Définition
La « dysenterie amibienne » ou amibiase ou « amabiase » est transmise par l’eau contaminée et la nourriture le plus souvent. Cette maladie est aussi nommée "la dysenterie des voyageurs" ou "la tourista", car de nombreux touristes l’attrapent en voyageant.
Elle est plus fréquente dans les régions du monde, où les conditions d'hygiène sont insatisfaisantes. La source la plus fréquente de contamination, étant la manipulation des aliments avec des mains souillées.
L’amibiase occupe le troisième rang des maladies parasitaires les plus meurtrières au monde. Environ 10% de la population mondiale serait infectée par des amibes parasites du genre Entamoeba, dont la plus pathogène est Entamoeba histolytica.
Si l’infection est le plus souvent asymptomatique. Même lors de l'invasion du côlon par les parasites, les symptômes peuvent être très vagues, et le porteur ne jamais prendre conscience de l'infection.
L'infection est provoquée par le parasite Entamœba histolytica, qui existe sous deux formes:
- Le trophozoïte est la forme parasitaire, qui induit la maladie et vit dans le côlon où il se nourrit de bactéries ou de tissus. Chez certaines personnes, cela provoque une diarrhée par laquelle les trophozoïtes sont éliminés dans les selles et meurent. En l'absence de diarrhée, les parasites s'enkystent avant de quitter l'intestin.
- Le kyste est la forme infectieuse du parasite, car il va pouvoir ensuite se transmettre soit directement d'un individu à l'autre, soit indirectement par la nourriture et l'eau.
Sous forme trophozoïte le parasite lyse les tissus et pénètre dans la muqueuse intestinale. Il va provoquer une diarrhée, puis créer des ulcérations. Il infecte ensuite le foie, le poumon et le cerveau.
Epidémiologie
Parmi les personnes infectées, 10 à 20% développent des signes sévères de la maladie.
Chaque année, 40 000 à 100 000 d’entre elles en meurent, principalement en Asie du Sud-Est, au sud-est et à l’ouest de l’Afrique, en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Les conditions d’hygiène et le manque de systèmes d’épuration des eaux usées favorisent la circulation et la transmission de la maladie.
Dans certaines régions de l’Inde, du Mexique, du Bangladesh, ou encore d’Afrique du Sud, la proportion de population infectée peut atteindre jusqu’à 20%.
Dans les pays développés, la maladie est très rare puisque les cas correspondent uniquement à des voyageurs de retour des zones d’endémie.
Traitement allopathique
Il faut voir impérativement consulter un médecin dès l'apparition de symptômes évoquant la maladie, cela surtout après un séjour dans des pays tropicaux.
Après un interrogatoire, le médecin ausculte l'abdomen et le foie. Des analyses de selles et de sang sont prescrites. Dans certains cas, une rectoscopie peut être réalisée. Des tissus peuvent être ainsi prélevés.
Les amibiases aiguës sont traitées par la prise d’antiparasitaires, à large spectre. Des amoebicides de contact peuvent être prescrits; ils agissent localement dans la lumière intestinale.
L’infection du foie, et les abcès amibiens sont traités essentiellement au metronidazole, un antibiotique et antiparasitaire, ou avec des médicaments rattachés au groupe des azoles.
Le repos au lit est parfois nécessaire. Les activités normales ne peuvent être reprises, que lorsque la fièvre est tombée et que la diarrhée est moins importante.
La prévention, qui vise à limiter la transmission des kystes, est essentielle durant le traitement. Pour éviter toute contamination fécale de l’eau, par les aliments et les mains, Il faut veiller à bien se laver les mains. Il faut se laver les mains, avec de l'eau chaude et du savon, après être allé à la selle et avant de manipuler des aliments.
La plupart des cas d'amibiase sont traités en 3 semaines ou moins; les complications sont d’autant plus rares, que le traitement a été mis en place rapidement.
Toutefois, cette maladie peut entraîner péritonite, hépatite et abcès du foie, du poumon ou du cerveau. Les cas graves exigent l'hospitalisation, puisqu’en cas de complications il y a danger de mort.
Symptômes et diagnostic
Les amibes s’implantent, tout d’abord, dans la muqueuse de l’intestin et peuvent provoquer une diarrhée. Elle peut être légère ou aller jusqu’à la dysentrie amibienne. Une diarrhée avec du sang et du mucus dans les selles. La destruction de la paroi intestinale peut par la suite entraîner la formation d’ulcères.
Si le parasite parvient ensuite à entrer dans la circulation sanguine, il peut alors infecter le foie et donner naissance à des abcès qui, non traités, mènent à la mort. La maladie peut également évoluer vers d’autres complications: des abcès au niveau des poumons, et beaucoup plus rarement, au cerveau.
Les symptômes de l'amibiase sont:
- Diarrhée intermittente et selles nauséabondes.
- Glaires et sang dans les selles.
- Ballonnements et flatulences.
- Crampes abdominales.
- Fièvre.
- Fatigue et douleurs musculaires.
Si le foie est touché, les symptômes sont les suivants:
- Douleur au niveau du foie.
- Ictères (jaunissement de la peau et des yeux).
Après une amibiase, il est conseillé d'avoir une alimentation légère, pendant quelques mois, afin de permettre au microbiote de retrouver toute sa vigueur.
Causes médicales
L’infection par l’amibe Entamoeba histolytica, qui provoque l’amibiase, ceci en fonction de la réponse du système immunitaire à sa présence. En effet, la plupart des infections sont asymptomatiques. Une faiblesse du système immunitaire est donc responsable des symptômes et aggravations, provoqués par le parasite.
Causes de terrain
Déséquilibre alimentaire
Une alimentation déséquilibrée nuit au bon fonctionnement du système immunitaire. Une mauvaise alimentation peut entraîner une inflammation de bas grade. Ce type d’inflammation est corrélé avec le mode de vie occidental.
En effet, dans le monde en 2017, une consommation insuffisante de fruits, de légumes et de fruits à coques aurait provoqué le décès de 3,9 millions de personnes, selon l'OMS.
Par ailleurs, certains aliments contribuent particulièrement au processus d’inflammation. Il s'agit des aliments contenant des graisses transformées et cuites, des sucres rapides, des espèces de blé contenant trop de gluten. Les produits laitiers ou carnés issus d’animaux d’élevage, ayant une alimentation à base de céréale, sont également à éviter.
Carences et déficiences
Les carences et les déficiences peuvent avoir un impact délétère sur le bon fonctionnement de l'organisme. Un régime alimentaire déséquilibré peut provoquer des carences, qui peuvent nuire au bon fonctionnement du système immunitaire.
Un système immunitaire affaibli peut aggraver cette maladie parasitaire.
Adopter une bonne hygiène de vie
Eviter l'amibiase
- Se laver les mains, après être allé aux toilettes et avant de manger.
- Dans les pays aux mauvaises conditions sanitaires, ne boire que de l'eau en bouteille ou de l'eau potable portée à ébullition pendant 5 bonnes minutes.
- Laver et essuyer, ou manger cuit les fruits ou légumes.
- Manger les viandes et poissons bien cuits.
En cas d’amibiase
- Dormir en pyjama avec un slip ou un caleçon de bain, qui sera ébouillanté/lavé chaque matin.
- Ne pas dormir avec une personne porteuse de vers.
- Lavage soigneux à l'eau et au savon.
- Ongles coupés à ras.
- Se laver les mains et se brosser les ongles, avant les repas, et après avoir été à la selle.
- Prendre des mesures contre la diarrhée.
Il faudra prendre d’urgence toutes les mesures nécessaires pour soigner la diarrhée, en commençant par une hydratation suffisante.
Soutenir le fonctionnement du système immunitaire
Des défenses immunitaires fortes permettront d’éviter une amibiase. Tout ce qui favorise une activité optimale du système immunitaire est donc primordiale, à la fois dans la prévention et le traitement de l’amibiase.
Régime alimentaire adapté
Adopter un régime alimentaire équilibré, afin de permettre au corps de fonctionner de manière optimale et d’avoir un système immunitaire efficace. Les cellules immunitaires de l'organisme se situent essentiellement dans l’intestin.
Les bactéries et autres micro-organismes contenus dans l’intestin sont appelés microbiote. Le microbiote favorise l'élimination des agents pathogènes. Ainsi, préserver l’intégrité du microbiote intestinal est primordial, pour favoriser le bon fonctionnement du système immunitaire.
Activité sportive
La pratique d’une activité physique régulière est indispensable. Grâce à l’activation de la circulation sanguine, les déchets cellulaires et toxines peuvent être éliminés efficacement. Cette élimination des toxines évite leur accumulation au sein de l'organisme. En effet, l'accumulation des toxines engendre de l’inflammation, qui nuit au bon fonctionnement du système immunitaire.
L'activité physique doit être adaptée à chaque profil, en fonction de ses capacités, mais également en fonction de son âge.
Sommeil et régénération de l'organisme
Dormir permet de régénérer l'organisme.
Pendant le sommeil profond, l'organisme effectue un grand travail de nettoyage et de régénération cellulaire. Bien dormir nous aide à lutter contre les agents pathogènes qui attaquent notre corps, notamment en cas d'amibiase.
Psychosomatique: maladie et psychisme
La psychosomatique est l’étude des maux du corps, en relation avec le psychisme. La souffrance psychique se manifeste physiquement, par la maladie.
La dysenterie indique combien l’on est centré sur le futur et déconnecté de son présent (et de soi-même), et dans le rejet de son passé.
On rejette ce qui ne nous convient pas, ce dont on ne veut pas ou plus. Ce peut être en lien avec une situation, une personne ou même une idée nouvelle, que nous ne sommes pas encore prêt à accueillir.
Cela peut générer de la peur et amener la sensation d’être coincé, bloqué comme pris au piège.
La dysenterie amibienne, puisqu'elle est due un parasite intestinal, montre que quelqu'un s'accroche à soi. A moins que soi-même, on s'accroche aux autres.
On a peut être toujours fait de son mieux, mais en se mettant souvent de côté. L'envie que quelqu'un prenne la relève face à des situations, que l’on ne peut plus supporter. Cette envie peut se manifester physiquement ou psychologiquement.
La solution est d’accepter d'être en contact avec ses émotions présentes. De demander de l'aide si nécessaire, et prendre ses responsabilités, afin de redevenir maître de sa vie.
Amibiase: quel traitement naturel privilégier?
Pour les personnes présentant une amibiase, quel est le traitement naturel le plus adapté?
Inconvénient des traitements antiparasitaires standards
Dans les modèles animaux, le médicament a une activité cancérigène et des préoccupations concernant une éventuelle activité tératogène (malformation des foetus) demeurent1.
L'amibiase, causée par Entamoeba histolytica, est associée à une morbidité élevée. Cette mortalité devient un problème majeur de santé publique dans le monde, en particulier dans les pays en développement.
En raison des effets secondaires et de la résistance que les protozoaires pathogènes construisent contre les médicaments antiparasitaires, une grande attention a été portée récemment aux plantes utilisées en médecine traditionnelle.
Le développement de la maladie dépendra de la capacité du système immunitaire à répondre à l’invasion par le parasite, toute action visant à renforcer le système immunitaire sera donc un facteur positif de prévention 2.
Usage de compléments alimentaires: oligo-éléments et probiotiques
En cas d'amibiase, une utilisation de certains compléments alimentaires, traitement naturel, peut être envisagée.
Vitamine C
Il faudra veiller à avoir un apport suffisant en vitamine C, tant en prévention qu'en traitement, car une déficience pourrait causer des symptômes aggravés de la maladie 3. En effet, la vitamine C à une action anti-inflammatoire et protectrice du système immunitaire, qui peut avoir un rôle prépondérant dans l'apparition et le traitement de nombreuses pathologies.
Zinc
La supplémentation en zinc diminue la diarrhée associée à Entamoeba histolytica4. Le zinc contribue également à renforcer le bon fonctionnement du système immunitaire.
Probiotiques
En ajout au traitement classique, le Saccharomyces boulardii réduit la durée des symptômes liés à l’amibiase.
Il s'agit une souche tropicale de levure, isolée pour la première fois en 1923 à partir de fruits de litchis et de mangoustans, par le scientifique français Henri Boulard. Cette levure est semblable à Saccharomyces cerevisiae, en raison de ses propriétés taxinomiques, métaboliques et génétiques 5 6 7.
Les postbiotiques Lactobacillus pourraient avoir une activité inhibitrice des trophozoïte de l’amibiase 8.
Phytothérapie
La phytothérapie, autre traitement naturel, peut être envisagée en cas d'amibiase.
Depuis les années 1990, plusieurs travaux se sont concentrés sur l'identification et la purification de différents flavonoïdes, présents dans les plantes, ayant des effets amibicides, tels que l'épicatéchine, le kaempférol et la quercétine.
De nombreux flavonoïdes ont une activité amibicide potentielle et peuvent être utilisés comme stratégies thérapeutiques complémentaires et/ ou spécifiques contre les trophozoïtes d'E. Histolytica.
Les cibles moléculaires spécifiques, la biodisponibilité, la voie d'administration et les doses de certains de ces composés naturels doivent être déterminées. Néanmoins, les flavonoïdes représentent une stratégie très prometteuse et inoffensive, qui devrait être envisagée pour une utilisation contre Entamoeba. histolytica 9.
Myrtille
Traditionnellement, en Europe, la myrtille est utilisée pour soigner la diarrhée. On sait aujourd'hui qu'elle est riche en quercétine, un flavonoïde amibicide.
En décoction: laisser bouillir pendant une dizaine de minutes 30-35 g de fruits séchés pour un litre d'eau. Boire jusqu'à 5 tasses par jour tant que les symptômes persistent.
Kaempférol issu de l'Helianthemum glomeratum
Il a été démontré que le kaempférol obtenu à partir d'Helianthemum glomeratum, une plante médicinale mexicaine endémique, utilisée pour traiter les troubles gastro-intestinaux, inhibe la croissance des trophozoïtes Entamoeba histolytica in vitro 10. Il s'agit d'un flavonoïde de type flavonol, que l'on trouve aussi dans les fraises, les brocolis et les épinards.
Epicatéchine, extrait du cacaotier et du théier
Les mécanismes d'action impliqués dans l'effet antiamibien du flavonoïde épicatéchine commencent à être élucidés. Ce flavonoïde a un effet inhabituel sur la croissance des trophozoïtes11. L'épicatéchine est présente dans le cacaotier, le pommier et le théier.
Sakuranetine et cirsimaritine, provenant du Lippia graveolens
L'activité amébicide de la sakuranetine et de la cirsimaritine, issus du Lippia graveolens, est signalée pour la première fois dans une étude menée in vitro en 2020 12.
Adenophyllum aurantium (L.) Strother
Au Mexique, la plante Adenophyllum aurantium (L.) Strother est traditionnellement consommée en infusion, pour traiter les maladies intestinales telles que l'amibiase, qui est un problème de santé endémique au Mexique et dans d'autres pays.
Le résultat d’une étude confirme l’efficacité de la plante contre l’amibiase13.
Morinda morindoïdes
Morinda morindoides (Rubiaceae) est une espèce guinéo-congolaise, qui se retrouve dans les lisières des forêts. Cette plante est une liane grimpante avec des feuilles opposées et possédant des fruits bosselés.
Elle est très utilisée dans la pharmacopée traditionnelle congolaise.
Une décoction de feuilles fraiches constitue un remède traditionnel, employé pour le traitement de la malaria, des vers intestinaux et des amibiases entre autres 14
Les résultats d’études scientifiques soutiennent cette utilisation traditionnelle des feuilles de Morinda morindoides, pour le traitement de l'amibiase 15 16.
Allicine
Des composés et extraits de plantes pourraient être efficaces dans le traitement naturel de l’amibiase.
L’allicine se retrouve essentiellement dans l’ail. Ce composé organo-sulfuré protègerait contre certains effets de l’amibiase 17. Manger de l'ail et prendre des compléments d'ail riches en allicine pourrait être un traitement naturel efficace de l'amibiase.
Carvacol et coumarine
Le carvacol issu du Lippia graveolens et la coumarine issue du Ruta chalepensis Pers. ont été identifiés grace à leur activité antiprotozoaire18.
Le carvacrol est connu pour inhiber la croissance de plusieurs souches de bactéries, dont Escherichia coli. On le trouve également dans les huiles essentielles obtenues notamment à partir de l'origan, du thym, du cresson alénois ou de la monarde.
La coumarine est un métabolite secondaire des plantes. Certaines espèces de cannelle, comme l'écorce de cannelle de Chine (Cinnamomum cassia) en sont riches. La coumarine est réglementée pour des raisons d'hépatotoxicité.
L'arbre à créosote
Larrea tridentata, la plante dont la créosote est issue, est plus connue sous le nom d’arbre à créosote. La créosote a longtemps été utilisée comme médicament, contre la tuberculose. Elle apparaît encore aujourd’hui dans la composition de certains médicaments bronchiques ou dentaires.
Cet arbuste pourrait être une nouvelle source d’anti-parasitaire. Il a été étudié pour l’activité antiparasitaire de certains de ses composés: le lignane, l'acide nordihydroguairétique et la déméthoxyisoguaiacine, afin de développer davantage d'options thérapeutiques notamment pour le traitement naturel de l’amibiase19.
Allium sivasicum
Une étude a permis d’évaluer l'activité amibicide in vitro des rhizomes et des parties aériennes d'Allium sivasicum, une espèce végétale endémique de la flore de Turquie.
Les deux extraits ont montré une action amibicide augmentant avec la concentration du produit, les rhizomes ayant une efficacité supérieure. L’allium sivasicum s’avère donc être un médicament thérapeutique potentiel, pour le traitement des infections à Entamoeba histolytica 20.
Aromathérapie et huiles essentielles
L'aromathérapie est également un traitement naturel de premier choix, en cas d'amibiase.
Certaines huiles essentielles peuvent être utiles dans le traitement de l'amibiase:
- La sarriette
- l'origan Kalitéri, origan compact
- L'ormenis mixta
- Le petit Grain Bigarade
- l'elémi
- Le clou de girofle
- Le Bay de Saint Thomas
- L'eucalyptus à cryptone
- Le salmanoff
- La cannelle de Chine, la cannelle de ceylan
- Le Cajeput
Questions fréquentes
Qu'est-ce que l'amibiase?
L'amibiase ou "tourista" est une maladie parasitaire, elle peut entraîner de graves troubles intestinaux.
Quel traitement naturel privilégier?
- Une supplémentation en vitamine C, en zinc et en probiotiques
- Aromathérapie
Quelles sont les autres recommandations?
- Adopter un régime alimentaire équilibré
- Avoir une bonne hygiène corporelle
- Favoriser le bon fonctionnement du système immunitaire: activité sportive, sommeil réparateur
- 1: Innate immunity prevents tissue invasion by Entamoeba histolytica 2008🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19096458/
- 2: Pharmacological activities of an eye drop containing Matricaria chamomilla and Euphrasia officinalis extracts in UVB-induced oxidative stress and inflammation of human corneal cellsActivity of methylgerambullin from Glycosmis species (Rutaceae) against Entamoeba histolytica and Giardia duodenalis in vitro 2019🔗 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6722286/
- 3: Effect of vitamin A and zinc supplementation on gastrointestinal parasitic infections among Mexican children 2006🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17908741/
- 4: The Effect of Ascorbic Acid Deficiency on the Resistance of Guinea-Pigs to Infection with Endamoeba Histolytica of Human Origin 1951🔗 http://www.ajtmh.org/content/journals/10.4269/ajtmh.1951.s1-31.426
- 5: Clinical efficacy of Saccharomyces boulardii and metronidazole compared to metronidazole alone in children with acute bloody diarrhea caused by amebiasis: a prospective, randomized, open label study 2009🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19478257/
- 6: Efficacy of saccharomyces boulardii with antibiotics in acute amoebiasis 2003🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12918131/
- 7: Efficacy and safety of Saccharomyces boulardii in amebiasis-associated diarrhea in children 2009🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19817264/
- 8: Effect of lactobacillus postbiotics on entamoeba histolytica trophozoïtes 2019🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31823969/
- 9: Flavonoids as a Natural Treatment Against Entamoeba histolytica 2018🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29988403/
- 10: Kaempferol inhibits Entamoeba histolytica growth by altering cytoskeletal functions 2015🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26620675/
- 11: The flavonoid (-)-epicatechin affects cytoskeleton proteins and functions in Entamoeba histolytica 2014🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24887480/
- 12: Antiprotozoal Activity against Entamoeba histolytica of Flavonoids Isolated from Lippia graveolens Kunth 2020🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32466359/
- 13: Antiamoebic Activity of Adenophyllum aurantium (L.) Strother and Its Effect on the Actin Cytoskeleton of Entamoeba histolytica 2016🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27445810/
- 14: Étude botanique et exploration de l’activité antifongique de Morinda morindoides 2011🔗 https://www.researchgate.net/publication/226968552_Etude_botanique_et_exploration_de_l'activite_antifongique_de_Morinda_morindoides_Baker_Milne-Redh_sur_la_croissance_in_vitro_de_Cryptococcus_neoformans
- 15: Cytotoxicity and in vitro susceptibility of Entamoeba histolytica to Morinda morindoides leaf extracts and its isolated constituents 2006🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16603327/
- 16: Antiamoebic activity of iridoids from Morinda morindoides leaves 2006🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16732537/
- 17: Allicin from garlic strongly inhibits cysteine proteinases and cytopathic effects of Entamoeba histolytica 1997🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9333064/
- 18: Antiprotozoal activity against Entamoeba histolytica of plants used in northeast Mexican traditional medicine. Bioactive compounds from Lippia graveolens and Ruta chalepensis 2014🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25517343/
- 19: Larrea tridentata: A novel source for anti-parasitic agents active against Entamoeba histolytica, Giardia lamblia and Naegleria fowleri 2017🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28793307/
- 20: Amoebicidal activity of the rhizomes and aerial parts of Allium sivasicum on Entamoeba histolytica 2012🔗 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22215196/