Présentation
Nom commun : Vipérine commune
Nom latin : Echium vulgare
Noms populaires : Buglosse sauvage, herbe à la vipère, langue d’oie.
Famille botanique : Boraginacées
Propriétés thérapeutiques
- Poumon - antibactérien, antiviral : toux, bronchites, rhume
- Système nerveux : sédatif (névralgies)
- Affections cutanées - vulnéraire : furoncles, plaie, œdème
- Sudorifique, diurétique, antitumoral
Usages populaires
Poumon - expectorant : toux, rhume, bronchite
Peau - émollient : furoncles
Diurétique : insuffisance cardiaque
Douleurs inflammatoires, traitement des migraines
Fébrifuge
Tonicardiaque
Utilisations et posologie
Ce sont essentiellement les racines qui sont utilisées en phytothérapie.
- Cataplasmes - usage externe - plaies, entorse : la racine de la vipérine, finement hachée, peut être appliquée directement sur la peau.
Alimentation
Aucun usage alimentaire.
Précautions et contre-indications
En raison de la présence d'alcaloïdes pyrrolizidiniques, la vipérine commune est une plante toxique ; en effet, en usage interne, elle peut provoquer des dommages au foie.
La plante est contre-indiquée pour les femmes enceintes et allaitantes.
Principes chimiques actifs
La vipérine commune renferme du mucilage en abondance, des
alcaloïdes pyrrolizidiniques, potentiellement hépatotoxiques, des tanins et des saponines.
Elle contient également de la silice et de l'allantoïne.
Bibliographie
Secrets d’une herboriste. Marie-Antoinette Mulot, éditions du Dauphin, 2015
Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France. Paul Fournier, éditions Omnibus, 2010
Livre des bonnes herbes. Pierre Lieutaghi, Actes Sud, 1999
Précis de phytothérapie : Essai de thérapeutique par les plantes françaises. Henri Leclerc, Masson et Cie Editeurs, 1935
La phytothérapie : Se soigner par les plantes. Docteur Jean Valnet, Hachette, 1968
La santé à la pharmacie du Bon Dieu. Maria Trében, Ennsthaler, 2000