L’alimentation contre l’allergie au pollen

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Soyons honnêtes, il n’existe pas une alimentation spécifiquement adaptée à l’allergie au pollen. Cela dit, avec l'expérience et les témoignages, il est possible de déterminer un régime alimentaire adapté, en supprimant certains groupes d’aliments allergènes qui accentuent la maladie.

Présentation

Nectar de miel, aliment à favoriser dans l'alimentation contre l'allergie au pollen.

L’alimentation contre l’allergie au pollen se limite à quelques restrictions de familles d’aliments spécifiques réputées comme étant allergènes. L’allergie au pollen est souvent saisonnière; elle se manifeste généralement en printemps et pendant l'été. Les allergies saisonnières surviennent généralement lors d’un dysfonctionnement du système immunitaire, provoquant les symptômes caractéristiques d’un rhume. L’alimentation permettrait de diminuer certains symptômes (rhinite ou conjonctivite allergique). Les aliments permettent également de réduire l’inflammation en boostant le système immunitaire. 123

Caractéristiques

L’allergie au pollen concerne 25% de la population française. Sont responsables en grande partie les facteurs environnementaux, tels que les allergènes issus de l’air intérieur comme les acariens, les poils d’animaux ou ceux de l’air extérieur comme le pollen, principal intéressé de cet article.

Or, il s’avère que l’alimentation peut influer positivement la santé des patients allergiques au pollen.

Petit rappel sur le pollen

Le pollen est une fine poudre produite par les fleurs ou le gazon. Il permet la fertilisation des plantes de la même espèce. Beaucoup de personnes en revanche souffrent lors de l’inhalation de ce pollen.

Chez les personnes atteintes, le système immunitaire qui protège normalement l'organisme des bactéries et virus extérieurs, se défend anormalement contre le pollen. Il le considère comme étant toxique pour l’organisme. 1

Régime alimentaire adapté: les grands principes

En cas d'allergie au pollen, l'alimentation peut être modifiée.

Les bienfaits du gingembre

Particularités

Les allergies se traduisent le plus souvent par un syndrome inflammatoire. Il est constaté également des irritations au niveau nasal, au niveau des yeux ou de la gorge.

Le gingembre est une épice, ayant la vertu de réduire les symptômes précédemment évoqués. Aujourd'hui, le gingembre est principalement utilisé pour ses qualités aromatiques. Auparavant et encore aujourd'hui dans certaines cultures, le gingembre était utilisé comme remède naturel contre les nausées ou les douleurs articulaires.2 Il semble également être un aliment antioxydant et anti-inflammatoire.3

Comment le consommer ?

En ce qui concerne les conseils de consommation, le gingembre moulu semble autant efficace que le gingembre frais. Il peut-être ajouté aux plats salés, sucrés, dans du curry, des gâteaux, ou dans les boissons telles que le thé.

Le pollen

Assez surprenant de conseiller la consommation de pollen, lors d’allergie au pollen. Pourtant il serait recommandé d'en consommer.

Sa forme de consommation a toute son importance. Car bien évidemment, il est recommandé de le consommer sous la forme d’une mixture à base de nectar de miel. Cette dernière aurait de nombreuses vertus, dont celle de diminuer les symptômes de l'allergie. 45

Les pouvoirs du curcuma

Qu'est ce que c'est ?

Le curcuma ou « safran des Indes » est une épice, très connue pour son colorant jaune orangé. Cette épice parfume de nombreux plats africains ou orientaux. Au-delà de son pouvoir aromatique, le curcuma est connu comme étant un puissant anti-inflammatoire.

En effet, de par son principe actif, la "curcumine", sa consommation permettrait la réduction des symptômes de l’inflammation de multiples maladies. Le curcuma est donc une épice qui a toute sa place dans l'alimentation contre l'allergie au pollen. De plus, cette dernière permet la réduction des gonflements et/ou des irritations provoqués par les allergies.

La réalité des études

Néanmoins, aucune étude réalisée sur l'être humain n’a encore tenté de démontrer les effets du curcuma sur les allergies de saison. Les recherches effectuées sur les animaux semblent être, quant à elles, concluantes. 6 De sérieuses études sont donc encore attendues, pour déterminer le rôle de cette épice dans l'alimentation contre l'allergie au pollen.

Les conseils de consommation

Le curcuma peut se consommer en épiçant vos plats. Veiller cependant à choisir du curcuma de bonne qualité. À savoir que le poivre noir augmente la biodisponibilité de la curcumine.

Assaisonner donc vos plats de curcuma et de poivre noir pour potentialiser les effets de la curcumine. Le curcuma peut aussi s’ingérer sous la forme de gélule en supplémentation.

Les bienfaits de la vitamine C

La vitamine C, antioxydant par excellence permet de lutter contre les allergies.
Bien que les agrumes soient les aliments les plus connus comme étant riches en vitamine C, ils ne sont pas les seuls. En effet, les poivrons sont des légumes assez riches en vitamine C. La tomate représente une excellente source de vitamine C également. La tomate dispose d’une richesse caractéristique en lycopène, antioxydant qui aide à remédier à l’inflammation.7

Pour l'absorption optimale de cet antioxydant, il est préférable de cuire la tomate ou de l’acheter plutôt en boite de conserve sous la forme de coulis ou de purée. Le tout bien évidemment nature, afin de pouvoir l’assaisonner à votre gout et d’éviter le surplus de mauvaises graisses et de sucres.

Les fameux omégas-3

Dans le cadre de l'allergie au pollen, une alimentation riche en omégas-3 est à privilégier.
Les omégas-3, graisses végétales, ayant de multiples vertus pour l'organisme semblent, en effet, protéger notre santé contre les allergies.

Selon certaines études, les omégas-3, notamment ceux contenus dans les poissons gras comme le saumon, boostent la résistance aux allergies et permettent même l’amélioration de l’asthme. Une étude allemande démontre que plus les taux de l’acide gras Oméga dit EPA sont élevés dans le sang, moins les risques d’allergie sont importants.8

La quercetine

La quercétine est un flavonoïde et un antioxydant de choix. Elle représente souvent le contenu principal des supplémentations9 Selon certains chercheurs, il représente un anti-histaminique naturel, qui permet la réduction des symptômes des allergies.

L’oignon est un légume qui contient une quantité non négligeable de quercétine. Par ailleurs, il assaisonne considérablement les plats, et s'avère être un aliment antioxydant de qualité. Il est à introduire autant que possible dans vos habitudes alimentaires.

À choisir, l’oignon rouge contient une plus grande quantité de quercétine. En revanche, la cuisson a tendance à dégrader la quercétine. L'oignon rouge peut être alors mixé dans des salades, dans un gazpacho ou une purée d’avocat.

Les probiotiques dans tout ça?

Des chercheurs japonais ont observé un public de personnes ayant des soucis de santé. Il s'avère que les troubles du microbiote intestinal serait associés à de nombreuses maladies et notamment les allergies.

Les probiotiques étant fortement favorisés dans le rétablissement de la flore intestinale, ils seraient donc favorables également contre les allergies saisonnières. En cas d'allergie au pollen, les probiotiques sont à intégrer dans l'alimentation. Cependant, le nombre d'études réalisées sur le sujet sont encore trop faibles pour confirmer ces arguments.10111213

Précautions

Les conseils précédemment évoqués, concernant l’alimentation dans le cadre d'une allergie au pollen, restent seulement des observations. En effet, trop peu d’études ont été réalisées sur le sujet, pour permettre d’établir une ligne de conduite claire en matière d’alimentation.

Dans cet article, sont répertoriés les éléments pouvant améliorer la condition des patients allergiques. Rien n’indique que l’alimentation en question remplace un traitement médical. En revanche, elle peut réduire les symptômes liés à l’allergie au pollen selon les cas. Le suivi médical ainsi que le suivi diététique sont évidement recommandés pour toute démarche engagée contre la maladie. 14

Les aliments en détail

A favoriser

Légumes : artichauts, asperges, aubergines, avocats, betteraves, blettes, brocoli, carottes, céleri branche ou rave, choux (chou-fleur, choux de Bruxelles, Romanesco, brocolis, chou vert, blanc, rouge, frisé), citrouille, concombres, courgettes, endives, épinards, fenouil, haricots verts, haricots plats d’Espagne, haricots beurre, navets, oignons, oseille, poireaux, poivrons, radis, salsifis, tomates, petits pois, salades Aromates : aneth, basilic, cerfeuil, ciboulette, coriandre, estragon, menthe, origan, persil, romarin, sauge, thym.
Champignons : cèpes, shiitakes, girolles, mousserons…

Fruits : abricots, orange, mandarine, clémentine, ananas, banane, cassis, cerises, citrons, dattes, figues, fraise, framboises, grenades, groseilles, kaki, kiwi, mangue, melon, myrtilles, pamplemousse, pastèque, pêche pomme, raisins, tomate.
Fruits secs : dattes, abricots, pruneaux, figues, raisins, bananes, mangue, ananas, pommes, cranberries, myrtille, goji.
Oléagineux : amandes, noix (brésil, pécan, cajou…), noisettes, pistaches, arachides (non salés).
Légumineuses : haricots (flageolet, azukis, blancs de Vendée, rouges), lentilles (vertes, corail), pois, fèves, pois cassés, pois chiche.

Céréales avec gluten (complètes et bio) : blé, seigle, orge, avoine, triticale, épeautre, kamut. (Selon tolérance)
Céréales sans gluten : millet, amarante, quinoa, riz, sarrasin, sorgho, teff, maïs (farine, semoule, flocons).
Céréales petit-déjeuner : flocons d’avoine, paillettes de son. (Selon tolérance)
Graines : graines de lin, de chia, de sésame, de tournesol, de pavot, de courge, pignons de pin.
Produits laitiers : lait (vache, chèvre, brebis), yaourt, fromage blanc, petit suisse, faisselle, fromage frais, fromages affinés de vache, de chèvre, de brebis…(Selon tolérance)
Soja et dérivés, tofu
Boissons végétales
: lait d’amande, d’avoine, de châtaignes, de coco, de chanvre, de graines de tournesol ou de sésame, lait d’épeautre, de kamut, de millet, de noisette, de noix, d’orge, lait de quinoa, de riz et de soja.
Crèmes végétales : avoine, amande, riz, soja, noix de coco.

Algues : laitue de mer, kombu, haricot de mer, wakamé, dulse avec des crudités, nori sushis, spiruline.
Condiments : gomasio, vinaigre de cidre, levure de bière, épices, moutarde, cornichons, câpres.
Tubercules : pomme de terre, patate douce, topinambour.
Graines germées
: de légumineuses, de céréales, alfalfa, radis, brocoli, poireaux, moutarde, courge, persil, cresson, roquette, chou chinois, navet.
Matières grasses végétales : huiles de noix, chanvre, colza, lin, cameline, germe de blé, huile d'olive, de tournesol, de pépin de raisin, de carthame, de sésame, huiles de poissons.
Produits lactofermentés : choucroute, miso, tamari, kombucha, kéfir.

Protéines concentrées végétales : seitan, tofu, tempeh, humus.
Viandes blanches : veau, porc, lapin, volailles (poulet, poule, dinde, canard, pintade, pigeon), jambon blanc à la coupe.
Poissons maigres* : cabillaud, colin, églefin, limande, merlan, sole, thon en boîte.
Poissons gras*: sardine, saumon, hareng, maquereau, truite, thon.
Crustacés : huîtres, moules, coquilles Saint-Jacques, calamars, crevettes, langoustine, langouste, homard.
Œufs

*Les poissons contenant trop de toxiques ne sont pas énumérés.

A limiter

Viandes rouges : bœuf, cheval, agneau (500g par semaine maximum).
Matières grasses animales : beurre, crème fraîche.
Condiment : sel.
Produits sucrés : miel, confiture, gelée, chocolat.
Produits céréaliers (blanc, non complets) : pain blanc, galettes turques, bagel, naan, baguette blanche, pain libanais, pâtes blanches, riz Blanc, semoule blanche.
Café

Aliments à éviter

Sucre et produits sucrés: sucre, biscuits, bonbons.
Pâtisserie/viennoiserie (fréquence limitée)
Céréales petit-déjeuner : Corn Flakes, riz soufflé, Cocoa Krispies… Charcuteries : viande fumée, séchée ou salée, le jambon cru, le bacon, les lardons, les saucisses sèches, le saucisson, la viande des Grisons, ainsi que les hot-dogs, saucisses, merguez, rillettes, pâtés.

Les boissons sucrées : sodas, jus de fruit (même 100% pur jus).
Produits transformés et industriels : plats préparés, conserves, pain de mie, desserts, pizzas, mayonnaise et ketchup...
Additifs alimentaires : conservateurs, exhausteur de gout, parfums de synthèse.
Alcools : vin, bière, apéritifs, champagne, alcools forts (deux verres par jour maximum et pas tous les jours).
Les fritures, tempuras, panures.
Matières grasses : graisses animales, huile de coco, graisses trans, huile d’arachide, huile raffinée, margarines.
Toutes les graisses et huiles chauffées à plus de 110 / 120 degrés.
Les aliments allégés.

Questions fréquentes

Allergie au pollen: quelle alimentation adopter?

- Consommer du gingembre, du pollen à base de nectar de miel et du curcuma
- Privilégier une alimentation riche en oméga-3 (saumon)
- Favoriser la consommation de produits riches en quercétine (oignons rouges)

Quels sont les aliments à éviter?

- Les produits trop sucrés, trop salés ou trop gras
- Les plats industriels
- L'alcool

Quelles sont les autres recommandations?

Se supplémenter en vitamine C et en probiotiques.


  • 1Anti-Oxidative and Anti-Inflammatory Effects of Ginger in Health and Physical Activity: Review of Current EvidenceNafiseh Shokri Mashhadi, Reza Ghiasvand,1,2 Gholamreza Askari,1,2 Mitra Hariri,1,2 Leila Darvishi,1,2 and Mohammad Reza Mofid3Author information Article notes Copyright and License information DisclaimerChild Growth and Development Research Center, Isfahan University of Medical Sciences, Isfahan, Iran1Food Security Research Center, Isfahan University of Medical Sciences, Isfahan, Iran2Department of Community Nutrition, School of Nutrition and Food Science, Isfahan University of Medical Sciences, Isfahan, Iran3Department of Biochemistry, School of Pharmacy, Isfahan University of Medical Sciences, Isfahan, IranCorrespondence to: Mrs. Leila Darvishi, Food Security Research Center, Department of Community Nutrition, School of Nutrition and Food Science, Isfahan University of medical Sciences, Isfahan, Iran. E-mail: moc.oohay@87_dalieL
  • 2Prevention of allergic rhinitis by ginger and the molecular basis of immunosuppression by 6-gingerol through T cell inactivationYoshiyuki Kawamoto  1 , Yuki Ueno  2 , Emiko Nakahashi  3 , Momoko Obayashi  3 , Kento Sugihara  3 , Shanlou Qiao  3 , Machiko Iida  4 , Mayuko Y Kumasaka  4 , Ichiro Yajima  4 , Yuji Goto  5 , Nobutaka Ohgami  4 , Masashi Kato  4 , Kozue Takeda  3Affiliations  expandPMID: 26403321  DOI: 10.1016/j.jnutbio.2015.08.025
  • 3Biological activities of commercial bee pollens: antimicrobial, antimutagenic, antioxidant and anti-inflammatoryAnanias Pascoal  1 , Sandra Rodrigues  1 , Alfredo Teixeira  2 , Xesus Feás  3 , Leticia M Estevinho  4Affiliations  expandPMID: 24262487  DOI: 10.1016/j.fct.2013.11.010
  • 4Immunomodulatory effects of curcumin in allergyViswanath P Kurup  1 , Christy S BarriosAffiliations  expandPMID: 18398870  DOI: 10.1002/mnfr.200700293
  • 5Tomato juice consumption reduces systemic inflammation in overweight and obese femalesMahsa Ghavipour  1 , Ahmad Saedisomeolia, Mahmoud Djalali, Giti Sotoudeh, Mohammad Reza Eshraghyan, Ali Malekshahi Moghadam, Lisa G WoodAffiliations  expandPMID: 23069270  DOI: 10.1017/S0007114512004278
  • 6Les fameux oméga 3 À croire que les oméga 3, graisses végétales, soient bénéfiques pour chaque parcelle de notre organisme. Il existe des études qui montrent que les oméga 3, notamment ceux contenus dans les poissons gras comme le saumon, boostent la résistance aux allergies et permettent même l’amélioration de l’asthme. Une étude allemande approfondie la recherche et montre que plus les taux de l’acide gras Oméga dit EPA sont élevés dans le sang, moins les risques d’allergie sont importants.
  • 7Allergic sensitisation and allergic rhinitis are associated with n-3 polyunsaturated fatty acids in the diet and in red blood cell membranesS Hoff, H Seiler, J Heinrich, I Kompauer, A Nieters, N Becker, G Nagel, K Gedrich, G Karg, G Wolfram & J Linseisen European Journal of Clinical Nutrition volume 59, pages1071–1080(2005)Cite this article726 Accesses4 AltmetricMetrics details
  • 8Quercetin and Its Anti-Allergic Immune ResponseJiri Mlcek  1 , Tunde Jurikova  2 , Sona Skrovankova  3 , Jiri Sochor  4Affiliations  expandPMID: 27187333  PMCID: PMC6273625  DOI: 10.3390/molecules21050623Free PMC article
  • 9Birch pollen honey for birch pollen allergy--a randomized controlled pilot studyK Saarinen  1 , J Jantunen, T HaahtelaAffiliations  expandPMID: 21196761  DOI: 10.1159/000319821
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Fedwa Ayachi
Fedwa Ayachi, Auteur

Diététicienne Nutritionniste diplômée.