Le régime sans caséine

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Le lait contient plus d’une trentaine de protéines pouvant s’avérer allergènes. C'est le cas de la caséine, protéine la plus incriminée dans le cadre d'une allergie. Découvrons les principes d'un régime sans caséine.

Présentation

Verre de lait : le régime sans caséine exclut la consommation de produits laitiers.

La caséine est une protéine que l’on retrouve dans le lait et ses dérivés. Le régime sans caséine est un régime lié à l’allergie aux protéines de lait, à dissocier de l’intolérance au lactose. Ce régime consiste à supprimer de l'alimentation tous les produits ayant la mention : lait, protéine de lait, lactoprotéine, protéine de lactosérum, caséine, caséinate, lactalbumine, lactose, margarine, crème. Il est souvent, sinon toujours, combiné au régime sans gluten.

Allergie aux protéines de lait

Cette allergie est un ensemble de manifestations cliniques liées à une réponse immuno-allergique. Le mécanisme général de l’allergie alimentaire est représenté par la production d’anticorps dirigés contre l’organisme, suite à une première sensibilisation à l’indigestion de l’aliment. Lors de la seconde ingestion, les mastocytes sont stimulés et libèrent des substances à l’origine des signes de l’allergie.12

Nourrissons et enfants, les plus touchés ?

Le lait de vache est responsable de 13% des allergies alimentaires de l’enfant. Il est également, l’un des premiers aliments absorbés par le nourrisson. L’allergie aux protéines de lait est donc la première allergie à apparaître, avec un début précoce souvent avant l’âge de 6 mois.

Les symptômes

Classiquement, le nourrisson allaité présente lors du sevrage, des troubles d'ordre :

  • digestifs (50 à 60% des cas) : mauvaise prise de poids, régurgitations, ballonnement, diarrhée chronique, constipation ;
  • cutanées (10 à 39% des cas) : urticaire, eczéma ;
  • respiratoires (20 à 30% des cas) : asthme ;
  • choc anaphylactique (9% des cas) peut inaugurer l’affection, ou plus fréquemment survenir au moment des réintroductions.

Quelles recommandations?

L’allaitement, protecteur ?

L’allaitement maternel est une mesure préventive contre l’allergie aux protéines de lait, surtout chez les enfants ayant une prédisposition héréditaire à développer une allergie alimentaire. Les enfants allaités sont donc moins exposés au risque de développer une allergie à la caséine. Les experts n’ont pas trouvé de consensus mais la génétique pourrait être impliquée dans la survenue de cette allergie.

Une alternative pour les nourrissons

Dans ce contexte, l’éviction des protéines lactées et bovines est nécessaire. Pour nourrir les nourrissons, on utilise des substituts de lait ayant subi une hydrolyse poussée de protéines. Ce sont des hydrolysats de protéines, seules formules lactées autorisées au cours d’une allergie. Dans le cadre d’une allergie aux caséines, les marques recommandées de substituts de lait sont : Nutramigen®, Prégestimil®.

L’utilisation d’autres laits d’origine animale comme le lait de chèvre, de brebis, de jument ou d’ânesse, est contre-indiquée du fait d’une même composition protéique de base. On déconseille également les boissons végétales, n’étant pas adaptées aux besoins nutritionnels des nourrissons. Les protéines de lait peuvent également être présentes dans les pommades et les médicaments (maxilase®, eurobiol®, lactéol fort®).

Une allergie qui disparait avec le temps

La plupart du temps, l’allergie à la caséine guérit avant l’âge de trois ans (souvent avant un an) dans 38 à 87% des cas. On cherchera par la suite, lorsque le sujet est guérit, d’autres allergies alimentaires ou de sensibilisations aux pneumallergènes (asthme dans 60% des cas, rhinites allergique dans 50% des cas). Mais il arrive également que les allergies persistent à l’âge adulte.

Quels bienfaits?

Autisme

La consommation de protéines de lait, soit de caséines, induit inévitablement leur dégradation dans l’organisme pour être absorbées et utilisées. 34567Le produit de leur dégradation sont les casomorphines. 8910 Ces dernières seraient accusées d’influencer le comportement des patients souffrant d’autisme. Plus précisément elles réduiraient leur désir d’interaction sociale, elles bloqueraient leurs réponses à la douleur et accentuerait leur confusion. 11121314151617

Des études concluantes

Une étude a donc cherché à montrer l’efficacité d’un régime sans caséine chez les enfants atteints d'autisme. Le groupe d’enfants étudiés avait la spécificité d’avoir un taux de produits de dégradation protéique anormalement élevé dans les urines. Les rendant ainsi plus sensibles à la caséine et par la même occasion au gluten.

Les enfants ont donc suivi un régime strict sans caséine et sans gluten pendant un an. Les résultats montrent une diminution significative des symptômes de l’autisme comparé aux autres enfants n’ayant pas suivi le régime. 18

D'autres études moins probantes

Une autre étude a évalué l’effet d’un régime sans caséine sur des enfants atteints d’autisme, mais cette fois-ci, sur six semaines seulement et sans que la concentration de protéines dans les urines ne soit mesurée. Dans ce contexte, pas de différence relevée entre les enfants suivant le régime sans caséine et les enfants ne le suivant pas. La durée de l’instauration du régime très courte peut expliquer le manque de résultats convaincants.

Des arguments controversées

Les effets d’un régime sans caséine et sans gluten sur l’autisme, ne sont pas reconnus par toute la communauté scientifique. En effet, l’AFSSA publie en 2009 un rapport sur « les régimes sans caséine et sans gluten préconisés par certains comme traitement de l’autisme ». Ce dernier affirme, que les résultats des études précédemment évoquées n’ont aucun fondement scientifique. 1920

Une revue de littérature réalisée par des experts américains, néo-zélandais et italiens arrive aux mêmes conclusions que le rapport. La théorie selon laquelle, les protéines et le gluten aggravent les symptômes de l’autisme n’est pas sujette à suffisamment d’études prouvant sa véracité. Le rapport met également en garde, sur les régimes d’exclusion potentiellement dangereux pour la santé. Seuls les patients autistes diagnostiqués allergiques aux protéines de blé et de lait sont aiguillés vers un régime sans caséine et sans gluten. Dans ce cas l’éviction de ces aliments est justifiée.

Pathologies inflammatoires

Certaines études ont trouvé que la caséine pouvait accentuer le syndrome inflammatoire notamment dans le cadre de la fibromyalgie ou de l’arthrite. Les résultats de ces études sont loin d’êtres définitifs. Les experts étudient encore les effets d’un tel régime sur les pathologies inflammatoires. Dans tous les cas, il n’est pas conseillé de s’approprier le régime sans caséine, sans suivi médical au préalable. 21

Quels sont les risques?

Le régime sans caséine est un régime assez restrictif surtout chez des enfants en bas âge. Il est risqué pour les éventuelles carences qu’il peut générer.

Des possibles carences en calcium et vitamine D

Concernant le calcium

Le régime sans caséine entraine l’exclusion des protéines de lait autrement dit les produits laitiers. Ces derniers étant riches en calcium et en vitamine D. Même s’il existe d’autres sources de calcium dans l’alimentation, le calcium des produits laitiers est le mieux absorbé et le mieux utilisé. Pendant le régime, on veille donc à enrichir son alimentation à base d’aliments riches en calcium comme les crucifères, les fruits à coques, les eaux minérales types Courmayeur/Contrex mais également les sardines en boites, les légumes secs.

Pour ce qui est de la vitamine D

La photosynthèse

L’exposition au soleil, au moins 20 minutes chaque jour, les bras et les jambes y compris, permet la synthèse de vitamine D. Nos besoins sont en grande partie combler ainsi. Or, du mois d’Octobre au mois d’Avril, l’exposition semble difficile. Il est donc indispensable de compléter nos apports en vitamine D par l’alimentation.

Dans l'alimentation

La vitamine D est une vitamine liposoluble qui se dissout dans les graisses. Les poissons gras (saumon, maquereau, thon, sardines) sont des aliments qui en sont riches. Les produits laitiers en contiennent également. L’éviction de ces aliments accentue donc les carences en vitamine D souvent déjà installées.

Sans compter que la vitamine D est indispensable car elle permet la fixation du calcium sur les os. Le point d’attention sera donc dirigé vers les fruits à coques et les huiles végétales. Il est également possible, sous prescription médicale, de combler ses carences par un complément en vitamine D.

Une carence en protéines

Les produits laitiers et les protéines animales évincés, des carences en protéines peuvent survenir pouvant aller jusqu’à la dénutrition. L’alimentation végétale peut être une source de protéines. Or ces dernières sont moins absorbées et utilisées par l’organisme.

En effet les protéines animales sont composées des 8 acides aminés essentiels, que l’organisme ne sait pas synthétiser. Les protéines végétales ne disposent pas de tous les acides aminés essentiels, elles ont un facteur limitant. Afin d’obtenir une protéine complète, il suffit d’associer au sein d’un même repas des légumineuses avec des produits céréaliers (type pain, pâte, riz, semoule)…

Carence en vitamine B12

Les protéines animales peuvent donc être remplacées par des protéines végétales. Or, ce système ne fonctionne pas avec tous les nutriments et notamment les vitamines. On parle plus précisément de la vitamine B12, qu’on retrouve principalement dans les viandes, les poissons et les fromages. Dans ce contexte, une complémentation orale peut être instaurée sous les conseils d’un médecin.

Les aliments en détail

Cette liste n’est pas exhaustive. En cas de doute, veillez à toujours lire l’étiquette des produits achetés. Attention également à tout produit comportant une des mentions suivantes :

  • Lait
  • Protéines de lait
  • Lactoprotéines
  • Protéine du lactosérum
  • Caséine
  • Caséinate
  • Lactalbumine
  • Lactose
  • Margarine
  • Crème
  • Beurre

Certains médicaments, pommades et shampoings contiennent également des traces de protéines de lait de vache.

Aliments autorisés

Pommes de terre, patate douce
Légumes -
frais, surgelés, en conserves au naturel ou en purée : artichauts, asperges, aubergines, avocats, betteraves, blettes, brocoli, carottes, céleri branche ou rave, choux (chou-fleur, choux de Bruxelles, Romanesco, brocolis, choux vert, blanc, rouge), citrouille, concombres, courgettes, endives, épinards, fenouil, haricots verts, plats d’Espagne, beurre, navets, oignons, oseille, poireaux, poivrons, radis, salsifis, tomates, petits pois, salades
Aromates : aneth, basilic, cerfeuil, ciboulette, coriandre, estragon, menthe, origan, persil, romarin, sauge, thym
Champignons : Cèpes, shiitakes, girolles, mousserons…

Fruits : abricots, ananas, banane, cassis, cerises, citrons, dattes, figues, fraise, framboises, grenades, groseilles, kaki, kiwi, mangue, melon, myrtilles, pamplemousse, pastèque, pêche pomme, raisins, tomate
Fruits secs : dattes, abricots, pruneaux, figues, raisins, bananes, mangue, ananas, pommes, cranberries, myrtille, goji
Oléagineux : amandes, noix (brésil, pécan, cajou…), noisettes, pistaches, arachides…
Légumineuses : haricots (flageolet, azukis, bancs de Vendée, rouges), lentilles (vertes, corail), pois, fèves, pois cassés, pois chiche
Céréales avec gluten (complètes) : blé, seigle, orge, avoine, triticale, épeautre, kamut, farines infantiles sans trace de lait, céréales Picot (en pharmacie)
Céréales sans gluten : millet, amarante, quinoa, riz, sarrasin, sorgho, teff, maïs, tapioca (farine, semoule, flocons)
Graines : graines de lin, de sésame, de tournesol, de pavot, de courge, pignons de pin

Boissons végétales : lait d’amande, d’avoine, de châtaignes, de coco, de chanvre, de graines de tournesol ou de sésame, lait d’épeautre, de kamut, de millet, de noisettes, de noix, d’orge, de quinoa et de riz
Crèmes végétales : avoine, amande, riz, noix de coco
Algues : laitue de mer, kombu, haricot de mer, wakamé, dulse avec des crudités, nori sushis, spiruline.
Condiments : gomasio, vinaigre de cidre, levure de bière, épices, moutarde, cornichons, câpres.
Boissons : eau, thé, café, jus de fruit frais
Graines germées : de légumineuses, de céréales, alfalfa, radis, brocoli, poireaux, moutarde, courge, persil, cresson, roquette, chou chinois, navet
Matières grasses - Huiles oméga 3 : noix, chanvre, colza, lin, cameline, germe de blé
Huiles oméga 6 : olive, tournesol, carthame, sésame, margarine sans protéines de lait.

Produits laitiers : lait maternel, hydrolysats de protéines de lait de vache ou formules infantiles à base d’acides aminés (sur prescription médicale) : Nutramigen, Alfaré, Presgestimil, Allernova, Pepti-Junior, Modilac Riz
Produits lactofermentés : choucroute, miso, tamari, kombucha, kéfir de fruits
Protéines concentrées végétales : seitan, tofu, tempeh, humus
Produits sucrés, desserts : chocolat noir à croquer ou à cuire, poudre de cacao pur (Van Houten), bonbons acidulés (Haribot), boudoirs Picot et autres biscuits sans lait, sucre blanc, roux, confiture, gelée, miel, pâtisseries maison (sans lait, ni beurre, ni margarine).

A limiter

Viandes blanches : veau, porc, lapin, volaille (poulet, poule, dinde, canard, pintade, pigeon), jambon blanc
Poissons maigres* : cabillaud, colin, églefin, limande, merlan, sole, thon en boîte.
Poissons gras : hareng, maquereau, truite, sardine, saumon
Crustacés : huîtres, moules, coquilles St Jacques, calamars, crevettes, langoustine, langouste, homard.
Œufs
Condiment : sel

Aliments interdits

Légumes : potages du commerce, légumes cuisinés.
Viande rouge : bœuf, cheval, agneau (2x/semaine maximum)
Charcuterie : viande fumée, séchée ou salée, jambon cru, bacon, lardons, saucisses sèches, saucisson, viande des Grisons, ainsi que les hot-dogs et certaines saucisses
Produits laitiers : lait, yaourt, faisselle, fromage blanc, fromage frais, fromages affinés, lait pour nourrissons, lait de suite, lait hypoallergénique, lait de croissance, lait de vache, de chèvre, de brebis, de juments, yaourts, petits suisses, fromage blanc, fromages frais, fromage affiné, crèmes desserts, flan, entremets, crème, glace
Féculents : pain de mie, biscottes, purée du commerce, farines lactées biscuités, crêpes, pancakes à base de lait
Soja et dérivés
Sucre et produits sucrés : pâtisseries, brioches, pain au lait, viennoiseries, biscuits contenant du lait, sucre raffiné, sucre roux, cassonade, biscuits, bonbons, chocolat au lait/blanc/caramel, pâtes à tartiner, entremets, glace
Céréales petits déjeuner : Corn flakes, riz soufflé, Coco Krispies…
Produits transformés et industriels : plats préparés, conserves, pain de mie, desserts, pizzas, mayonnaise et ketchup…
Additifs alimentaires : édulcorants, conservateurs, exhausteur de gout, parfums de synthèse
Matières grasses : crème, chantilly, beurre, toutes les autres margarines, sauces industrielles, vinaigrette du commerce, fritures, huile d'arachide, huiles raffinées, huile de coco, graisses et huiles chauffées à plus de 110 / 120 degrés
Les aliments allégés
Boissons
: jus de fruit mélangés avec du lait, jus de fruit enrichis en calcium, lait chocolaté.
Alcools : vin, bière, alcools forts

Questions fréquentes

Qu'est-ce que le régime sans caséine?

Le régime sans caséine consiste à supprimer de l'alimentation tous les produits contenant de la caséine, protéine que l’on retrouve dans le lait et ses dérivés.

A qui est-il destiné?

L'allergie à la protéine de lait de vache (APVL) concerne essentiellement les enfants et les nourrissons.

Quels sont les risques?

Le régime sans caséine est un régime restrictif, il peut générer des carences alimentaires, notamment chez les enfants en bas âge.


  • 1Anne Moneret-Vautrin (2013) Allergie aux protéines de lait de vache, La revue du praticien médecine générale ; 27:654Cercle d’Investigations Cliniques et Biologiques en Allergologie Alimentaire, cicbaa.com
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  • 3Official GFCF Diet Support Group
  • 4The Food Allergy & Anaphylaxis Network’s (FANN)
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  • 10Comparative evaluation of cow β-casein variants (A1/A2) consumption on Th2-mediated inflammatory response in mouse gut.
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Fedwa Ayachi
Fedwa Ayachi, Auteur

Diététicienne Nutritionniste diplômée.