Infarctus du myocarde: causes et traitements naturels

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L’infarctus du myocarde, communément appelé « crise cardiaque » correspond à une destruction d’une partie plus ou moins importante du muscle cardiaque. En effet, lorsqu’une des artères qui irriguent le cœur se bouche, les cellules du muscle cardiaque meurent faute d’apport en oxygène.
L’infarctus du myocarde concerne en France 80 000 personnes et provoque 12000 décès par an environ. Et si les cancers représentent la première cause de mortalité pour les hommes, pour les femmes, il s’agit des maladies cardiovasculaires dont l’infarctus du myocarde.
Quels traitements naturels pour prévenir et traiter l'infarctus du myocarde?

Le cœur et ses vaisseaux

Cœur : l'infarctus du myocarde détruit une partie du muscle cardiaque.

Le cœur est un organe creux composé de quatre cavités (deux ventricules et deux oreillettes) dont les contractions régulières permettent de propulser le sang oxygéné dans les artères, afin d’irriguer l’ensemble des cellules de l’organisme. C’est donc un organe essentiel et il est lui-même vascularisé par deux artères : les coronaires car elles forment une couronne tout autour de lui.

Le sang oxygéné part du ventricule gauche et est expulsé vers l’aorte qui est la plus grosse artère de l’organisme. Elle va ensuite se diviser en artères de plus en plus petites jusqu’à finir par atteindre la taille de capillaires et irriguer ainsi en oxygène et en nutriments l’ensemble des cellules de l’organisme.

Le retour du sang chargé de CO2 se fait par des veines jusqu’aux veines caves, qui aboutissent au niveau de l’oreillette droite du cœur avant d’être propulsé par le ventricule droit jusque dans les poumons. Le sang, une fois chargé en oxygène, revient vers le cœur par l’oreillette gauche.

Athérosclérose: à l’origine de la crise cardiaque

L’infarctus du myocarde est provoqué par une obstruction d’une des artères coronaires. Or ce « bouchon » (ou thrombus) est lié à la présence de plaques d’athérome sur la paroi interne des artères. Ces dépôts se forment au fil des années sous forme de plaques et finissent soit par complètement obstruer l’artère, soit par se rompre et libérer un morceau de cette plaque sous forme de thrombus qui va migrer et boucher complètement une artériole comme une artère coronaire par exemple : on parle alors d’infarctus.

Ces plaques d’athéromes ou athérosclérose sont constitués essentiellement de lipides qui se déposent au fil des années. Le plus souvent, elles sont asymptomatiques mais au fur à mesure qu’elles grossissent, elles peuvent entraver la circulation sanguine et provoquer l’apparition de symptômes comme des douleurs, des vertiges, un essoufflement pour un effort de plus en plus petit ou encore une claudication intermittente, c’est-à-dire des difficultés à la marche en raison d’un apport insuffisant en oxygène au niveau des muscles.

Les plaques d’athérome se créent plutôt au niveau de la bifurcation des artères. C’est à ces endroits que se forment des remous en raison de l’importance de la pression sanguine, comme le fait par exemple l’eau d’un fleuve lorsqu’elle rencontre les piles d’un pont. Ces remous vont alors légèrement léser la paroi en soulevant les cellules dites endothéliales qui se situent à la surface de la paroi interne de l’artère. Évidemment, plus la pression artérielle va être importante et plus les remous vont causer de lésions.

Les globules blancs ainsi que les plaquettes vont alors intervenir pour cicatriser la lésion et c’est ainsi que débute la plaque d’athérome. Petit à petit la lésion augmente en volume et la paroi interne devient inflammatoire. La plaque va alors être constituée de beaucoup de cellules immunitaires dont des macrophages gorgés de cholestérol LDL (le fameux « mauvais cholestérol) oxydés.

Cette oxydation des LDL est liée à la présence de nombreux radicaux libres au sein de la lésion en raison de l’inflammation. Comme ils sont oxydés, les LDL ne sont alors plus reconnus par les protéines chargées de leur transformation en HDL (le « bon » cholestérol) et restent donc prisonniers des macrophages qui deviennent de plus en plus gros et que l’on appellera alors cellules spumeuses.

Tout cet amas inflammatoire est ensuite recouvert d’une chape fibreuse constitué de fibres de collagène, formant un ensemble plus ou moins rigide et plus ou moins stable.

Lorsque la plaque se rompt, il se détache alors un caillot ou thrombus qui va venir bloquer la circulation sanguine au niveau d’une artère coronaire. C’est l’infarctus du myocarde.

Symptômes de l’infarctus du myocarde

Il existe des symptômes spécifiques de l’infarctus qui sont en particulier une douleur aiguë et persistante au niveau de la poitrine irradiant dans le bras gauche, le dos et/ou la mâchoire. Mais d’autres signes sont plus atypiques et doivent toutefois faire penser à un infarctus du myocarde comme des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, un essoufflement ou encore un malaise.

Toutefois, certains infarctus ne sont décelés qu’à postériori.

Facteurs de risque

Il existe des facteurs de risque génétiques, le sexe masculin ou encore l’âge car c’est une pathologie de l’âge. Ainsi les femmes ont quatre fois moins de risque de faire un infarctus du myocarde que les hommes avant la ménopause mais le risque devient équivalent ensuite. Les œstrogènes que les femmes secrètent avant la survenue de la ménopause ont un rôle protecteur sur le système cardiovasculaire.

D’autres facteurs de risques sont directement liés à notre mode de vie tels que :

  • Augmentation du LDL-cholestérol et baisse du HDL-cholestérol, encore que cela soit remis en cause par certains auteurs comme le Professeur Even ou encore le Docteur Michel de Lorgeril,
  • Augmentation des triglycérides qui doivent normalement se situer entre 1,5 et 2g/L, les triglycérides sont des graisses qui sont la principale réserve énergétique de l’organisme ; ils sont donc bénéfiques à condition qu’ils ne dépassent pas 2g/L dans le sang,
  • Le tabagisme comme l’a montré en 2004 l’étude Interheart1 et il représente le deuxième facteur de risque d’infarctus du myocarde. Ce risque est de plus directement proportionnel au nombre de cigarettes fumées et il diminue rapidement (2 à 3 ans), après le sevrage pour revenir à un taux comparable à celui d’un non-fumeur,
  • L’hypertension artérielle2 qui se définit par une pression artérielle supérieure à 140/90 mm Hg. En France, comme dans beaucoup de pays occidentaux, l’hypertension artérielle est une pathologie qui touche un adulte sur trois et qui majore grandement le risque d’infarctus du myocarde,
  • Le diabète qui multiplie au moins par 2 le risque d’infarctus du myocarde chez l’homme et par 3 chez la femme. D’autre part, le diabète augmente la mortalité post-infarctus3,
  • L’obésité est associée à un risque d’infarctus du myocarde comme l’a montré l’étude Interheart et plus encore, lorsque l’obésité est sévère,
  • La sédentarité est aussi un facteur de risque majeur ainsi que le montrent de nombreuses études épidémiologiques4,
  • L’alimentation qui, lorsqu’elle est déséquilibrée, augmente le risque d’obésité, de diabète, d’hypertension, etc…

Les traitements

Le traitement dépend de la rapidité avec laquelle il est possible d’intervenir. Plus on intervient rapidement et moins les séquelles seront importantes.

L’angioplastie est le traitement de première intention et consiste à introduire un ballonnet au niveau du thrombus et à dilater l’artère bouchée en le gonflant afin de rétablir le plus rapidement possible la circulation et permettre aux tissus d’être à nouveau irrigués. Ensuite, pour conserver la dilatation de l’artère, on met en place un petit dispositif, sorte de petit ressort que l’on appelle stent. Cette intervention est très efficace mais elle doit être pratiquée dans les 90 minutes après l’infarctus.

Au-delà de ces 90 minutes, il faudra alors pratiquer ce que l’on appelle une thrombolyse, c’est-à-dire introduire au niveau du thrombus une substance comme un anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire. Ce qui permet de dissoudre le caillot sanguin qui obstrue l’artère coronaire.

Enfin des médicaments sont prescrits pour réduire les risques de récidives et de complications tels que :

  • Des bêtabloquants afin de limiter la pression artérielle,
  • Des fluidifiants sanguins comme l’aspirine pour limiter la formation de nouveaux caillots,
  • Des statines pour réduire le taux de cholestérol…

En plus de la prise de médicaments, il existe de nombreux traitements naturels pour réduire la survenue d'un infarctus du myocarde.

Les complications

Les complications dépendent surtout de la façon dont le muscle cardiaque va récupérer après la survenue d’un infarctus. Il peut s’agir :

  • D’un accident vasculaire cérébral, c’est-à-dire un thrombus qui va boucher une petite artère irriguant le cerveau,
  • Une insuffisance cardiaque chronique (70% des insuffisances cardiaques sont dues à la survenue d’un infarctus du myocarde) : de trop nombreuses cellules cardiaques sont mortes lors de l’infarctus,
  • Une artériopathie oblitérante des membres inférieurs c’est-à-dire les artères des jambes qui se bouchent,
  • Et bien sûr la survenue d’un nouvel infarctus.

Certains traitements naturels peuvent limiter l'apparition des complications liées à l'infarctus du myocarde.

Hygiène de vie

Comme on l’a vu, l’hygiène de vie a un impact majeur sur la survenue d’une maladie cardiovasculaire. Il est donc essentiel de prévenir l’infarctus du myocarde en adoptant un mode de vie qui limite :

  • Le surpoids et l’obésité, le diabète
  • L’inflammation
  • L’excès de sel,
  • La sédentarité,
  • Les carences en micronutriments (vitamines, minéraux, polyphénols et oméga 3).

Régime alimentaire

Un des traitements naturels les plus efficaces, pour lutter contre l'infarctus du myocarde, est bien entendu l’alimentation. Vous pouvez en apprendre davantage au sein de cet article: Quelle alimentation adopter après un infarctus?

La sédentarité

Dans cette étude5 parue dans le Journal of the American College of Cardiology, les chercheurs australiens ont pu montrer le lien entre l’activité physique et la mortalité. Cette étude a été faite sur près de 150 000 Australiens, hommes et femmes, de plus de 45 ans, suivis pendant en moyenne 9 ans. Les chercheurs ont alors observé que plus les personnes passaient du temps assis et plus le risque de mortalité de toutes causes était important.

Selon l’OMS « la sédentarité renforce toutes les causes de mortalité, double le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète, d’obésité ….  60 à 85 % de la population mondiale, dans les pays développés comme dans ceux en développement, a un mode de vie sédentaire, ce qui en fait l’un des problèmes de santé publique les plus sérieux de notre époque ».

Autrement dit, avoir une activité physique régulière est, avec l’alimentation, un des traitements naturels privilégiés, pour lutter contre la survenue de l'infarctus du myocarde et des maladies cardiovasculaires, mais aussi de bien d’autres pathologies.

Compléments alimentaires au service de la santé cardiovasculaire        

Certains compléments alimentaires, traitements naturels, permettent de maintenir une bonne santé cardiovasculaire et de limiter la survenue de l'infarctus du myocarde.

Le magnésium est minéral essentiel pour notre organisme. Il possède de multiples rôles que ce soit en tant qu’anti-inflammatoire, régulateur de la tension artérielle ou encore nécessaire à la fabrication de l’énergie (ATP) au sein de la mitochondrie.  Une méta-analyse basée sur 8 études parue dans The American journal of Clinical Nutrition6 a montré que la prise de magnésium était inversement corrélée au risque d’infarctus.

D’autres études7 montrent que les taux circulants de magnésium sont inversement associés aux risques de maladies cardiovasculaires.

Or la population, globalement, n’a pas les apports alimentaires suffisant en magnésium car ce dernier se trouve essentiellement dans l’enveloppe des céréales complètes, dans les légumes verts, les légumineuses et les oléagineux, aliments qui entrent très peu malheureusement dans notre régime occidental actuel.

La vitamine D a un rôle bien plus important que celui qu’on lui connait sur la fixation du calcium. Cette vitamine, plus proche d’une hormone, a des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Les personnes ayant un taux bas en vitamine D sont plus susceptibles d’être victime d’un infarctus du myocarde8, et notamment chez les personnes âgées et les sujets obèses. Les mécanismes d’action de la vitamine D pour réduire le risque d’infarctus ne sont pas encore compris.

Les omégas 3 sont bien entendu célèbres pour leur effet positif sur la prévention des maladies cardiovasculaires. Ce sont les recherches faites sur l’alimentation traditionnelle Inuit qui l’ont montré. C’est Hugh Sinclair, médecin anglais, qui fut le premier à observer une fréquence plus faible de maladies cardio-vasculaires chez les Inuits.

En 1956, dans un article paru dans The Lancet, il émet a contrario l’hypothèse que la carence en oméga 3 est l’un des facteurs essentiels de l’apparition des pathologies inflammatoires et des maladies cardiovasculaires. En effet, il sera ensuite montré que les oméga 3 sont anti-inflammatoires, vaso-dilatateurs, antiagrégants plaquettaires et diminuent les triglycérides. On les trouve en particulier dans les poissons gras comme les sardines, les harengs, les maquereaux, ou encore sous forme de compléments alimentaires.

La coenzyme Q10 ou Ubiquinolest un antioxydant, essentiel pour notre santé. Il semble qu’elle montre un effet positif sur la mortalité par infarctus du myocarde.9 Elle semble aussi nécessaire chez toute personne prenant des statines, car ces dernières, en inhibant l’enzyme HMG-Co-A reductase et donc la production de cholestérol, bloque aussi la production endogène de la coenzyme Q10 nécessaire à la fabrication d’énergie au sein de la mitochondrie. Sa carence explique une partie des effets indésirables des statines à type de fatigue, ou encore des douleurs musculaires.

Bien d’autres micronutriments sont nécessaires à la santé cardiovasculaire comme les vitamines B, les antioxydants et les polyphénols tels que le resvératrol, le bêta-carotène par exemple.

Les plantes du cœur

La digitale est sans conteste la plante la plus célèbre pour ses effets sur la fonction cardiaque mais son emploi est rendu difficile en raison de sa toxicité. Les traitements naturels par les plantes sont utiles en cas de troubles cardiaques, de hausse de la tension artérielle et de risques accrus d'infarctus du myocarde.

A la fois utilisé pour ses propriétés culinaires et médicinales, l’ail (Allium Sativum) a de multiples vertus qui luttent à la fois contre le taux de cholestérol et les triglycérides élevés, mais certaines études montrent aussi que l’ail a un rôle préventif sur la formation des plaques d’athérome, qu’il est antiagrégant plaquettaire et qu’en outre, il est hypotenseur10. On peut l’utiliser tout simplement frais et râpé et en consommer une à deux gousses par jour. On peut aussi l’utiliser en teinture voire en poudre où une dose de 2 à 4 grammes sera nécessaire. Toutefois, il est prudent de demander conseil à son médecin en cas de prise d’anticoagulants.

L’aubépine (Craetagusmonogyna, C. laevigata, C. oxyacantha) est un arbrisseau que l’on trouve un peu partout. On dit que c’est la plante des cœurs brisés car elle est à la fois calmante du système sympathique et possède de multiples propriétés intéressantes dans les maladies cardiovasculaires : elle normalise les battements cardiaques, réduit la pression artérielle, augmente la contractilité du cœur ainsi que sa conductivité. En fait l’aubépine11 permet au cœur de mieux fonctionner.La plante peut être prise sous forme d’infusion de feuilles et de fleurs, de teinture ou encore de macérât glycériné de bourgeons. Chez certaines personnes, l’aubépine peut provoquer une bradycardie, c’est-à-dire un cœur qui battra trop lentement. Il suffira alors simplement de baisser la dose.

L’agripaume (Leonorus Cardiaca) possède des propriétés anti-hypertensiveset agit sur le stress chronique. Des études montrent que ces flavonoïdes permettent de lutter contre le stress oxydatif au sein de la mitochondrie 12et permettent ainsi un meilleur fonctionnement cardiaque. Elle peut être utilisée sous forme d’infusion de sommités fleuries, ou encore de teinture de sommités fleuries. On peut alors prendre 30 à 60 gouttes 1 à 4 fois par jour. Toutefois cette plante est contre-indiquée en cas de grossesse et de prise d’anticoagulants.

Le Maïs (ZeaMays) est un cicatrisant du myocarde après un infarctus sous forme d’extrait de bourgeons. Il possède en outre des propriétés anti-inflammatoires du tissu artériel. Les doses à prendre sont de 5 à 15 gouttes par jour le matin en augmentant progressivement le nombre de gouttes.

Les huiles essentielles

Le Docteur Baudoux propose une formule d’huiles essentielles que l’on peut appliquer sur la poitrine de la personne en attendant les secours. Elle est constituée de :

  • 3 ml d’huile essentielle de Khela (amnivisnaga) qui est antispasmodique, anticoagulante et coronaro-broncho-dilatatrice
  • 2 ml d’huile essentielle d’Hélicryse italienne (helicrysumitalicum) aux propriétés décongestionnantes
  • 1 ml d’huile essentielle d’Ylang Ylang qui est apaisante, calmante respiratoire et cardiaque.

On dépose 10 à 25 gouttes du mélange au niveau de la zone du cœur sur la peau et on répète cela tous les ¼ d’heure en attendant les secours.

L’infarctus du myocarde et plus généralement les maladies cardio-vasculaires sont véritablement liés à notre mode de vie, notre alimentation.
Pour lutter contre l’infarctus du myocarde, il est possible d’agir de façon préventive en ayant recours à des traitements naturels, en adoptant un régime méditerranéen et en pratiquant une activité physique régulière.

Questions fréquentes

Les traitements naturels sont-ils efficaces pour prévenir ou traiter l'infarctus du myocarde?

Les traitements naturels peuvent être une alternative intéressante aux médicaments.
En effet, l'adoption d'une hygiène de vie adaptée, le respect d'une alimentation équilibrée ainsi que la prise de certains compléments alimentaires ou plantes permet de limiter sa survenue.

Quels traitements naturels pour prévenir l'infarctus du myocarde?

1. Les compléments alimentaires
2. La phytothérapie
3. Mode de vie sain et alimentation équilibrée
4. Les huiles essentielles

Quelles sont les plantes efficaces ?

1. L'ail
2. L'aubépine
3. L'agripaume
4. Le maïs


  • 1Effect of potentially modifiable risk factors associated with myocardial infarction in 52 countries (the Interheart Study) : case-control study Pr Salim Yusuf, Steven Hawken, Stephanie Ôunpuu, Tony Dans, Alvaro Avezum, Fernando Lana and al, The Lancet, Volume 364, Issue 9438, P937-952, SEPTEMBER 11, 2004🔗 https://www.thelancet.com/journals/lancet/issue/vol364no9438/PIIS0140-6736(00)X9410-X
  • 2Psaty BM, Heckbert SR, Koepsell TD, et al. The Risk of Myocardial Infarction Associated With Antihypertensive Drug Therapies. JAMA. 1995;274(8):620–625. doi:10.1001/jama.1995.03530080036038
  • 3Miki, T., Itoh, T., Sunaga, D. et al. Effects of diabetes on myocardial infarct size and cardioprotection by preconditioning and postconditioning. Cardiovasc Diabetol 11, 67 (2012) doi:10.1186/1475-2840-11-67
  • 4Physical activity levels, ownership of goods promoting sedentary behaviour and risk of myocardial infarction: results of the INTERHEART study Claes Held, Romaina Iqbal, Scott A. Lear, Annika Rosengren, Shofiqul Islam, James Mathew, Salim YusufEuropean Heart Journal, Volume 33, Issue 4, February 2012, Pages 452–466
  • 5Anti-inflammatory diet and 10-year (2002-2012) cardiovascular disease incidence: The ATTICA study.Georgousopoulou EN, Kouli GM, Panagiotakos DB, Kalogeropoulou A, Zana A, Chrysohoou C, Tsigos C, Tousoulis D, Stefanadis C, Pitsavos C, Int J Cardiol. 2016 Nov 1;222:473-478
  • 6Primary Prevention of Cardiovascular Disease with a Mediterranean DietRamón Estruch, M.D., Ph.D., Emilio Ros, M.D., Ph.D., Jordi Salas-Salvadó, M.D., Ph.D., Maria-Isabel Covas, D.Pharm., Ph.D., Dolores Corella, D.Pharm., Ph.D., Fernando Arós, M.D., Ph.D., Enrique Gómez-Gracia, M.D., Ph.D., Valentina Ruiz-Gutiérrez, Ph.D., Miquel Fiol, M.D., Ph.D., José Lapetra, M.D., Ph.D., Rosa Maria Lamuela-Raventos, D.Pharm., Ph.D., Lluís Serra-Majem, M.D., Ph.D., et al, N Engl J Med 2013; 368:1279-1290
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  • 9Yiqing Song, Simin Liu, Magnesium for cardiovascular health: time for intervention, The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 95, Issue 2, February 2012, Pages 269–270
  • 10Liana C Del Gobbo, Fumiaki Imamura, Jason HY Wu, Marcia C de Oliveira Otto, Stephanie E Chiuve, Dariush Mozaffarian, Circulating and dietary magnesium and risk of cardiovascular disease: a systematic review and meta-analysis of prospective studies, The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 98, Issue 1, July 2013, Pages 160–173
  • 11Yiqing Song, Simin Liu, Magnesium for cardiovascular health: time for intervention, The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 95, Issue 2, February 2012, Pages 269–270
  • 12Vitamine D et risque cardiovasculaireVitamin D and cardiovascularriskC.-A.NkembeJ.MyaraG.HelftJ.Blacher, Médecine des Maladies Métaboliques Volume 3, Issue 3, June 2009, Pages 247-25
  • 13Mortensen, S.A., et autres ; Q‑SYMBIO StudyInvestigators. « The effect of coenzyme Q10 on morbidity and mortality in chronic heart failure: Results from Q‑SYMBIO: A randomized double-blind trial. » JACC. Heart Failure. Vol. 2, N° 6 (2014): 641–649.
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  • 15Tassell MC, Kingston R, Gilroy D, Lehane M, Furey A. Hawthorn (Crataegus spp.) in the treatment of cardiovascular disease. Pharmacogn Rev. 2010;4(7):32–41. doi:10.4103/0973-7847.65324
  • 16The effect of Leonuruscardiaca herb extract and some of its flavonoids on mitochondrial oxidative phosphorylation in the heart. Bernatoniene J, Kopustinskiene DM, Jakstas V, Majiene D, Baniene R, Kuršvietiene L, Masteikova R, Savickas A, Toleikis A, Trumbeckaite S. Planta Med. 2014 May;80(7):525-32
Catherine Crapoulet

Naturopathe et formatrice en naturopathie. Diplôme Universitaire de diététique, nutrithérapie et nutraceutique. Diplôme de manipulatrice en radiologie. Consulte à Paris 8ème.