Bienfaits du silicium validés par la science

Présentation

Symbole de la biogénie, le silicium est le 2^ème composant de la croûte terrestre, après l’oxygène À l'état naturel, le silicium se retrouve principalement sous forme de silicates. La forme soluble, l’acide orthosilicique est sa forme universelle de transport et d’échange dans la nature. Elle est retrouvée dans les océans, dans les végétaux, liée à la cellulose végétale et même, chez l’humain au niveau du plasmatique.

Assimilation et biodisponibilité

C’est aussi l’acide orthosilicique qui est assimilable de façon naturelle et physiologique. Le silicium minéral peut être lié au carbone, chimiquement, par un procédé de synthèse et devenir ainsi du « silicium organique » autre forme de silicium biodisponible. Le silicium des végétaux est sa forme minérale qui est liée à la cellulose.

Le silicium organique, le monométhylsilanetriol (silicium G5) est également étudié mais les recherches actuelles sont insuffisantes et ne permettent pas de rendre compte totalement de son efficacité¹‌. Ce dérivé chimique a été autorisé en UE en 2020, car il a néanmoins montré son innocuité.

De manière importante, la biodisponibilité du silicium sera dépendante du type d’apport alimentaire et plus précisément des différentes formulations stabilisantes dans les matrices organiques²‌ ³‌ ⁴‌ ⁵‌ ⁶‌ ⁷‌ ⁸‌.

L’absorption intestinale du silicium va donc varier selon les différents types de silicium.

A noter que le silicium de l’alimentation ou végétal est un équilibre entre forme solide (silice colloïdale ou dioxyde de silicium) et l’acide silicique sous forme plus ou moins hydratée.

Les formes hydratées et solubles du silicium sont facilement absorbées par l’organisme humain mais aussi facilement et rapidement éliminées⁹‌ ¹⁰‌. Ce sont ces formes qui permettent de bénéficier aux mieux des bienfaits du silicium.

En effet, l’absence de système de transport par des protéines spécifiques, chez les mammifères, favorisent une excrétion urinaire rapide de silicium. Les formes végétales libèrent le silicium d’une façon plus lente et peuvent être une réponse adaptée. Le silicium organique en est une autre mais n’est pas une réponse physiologique et naturelle.

Enfin un apport continu en enrichissant en silicium en particulier via l’eau de consommation est une autre alternative.

En conclusion la biodisponibilité du silicium sera dépendante du type d’apport alimentaire et plus précisément des matrices organiques. La forme la plus disponible est aujourd’hui l’acide orthosilicique contenu dans l’eau de boisson.

Propriétés et bienfaits du silicium

Participe à la bonne minéralisation et calcification osseuse

Parmi les bienfaits du silicium les plus évidents, il joue un rôle déterminant dans les processus de minéralisation et calcification osseux, indépendamment de la vitamine D¹¹‌ ¹²‌ ¹³ ¹⁴‌‌.

-Au sein de la matrice osseuse, l’acide orthosilicique agit sur la différenciation cellulaire, notamment des ostéoblastes d’où son rôle clé dans l’anabolisme osseux¹⁵‌ ¹⁶‌ ¹⁷‌.

-On le retrouve au sein de la bordure ostéoïde, région où la matrice extracellulaire n’est pas encore calcifiée. En aidant à mieux fixer le calcium et le phosphore au niveau des os, il participe à la consolidation de la densité osseuse, au maintien du capital osseux et à l’hydratation de la matrice osseuse.

Silicium, matrice osseuse et collagène

L’acide orthosilicique favorise aussi la synthèse et l’intégrité du collagène, de type 1 dans la trame osseuse, ce qui permet de donner de la résistance et de la stabilité au tissu osseux.

Par ailleurs et de manière concordante, des études chez l’animal ont montré qu’un régime carencé en silicium entraîne une baisse de la synthèse de collagène, associée à des anomalies des os et des cartilages. Une supplémentation en silicium corrige significativement ces effets négatifs sur les tissus conjonctifs.

Une étude coréenne a mis en évidence chez de jeunes sujets masculins une corrélation positive entre l’ingestion de suppléments végétaux riche en silicium et l’activité totale de la phosphatase alcaline sérique, un marqueur de la formation osseuse¹⁸‌.

Silicium, statut hormonal et qualité osseuse

Dans un modèle animal de rats ovariectomisés, déficient en calcium, il a été rapporté qu’une supplémentation en silicium permets d’améliorer significativement la densité minérale osseuse du tibia et du fémur en réduisant la résorption des os¹⁹‌.

De manière similaire, des chercheurs ont montré que l’administration de silicium
sous forme d’acide orthosilicique est capable de moduler l’ostéoclastogenèse et donc la résorption osseuse induite par la chimiokine RANKL dans un modèle animal de rats ovariectomisés²⁰‌.

Une étude scientifique de 2012 révèle un lien direct entre le statut hormonal de la femme et l’impact du silicium sur sa matrice osseuse²¹‌.

Cette étude avec une cohorte de 3198 femmes âgées de 50 à 62 ans suggère que le taux en œstrogène est déterminant pour le métabolisme du silicium au niveau de l’os sain.

Bienfaits du silicium sur la santé osseuse et dentaire

Selon plusieurs études, en lien avec la santé osseuse, une solution de silice colloïdale (dioxyde de silicium) aurait une action favorable pour maintenir la solidité des dents, notamment par ses effets bénéfiques sur les tissus autour de la dent, en particulier la gencive et l'os alvéolaire. Il préviendrait ainsi les parodontopathies²²‌ ²³‌ ²⁴‌.

En conclusion le silicium en supplémentation, pourrait constituer un allié de choix grâce à son potentiel pour la santé osseuse et sa reconstruction post traumatique.

C’est pourquoi, les suppléments à base de silicium sont recommandés pour soulager les tensions musculaires et douleurs articulaires²⁵‌,notamment chez les sportifs. De fait, il agirait comme un anti-inflammatoire capable de soulager les tendinites et les contractures musculaires. Il apporte parallèlement, souplesse et mobilité aux muscles et tendons.

Dans ces conditions, un potentiel rôle préventif du silicium dans la lutte contre les maladies articulaires et dégénératives de type arthrose ou ostéoporose, est avancé au sein de la communauté scientifique²⁶‌ ²⁷‌.

Dès lors, il apparaît que le silicium représente un acteur essentiel de la mécanobiologie tissulaire. En d’autres termes, cet oligo-élément intervient dans l’organisation moléculaire des éléments constitutifs des tissus, collagène, élastine, protéoglycanes (glycosaminoglycanes liés aux protéines), vaisseaux sanguins. Il permet alors de préserver l’intégrité des tissus conjonctifs de soutien tout en offrant une meilleure rigidité et résistance aux os et cartilages.

Soin anti-âge

Parmi les autres bienfaits du silicium avérés: sur la peau. D’un point de vu structural, le silicium participe à la production de collagène de qualité aussi bien au niveau des tendons, des ligaments, des cartilages et de la peau²⁸‌.

Il est utile pour favoriser la cicatrisation cutanée, en augmentant les taux d’hydroxyproline, un acide aminé présent abondamment dans le collagène. Le silicium se fixe facilement aux fonctions hydroxyl (OH) des protéines²⁹‌.

En outre, le silicium intervient dans la synthèse de l’élastine et de l’acide hyaluronique connus pour maintenir l’élasticité et la souplesse de la peau. Des apports en silicium seraient de nature à favoriser l’hydratation, la résistance, la réparation de la peau et son effet barrière protecteur contre les agressions extérieures³⁰‌.

A ce titre, il serait bénéfique afin de raffermir, assouplir, revitaliser et tonifier la peau et ainsi retarder l’apparition des effets de son vieillissement³¹‌ ³²‌ ³³‌.

Présent dans certains produits à usage cosmétique, sous forme de silice hydratée, obtenue à partir d’extraits végétaux ou marins, le silicium est pour toutes ses actions remodelantes et structurantes sur la peau, utilisé et préconisé comme soin anti-âge.

Soutien potentiel pour la fortification des cheveux ou des ongles

On attribue au silicium, en particulier sous sa forme d’acide orthosilicique, des vertus fortifiantes pour améliorer l’état des cheveux ou des ongles (phanères), notamment par une action positive sur les tissus conjonctifs de soutien. Il renforce donc leur solidité³⁴‌ ³⁵‌.

Elément structurant de la kératine, il favoriserait la croissance, la brillance et l’éclat naturel des cheveux.

Soutien potentiel du système cardiovasculaire

En stimulant la synthèse et l’arrangement des fibres de collagène et d’élastine au sein des artères, le silicium aurait un rôle protecteur sur notre système cardiovasculaire³⁶.‌

Cela est d’autant plus vrai, qu’un déficit en collagène est associé à l’athérosclérose (dépôt de cholestérol sur les parois des artères), facteur de risque des coronopathies.

De fait, la présence de plaques d’athérome au niveau de la paroi des artères est corrélée à une diminution importante de la concentration en silicium.

Le silicium participe à la production des glycosaminoglycanes dont il participe à l’organisation structurale, notamment au niveau de l’aorte³⁷ ‌³⁸‌. Sa présence induit une diminution de la peroxydation du LDL cholestérol. De ce fait, grâce à ces bienfaits, le silicium contribue à lutter contre les risques d’athérosclérose, d’accidents vasculaires cérébraux et d’infarctus.

Le silicium agirait favorablement sur l’élasticité et la tonicité des parois vasculaires avec une amélioration notable de la circulation sanguine et de la fortification du réseau sanguin.

De plus, il a été montré sur des rats hypertendus spontanément, un effet bénéfique du silicium soluble, après 8 semaines de traitement, notamment une action antiinflammatoire et anti-hypertensive sur les cellules vasculaires de l’aorte³⁹‌.

Le mécanisme sous-jacent implique notamment l’activation de la voie de signalisation PPAR-γ. Dans cette étude, les chercheurs ont également révélé, in vitro, qu’une co-administration de silicium et de magnésium sur des cellules musculaires lisses aortiques, augmente la captation du magnésium par ces cellules.

Bienfait du silicium pour le bon fonctionnement du système immunitaire

Présent au niveau du thymus, un organe lymphoïde clé de l’immunité, le silicium favorise la réponse immunitaire de l’organisme face aux agressions extérieures et aux maladies saisonnières.

Même si son rôle exact reste à définir, il semblerait qu’il participe à la maturation des défenses immunitaires⁴⁰‌. Le silicium renforce la fonction immunitaire, notamment des lymphocytes T. Il interviendrait également dans la synthèse des anticorps.

Régulation potentiel du fonctionnement du système nerveux central

Une carence d’apport en silicium par l’eau de boisson pourrait être associée à une moindre performance cognitive chez les personnes âgées. C’est ce qui ressort de plusieurs études scientifiques⁴¹‌ ⁴².‌

Autrement dit, une réduction de l’apport en silicium à l’organisme au cours de la vie constituerait un facteur de risque, non négligeable, de la maladie d’Alzheimer.

Par ailleurs, outre son action bénéfique dans les processus cognitifs, il a été rapporté un effet neuroprotecteur, in vitro, de l’administration de silicium (50-500 ng/mL) contre la toxicité induite par le peroxyde d’hydrogène (H₂O₂) sur la lignée cellulaire humaine neuroblastique SH-SY5Y⁴³‌.

Les auteurs de l’étude suggèrent notamment un effet cytoprotecteur par réduction partielle du stress oxydant et des processus de nécrose.

Il a été rapporté dans une étude britannique, que chez des individus sains, l’ingestion de doses croissantes d’acide silicique monomérique induit une augmentation de l’excrétion urinaire d’aluminium⁴⁴‌.

Dans ces conditions, le silicium réduirait bien la réabsorption gastro-intestinale d’aluminium.

De manière concordante, le silicium, sous forme oligomérique, pourrait s’avérer utile également pour la détoxification de l'aluminium, notamment en réduisant sa biodisponibilité⁴⁵‌ ⁴⁶‌.

La neurotoxicité de l’aluminium est connue pour être impliquée dans la physiopathologie de la maladie d’Alzheimer⁴⁷‌ et son exposition chronique engendre également d’autres affections, osseuse (ostéomalacie) et hématologiques (anémie microcytaire…).

De manière intéressante, il est vraisemblable que le silicium aurait indirectement un effet antioxydant par chélation avec l’aluminium, réduisant la neurotoxicité de l’aluminium et plus précisément le stress oxydant induit par l’H₂O₂⁴⁸‌ ⁴⁹‌ ⁵⁰‌. La présence de ce composé chimique précède et accélère l’apparition des dépôts amyloïdes (plaques séniles) au niveau cérébral.

Ce potentiel antioxydant a d’ailleurs été rapporté dans des études menées chez l’animal⁵¹‌ ⁵²,‌ notamment avec une action favorable pour contrebalancer la peroxydation lipidique (baisse du MDA)⁵³‌.

Par ailleurs, on peut signaler que l’ortie, plante reminéralisante riche en silicium, est reconnue pour son action positive de drainage et de détoxification de l’organisme, notamment pour l’inactivation et l’élimination des métaux lourds.

En conclusion

Les bienfaits du silicium semblent nombreux, aussi bien pour maintenir son capital osseux que pour maintenir la santé de nos tissus de soutien. C’est donc un micronutriment actif qui constitue une aide précieuse pour maintenir une forme générale.

Des études cliniques randomisées, à grande échelle, sont toutefois nécessaires afin de définir plus précisément les doses optimales, les formes et les fréquences d’apport de ce supplément dans les maladies neurodégénératives et articulaires et les mécanismes bénéfiques sous-jacents au niveau hormonal.

Les différentes formes

Des compléments alimentaires à base de silicium sont disponibles. Ils se trouvent souvent sous différentes formes galéniques : gel, crème, gélule ou solution buvable. On les trouve dans les magasins de nutrition sportive, les herboristeries, les pharmacies et parapharmacies ou encore commercialisés par des laboratoires de vente en ligne.

En pratique

Dosage et posologie du silicium

De manière générale, une alimentation variée et équilibrée contribue à un apport suffisant en silicium pour couvrir nos besoins. Cependant, les besoins en silicium augmentent substantiellement au cours du vieillissement et en cas de dérèglements hormonaux liés par exemple à l’ostéoporose chez la femme. Aussi la couverture de nos besoins en silicium peut être altérée suite à un manque de diversification alimentaire, notamment par une faible consommation de fruits et de légumes.

En outre, les capacités d’assimilation de cet oligo-élément diminuent légèrement et constamment avec l’âge et varient aussi selon le statut hormonal et le sexe (prévalence chez la femme). De plus, il a été montré que sa répartition dans l’organisme devient inégale⁵⁴ ⁵⁵‌‌.

Ce déficit conduit progressivement au déclin de notre organisme, et est à même de générer de la fatigue et d’impacter les processus de guérison. Il est donc judicieux d’avoir recours à une supplémentation.

Sur la base d’études publiés, les scientifiques de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) ont estimé les apports en silicium entre 20 et 50 mg par jour chez les adultes⁵⁶‌ ⁵⁷ ⁵⁸ ⁵⁹‌‌‌.

Utilisation

Des compléments alimentaires à base de silicium sont conseillés aux personnes carencées souffrant d’un trouble de l’assimilation de cet oligo-élément.

En usage externe, des gels ou compresses à base de silicium sont particulièrement bénéfiques chez les personnes atteintes de pathologies ostéo-articulaires (arthrose, ostéoporose) et cutanées.

Le silicium peut convenir en prévention des tendinites ou comme adjuvant (traitement d’appoint) en association avec les thérapies classiques.

En outre, l’acide silicique est alcalinisant, il constitue un détoxifiant des microcristaux acides d’où ses bénéfices contre les pathologies microcristallines (goutte, périarthrite calcifiante…).

Une cure de silicium favorise la convalescence et la cicatrisation, suite à une intervention chirurgicale ou une blessure par choc traumatique.

Dans le domaine cosmétique, des cures de silicium sont proposées pour prévenir les effets néfastes du vieillissement sur la peau, en particulier l’altération du collagène et la chute d’acide hyaluronique⁶⁰‌ ⁶¹‌.

Il convient de les utiliser à l’âge adulte et pour toute condition physique. Les suppléments présentent de très bons profils de tolérance et d’innocuité chez l’adulte notamment chez les personnes âgées. Pour les femmes enceintes, les femmes allaitantes et les enfants, il est recommandé de les utiliser après avis médical.

Une cure intensive, exceptionnelle de silicium dure en général entre 1 et 6 mois, selon la problématique spécifique mais à partir d’un certain âge (environ 40 ans) des cures régulières permettent de bénéficier constamment des effets de cet oligo-élément notamment pour prévenir des maladies liées à une déminéralisation osseuse ou favoriser l’état de bien-être général. Cette cure doit se faire impérativement après avis médical.

Il convient de faire une pause de deux semaines, après trois semaines de cure pour mettre les reins au repos.

Associations et synergies

Le silicium agirait en synergie avec le zinc afin de renforcer les processus de reconstruction, croissance et remodelage tissulaire.

La synergie spiruline et silicium serait intéressante pour prévenir les risques de maladies cardiovasculaires⁶²‌.

Les suppléments de silicium peuvent être associés avec des suppléments de sulfate de glucosamine d’origine marine ou d’acide hyaluronique pour favoriser le maintien de l'intégrité du cartilage de toutes les articulations et préserver la santé osseuse⁶³‌ ⁶⁴‌.

Précautions

Dosage maximal

Les doses journalières ne doivent pas dépasser plus 50 mg par jour, même si un surdosage ne présente pas de risque majeur car l’excès de silicium ingéré est directement éliminé par l’organisme à travers les urines.

Contre-indications

Les suppléments à base de silicium sont contre-indiqués aux enfants ou aux adultes souffrant d'une insuffisance rénale,

Précautions d’emploi

L’inhalation chronique de silicium minéral dans le domaine industriel (métallurgie…) expose à une maladie pulmonaire, la silicose⁶⁵‌, qui peut évoluer vers une tuberculose. Elle présente aussi une toxicité rénale.

De manière marginale, le silicium organique peut provoquer des calculs rénaux. Une supplémentation doit donc se faire sous-contrôle médical.

Sources alimentaires

Il est possible de profiter des bienfaits du silicium au travers de l'alimentation. Il se trouve principalement dans les boissons (eau minérale (<10 mg/L), café) et les aliments d’origine végétale (céréales complètes, fruits, légumes). Le silicium est présent dans de nombreux produits sous forme d’additif alimentaire : dioxyde de silicium (E 551), silicate de sodium (E 550) ou silicate de calcium (E 552), à activité anti-agglomérante ou anti-moussante.

Des extraits de certaines plantes tels que la prêle (Equisetum arvense), l’ortie (Urtica) ou le bambou en contiennent également en plus grande quantité et constituent donc une source d’apport naturelle importante sous la forme de solutions buvables. Toutes ces plantes ont des propriétés reminéralisantes et diurétiques.

En Inde, le « bambou tabashir » (Bambusaarundinacea) est utilisé en médecine traditionnelle sous forme de résine, exceptionnellement riche en silice (dioxyde de silicium), comme agent reminéralisant de l’organisme et traitement contre les rhumatismes. Il contribue pleinement à la santé articulaire et osseuse⁶⁶‌.

1: Jugdaohsingh R, Hui M, Anderson SH et al. (2013). The silicon supplement 'Monomethylsilanetriol' is safe and increases the body pool of silicon in healthy Pre-menopausal women. NutrMetab (Lond). 10(1):37.
2: Jugdaohsingh R, Anderson SH, Tucker KL et al. (2002).Dietary silicon intake and absorption. Am J Clin Nutr. 75(5):887-93.
3: Robberecht H, Van Cauwenbergh R, Van Vlaslaer V, Hermans N (2009). Dietary silicon intake in Belgium: Sources, availability from foods, and human serum levels. Sci Total Environ. 407(16):4777-82.
4: Sripanyakorn S, Jugdaohsingh R, Dissayabutr W et al. (2009). The comparative absorption of silicon from different foods and food supplements. Br J Nutr. 102(6):825-34.
5: Kalman DS, Feldman S, Samson A, Krieger DR (2015). A clinical evaluation to determine the safety, pharmacokinetics, and pharmacodynamics of an inositol-stabilized arginine silicate dietary supplement in healthy adult males. Clin Pharmacol. 7:103-9.
6: Scholey DV, Belton DJ, Burton EJ, Perry CC (2018). Bioavailability of a novel form of silicon supplement. Sci Rep. 8(1):17022.
7: Tedesco E, Benetti F, Pezzani R (2020). In vitro evaluation of different organic matrices used to modulate silicon bioavailability. FASEB J. 34(9):12229-12238.
8: Boqué N, Valls RM, Pedret A et al. (2021). Relative absorption of silicon from different formulations of dietary supplements: a pilot randomized, double-blind, crossover post-prandial study. Sci Rep. 11(1):16479.
9: Popplewell JF, King SJ, Day JP et al. (1998). Kinetics of uptake and elimination of silicic acid by a human subject: a novel application of 32Si and accelerator mass spectrometry. J InorgBiochem. 1998 Feb 15;69(3):177-80.
10: Reffitt DM, Jugdaohsingh R, Thompson RP, Powell JJ (1999). Silicic acid: its gastrointestinal uptake and urinary excretion in man and effects on aluminium excretion. J InorgBiochem. 76(2):141-7.
11: Carlisle EM (1981). Silicon: a requirement in bone formation independent of vitamin D1. Calcif Tissue Int. 33(1):27-34.
12: Calomme M, Geusens P, Demeester N et al. (2006). Partial prevention of long-term femoral bone loss in aged ovariectomized rats supplemented with choline-stabilized orthosilicic acid. Calcif Tissue Int. 78(4):227-32.
13: Calomme M, Geusens P, Demeester N et al. (2006). Partial prevention of long-term femoral bone loss in aged ovariectomized rats supplemented with choline-stabilized orthosilicic acid. Calcif Tissue Int. 78(4):227-32.
14: Jugdaohsingh R, Watson AI, Bhattacharya P et al. (2015). Positive association between serum silicon levels and bone mineral density in female rats following oral silicon supplementation with monomethylsilanetriol. Osteoporos Int. 26(4):1405-15.
15: Reffitt DM, Ogston N, Jugdaohsingh R et al. (2003). Orthosilicic acid stimulates collagen type 1 synthesis and osteoblastic differentiation in human osteoblast-like cells in vitro. Bone. 2003 Feb;32(2):127-35.
16: Götz W, Tobiasch E, Witzleben S, Schulze M (2019). Effects of Silicon Compounds on Biomineralization, Osteogenesis, and Hard Tissue Formation. Pharmaceutics. 11(3):117.
17: Chappell HF, Jugdaohsingh R, Powell JJ (2020). Physiological silicon incorporation into bone mineral requires orthosilicic acid metabolism to SiO44. J R Soc Interface. 17(167):20200145.
18: Choi MK, Kim MH (2017). Dietary Silicon Intake of Korean Young Adult Males and Its Relation to their Bone Status. Biol Trace Elem Res. 176(1):89-104.
19: Kim MH, Bae YJ, Choi MK, Chung YS (2009). Silicon supplementation improves the bone mineral density of calcium-deficient ovariectomized rats by reducing bone resorption. Biol Trace Elem Res. 128(3):239-47.
20: Ma W, Wang F, You Y et al. (2021).Ortho-silicic Acid Inhibits RANKL-Induced Osteoclastogenesis and Reverses Ovariectomy-Induced Bone Loss In Vivo. Biol Trace Elem Res. 199(5):1864-1876.
21: Macdonald HM, Hardcastle AC, Jugdaohsingh R et al. (2012).Dietary silicon interacts with oestrogen to influence bone health: evidence from the Aberdeen Prospective Osteoporosis Screening Study. Bone. 50(3):681-7.
22: Lauritano D, Cura F, Gaudio RM et al. (2015). POLYMERASE CHAIN REACTION TO EVALUATE THE EFFICACY OF SILICA DIOXIDE COLLOIDAL SOLUTIONS IN THE TREATMENT OF CHRONIC PERIODONTITIS: A CASE CONTROL STUDY. J Biol RegulHomeost Agents. 29(3 Suppl 1):131-5.
23: Marchetti E, Piva A, Pellati A, Quinzi V (2020). Silica dioxide colloidal solutions is efficient in the treatment of chronic periodontitis: a case control study. J Biol RegulHomeost Agents. 34(1 Suppl. 1):119-123.
24: Mucchi D, Baldoni M (2020). Silica solutions (SL) is efficacy in the treatment of chronic periodontitis: a case control study. J Biol RegulHomeost Agents. 34(1 Suppl. 1):164-174.
25: Geusens P, Pavelka K, Rovensky J et al. (2017). A 12-week randomized, double-blind, placebo-controlled multicenter study of choline-stabilized orthosilicic acid in patients with symptomatic knee osteoarthritis. BMC MusculoskeletDisord. 18(1):2.
26: Price CT, Koval KJ, Langford JR (2013). Silicon: a review of its potential role in the prevention and treatment of postmenopausal osteoporosis. Int J Endocrinol. 316783.
27: Rondanelli, M, Faliva, MA, Peroni, G et al. (2021). Silicon: A neglected micronutrient essential for bone health. Exp. Biol. Med. 246, 1500–1511.
28: Deglesne PA, Arroyo R, FidalgoLópez J et al. (2018). In vitro study of RRS® Silisorg CE Class III medical device composed of silanol: effect on human skin fibroblasts and its clinical use. Med Devices (Auckl). 11:313-320.
29: Rezanka T, Sigler K (2008). Biologically active compounds of semi-metals. Phytochemistry. 69(3):585-606.
30: Herreros FO, Cintra ML, Adam RL et al. (2007). Remodeling of the human dermis after application of salicylate silanol. Arch Dermatol Res. 299(1):41-5.
31: Barel A, Calomme M, Timchenko A et al. (2005). Effect of oral intake of choline-stabilized orthosilicic acid on skin, nails and hair in women with photodamaged skin. Arch Dermatol Res. 297(4):147-53.
32: Petersen Vitello Kalil CL, Campos V, Cignachi S et al. (2018). Evaluation of cutaneous rejuvenation associated with the use of ortho-silicic acid stabilized by hydrolyzed marine collagen. J CosmetDermatol. 17(5):814-820.
33: Michalak M, Pierzak M, Kręcisz B, Suliga E (2021). Bioactive Compounds for Skin Health: A Review. Nutrients. 13(1):203.
34: Wickett RR, Kossmann E, Barel A et al. (2007). Effect of oral intake of choline-stabilized orthosilicic acid on hair tensile strength and morphology in women with fine hair. Arch Dermatol Res. 299(10):499-505.
35: Araújo LA, Addor F, Campos PM (2016). Use of silicon for skin and hair care: an approach of chemical forms available and efficacy. An Bras Dermatol. 91(3):331-5.
36: Loeper J, Loeper J, Fragny M (1978). The physiological role of the silicon and its antiatheromatous action. In: Bendz G., Lindqvist I., editors. Biochemistry of silicon and related problems. Plenum Press; New York: pp. 281–296.
37: Schwarz K (1973). A bound form of silicon in glycosaminoglycans and polyuronides. Proc Natl Acad Sci U S A. 70(5):1608-12.
38: Nakashima Y, Kuroiwa A, Nakamura M (1985). Silicon contents in normal, fatty streaks and atheroma of human aortic intima: its relationship with glycosaminoglycans. Br J ExpPathol. 66(1):123-7.
39: Maehira F, Motomura K, Ishimine N et al. (2011). Soluble silica and coral sand suppress high blood pressure and improve the related aortic gene expressions in spontaneously hypertensive rats. Nutr Res. 31(2):147-56.
40: Gordova VS, Dyachkova IM, Sergeeva VE et al. (2015). Morphofunctional adaptation of rat thymus structures to silicon consumption with drinking water. Bull Exp Biol Med. 158(6):816-9.
41: Gillette-Guyonnet S, Andrieu S, Nourhashemi F, de La Guéronnière V et al. (2005). Cognitive impairment and composition of drinking water in women: findings of the EPIDOS Study. Am J Clin Nutr. 81(4):897-902.
42: Rondeau V, Jacqmin-Gadda H, Commenges D et al. (2009). Aluminum and silica in drinking water and the risk of Alzheimer's disease or cognitive decline: findings from 15-year follow-up of the PAQUID cohort. Am J Epidemiol. 169(4):489-96.
43: Garcimartín A, Merino JJ, González MP et al. (2014). silicon protects human neuroblastoma SH-SY5Y cells against hydrogen peroxide effects. BMC Complement Altern Med. 14:384.
44: Bellia JP, Birchall JD, Roberts NB (1996). The role of silicic acid in the renal excretion of aluminium. Ann Clin Lab Sci. 26(3):227-33.
45: Jugdaohsingh R, Reffitt DM, Oldham C et al. (2000). Oligomeric but not monomeric silica prevents aluminum absorption in humans. Am J Clin Nutr. 2000 Apr;71(4):944-9.
46: Domingo JL, Gómez M, Colomina MT (2011). Oral silicon supplementation: an effective therapy for preventing oral aluminum absorption and retention in mammals. Nutr Rev. 69(1):41-51.
47: Dey M, Singh RK (2022). Neurotoxic effects of aluminium exposure as a potential risk factor for Alzheimer's disease. Pharmacol Rep. 74(3):439-450.
48: Edwardson JA, Klinowski J, Oakley AE et al. (1986).Aluminosilicates and the ageing brain: implications for the pathogenesis of Alzheimer's disease. Ciba Found Symp. 121:160-79.
49: Xie H, Hou S, Jiang J et al. (2013).Rapid cell death is preceded by amyloid plaque-mediated oxidative stress. Proc Natl Acad Sci U S A. 110(19):7904-9.
50: Nagai N, Ito Y (2014). Excessive hydrogen peroxide enhances the attachment of amyloid β1-42 in the lens epithelium of UPL rats, a hereditary model for cataracts. Toxicology. 315:55-64.
51: Santos-López JA, Garcimartín A, Merino P et al. (2016). Effects of Silicon vs. Hydroxytyrosol-Enriched Restructured Pork on Liver Oxidation Status of Aged Rats Fed High-Saturated/High-Cholesterol Diets. PLoS One. 11(1):e0147469.
52: Wu WY, Chou PL, Yang JC, Chien CT (2021). Silicon-containing water intake confers antioxidant effect, gastrointestinal protection, and gut microbiota modulation in the rodents. PLoS One. 16(3):e0248508.
53: Loeper J, Emerit J, Goy J et al. (1984).Etude des acides gras et de la peroxydation lipidique dans l'athérome expérimental du lapin. Rôlejoué par le silicium [Fatty acids and lipid peroxidation in experimental atheroma in the rabbit. Role played by silicon]. Pathol Biol (Paris). 32(6):693-7.
54: Charnot Y, Peres G (1971). Modification de l'absorption et du métabolisme tissulaire du silicium en relation avec l'age, le sexe et diverses glandes endocrines [Change in the absorption and tissue metabolism of silicon in relation to age, sex and various endocrine glands]. Lyon Med. 226(13):85-8.
55: Bissé E, Epting T, Beil A et al. (2005). Reference values for serum silicon in adults. Anal Biochem. 337(1):130-5.
56: Pennington JA (1991). Silicon in foods and diets. Food AdditContam. 8(1):97-118.
57: Powell JJ, McNaughton SA, Jugdaohsingh R et al. (2005). A provisional database for the silicon content of foods in the United Kingdom. Br J Nutr. 94(5):804-12.
58: Nielsen, FH (2014). Update on the possible nutritional importance of silicon. J. Trace Elem. Med. Biol. 28, 379–382.
59: European Food Safety Authority. Tolerable Upper Intake Levels for Vitamins and Minerals by EFSA (European Food Safety Authority);Tolerable Upper Intake Levels for Vitamins and Minerals by the Scientific Panel on Dietetic Products. Nutrition and Allergies (NDA) and Scientific Committee; European Food Safety Authority: Parma, Italy, 2006.
60: Papakonstantinou E, Roth M, Karakiulakis G (2012). Hyaluronic acid: A key molecule in skin aging. Dermatoendocrinol. 4(3):253-
61: Quan T, Fisher GJ (2015). Role of Age-Associated Alterations of the Dermal Extracellular Matrix Microenvironment in Human Skin Aging: A Mini-Review. Gerontology. 61(5):427-34.
62: Arthur-Ataam J, Bideaux P, Charrabi A et al. (2019). Dietary Supplementation with Silicon-Enriched Spirulina Improves Arterial Remodeling and Function in Hypertensive Rats. Nutrients. 11(11):2574.
63: Black C, Clar C, Henderson R et al. (2009). The clinical effectiveness of glucosamine and chondroitin supplements in slowing or arresting progression of osteoarthritis of the knee: a systematic review and economic evaluation. Health Technol Assess. 13(52):1-148.
64: Bowman S, Awad ME, Hamrick MW et al. (2018).Recent advances in hyaluronic acid based therapy for osteoarthritis. Clin Transl Med. 7(1):6.
65: Barnes H, Goh NSL, Leong TL et al. (2019). Silica-associated lung disease: An old-world exposure in modern industries. Respirology. 24(12):1165-1175.
66: Singh V (2020). Medicinal plants and bone healing [published correction appears in Natl J Maxillofac Surg. 11(2):309]. Natl J MaxillofacSurg. 2017;8(1):4-11.

Mounir Belkouch, Auteur

Rédacteur scientifique nutrition et santé – Biochimiste de formation et Doctorat en neurosciences – Chercheur pendant 11 ans ayant publié plusieurs études - Titulaire d'un DIU en Phytothérapie / Aromathérapie de l'Université de Paris