. Il est donc important de le prendre en charge pour éviter qu’il ne devienne le terreau d’une maladie auto-immune comme celle de Hashimoto ou de pathologies plus lourdes encore.

Bien entendu, il n’y a pas une seule réponse à apporter mais de multiples en fonction de l’histoire, du mode de vie ou encore de la psychologie de la personne atteinte.

En cas de maladie de Hashimoto, outre l'alimentation, l'activité physique est un traitement naturel à ne pas négliger. En effet, l’activité physique a montré combien elle était importante pour gérer le stress. C'est également le cas des activités artistiques ou associatives.

Pour d’autres, il sera nécessaire d’envisager une aide psychologique via des thérapies brèves ou encore l’EMDR.

Enfin, pour certains, la méditation de pleine conscience ou encore le yoga, autre traitement naturel, seront des armes importantes pour se relaxer et lutter contre la maladie de Hashimoto.

La maladie de Hashimoto est une pathologie auto-immune complexe et multi factorielle. Toutefois, avec une prise en charge adaptée permettant de restaurer la barrière intestinale et le fonctionnement immunitaire, il est possible d’optimiser la production des hormones thyroïdiennes, et donc d’améliorer le confort de vie des personnes atteintes.

Questions fréquentes

Qu'est-ce que la maladie de Hashimoto?

La maladie de Hashimoto est une pathologie auto-immune, qui se caractérise par la destruction progressive du tissu thyroïdien.

Maladie de Hashimoto: quel traitement naturel privilégier?

- La phytothérapie
- La méditation de pleine conscience
- Le Yoga
- L'utilisation de compléments alimentaires

Quelles sont les autres recommandations?

- La pratique d'une activité physique
- La modification de l'alimentation
- Une aide psychologique


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Catherine Crapoulet

Naturopathe et formatrice en naturopathie. Diplôme Universitaire de diététique, nutrithérapie et nutraceutique. Diplôme de manipulatrice en radiologie. Consulte à Paris 8ème.