Ses noms
Pine, le pin, le pin sylvestre, pin du Nord, nom botanique : Pinus sylvestris.
Dynamique de la Fleur
Premièrement, le pin est un arbre élancé, au tronc bien droit, qui pousse en moyenne à une hauteur de 25 mètres, bien que certains atteignent les 40 mètres. La rectitude et la hauteur du pin laissent révéler la notion de devoir et d'exigence que la personne Pine se donne.
Deuxième, cet arbre possède une longévité exceptionnelle : atteignant facilement les 200 ans de vie, certains spécimens doublent leur âge sans problème pour peu qu'ils soient épargnés par les tempêtes. Car en effet la personnalité de Pine se construit sur la durée et bien souvent cette attitude auto-culpabilisante provient de l'enfance et d'un milieu éducatif sévère et dévalorisant. Ainsi ces remords peuvent se poursuivre toute une vie durant, comme un trait de caractère constitutionnel.
On notera que dans la partie supérieure de l'arbre, dite le houppier, les branches sont d'une couleur marron-orangée, parfois, jaune, alors que le reste du tronc est gris. Cette couleur spéciale de loin fait penser à un grand individu un peu triste (gris) qui se tort les doigts et se ronge les ongles jusqu'au sang (orange-brun). Parfois même les écailles de l'écorce prennent une couleur rouge-cuivrée et la résine coule le long comme des grosses larmes collantes.
Enfin, on remarquera que les fruits de l'arbre, les pommes de pin, sont présentes en petit groupe soit à la base de la branche, soit à son extrémité. C'est dû au fait que le pin comme beaucoup de résineux est monoïque, c'est-à-dire qu'il possède des cônes mâles et des cônes femelles distincts mais sur le même individu.
Ce sont les cônes mâles qui sont à la base des branches et les cônes femelles à leur extrémité, signant par là que la personnalité Pine affecte aussi bien les hommes que les femmes, sans prévalence d'un genre ou de l'autre.
Son message
L'état négatif de Pine fait partie des états polluants les plus profondément ancrés chez les humains, avec Holly le houx. Cet état négatif est assez souvent inconscient chez les personnes et se révèle par des phrases-clés employées fréquemment (cf ci-dessous). On a l'impression que la personne semblerait presque s'excuser d'exister.
Ce sentiment prenant de culpabilité, qui porte à l'auto-dénigrement perpétuel et au rejet du plaisir, vient souvent d'un conditionnement culpabilisant subi dans l'enfance. Cela peut provenir de l'école, des parents, de la société en général.
A grands coups de « il faut », et « tu dois », on ancre chez l'individu des principes d'obligation à un point tel que celui-ci ne s'autorise pas les plaisirs. Ni à les recevoir, comme par exemple l'amour, les compliments et les cadeaux « oh non, il ne fallait pas ! », alors que si on a le droit de recevoir des cadeaux. Ni à profiter de petits moments. S'arrêter un instant pour sentir une fleur, s'accorder une pâtisserie, s'autoriser à prendre des vacances ou même accepter de prendre un arrêt quand on est malade.
Parfois, il se sent coupable d'exister en fonction d'échos qu'il a eu : sa naissance a été longue et douloureuse pour la maman ; il y a eu une fausse couche avant et elle a l'impression de voler une place ; les parents désiraient un enfant de l'autre sexe ; sa conception était un accident.
Par ailleurs, on constatera que même si la culpabilité est présente dans les deux sexes, elle ne se manifeste pas de la même façon. Particulièrement chez la femme de plus de 50 ans où le conditionnement culturel la réduisait au rôle de bonne ménagère qui doit se taire. Ce conditionnement est particulièrement dur à défaire et c'est souvent au moment de la retraite et quand les enfants ont quitté la maison que ces femmes s'autorisent le droit d'exister enfin pour elles.
Comme les personnes culpabilisent d'exister, elles se sentent coupables de réclamer de l'aide, ou un juste dû, et bien souvent elles combinent ceci avec l'état négatif de Centaury la centaurée, c'est à dire une extrême serviabilité confinant à la servilité. Les deux cachant en réalité un besoin incommensurable d'être aimé et d'être reconnu.
Cependant, et là est le message de cette fleur de Bach, en s'auto-culpabilisant sans cesse, on s'exclut, on se rejette. Ainsi on se coupe de l'Univers entier, on se met à côté de la vie et on se détruit. Par là, on va à l'encontre du grand principe de la Vie présente partout et à chaque instant.
A la rigueur, s'il y a une seule chose dont on pourrait culpabiliser, c'est bien cette dernière, de se couper de l'unité de notre monde. Car par ce comportement destructeur, on pénalise l'ensemble de la création. Si on veut pousser un peu l'idée, on pourrait même dire qu'on l'offense, puisqu'on lui signale que nous par notre ego, nous reconnaissons notre non-existence.
Fort heureusement, la vie ne nous juge pas aussi sévèrement que nous nous jugeons nous-même. A partir du moment, où l'on naît (où l'on est), on respire, on a droit de vie et d'existence.
Pour conclure, dans l'état positif de cette fleur de Bach, on s'autorise pleinement à vivre, à exister. On s'aime pour qui l'on est et on s'accepte car nous faisons partie de cet Univers et en tant que tel, nous avons droit à notre place.
Personnes de type Pine
Pine s'excuse tout le temps. Elle s'excuse quand elle appelle quelqu'un, elle s'excuse pour s'asseoir dans le bus, elle s'excuse ne pas avoir eu le temps de faire du ménage. En fait, elle s'excuserait presque d'exister.
Intellectuellement, elle sait bien que son comportement est un peu aberrant, mais quelque part au fond d'elle, elle y croit. C'est comme si quelque chose en elle la poussait à ne jamais profiter de la vie. Comme si elle n'arrivait pas à s'accorder du plaisir, comme si elle ne le méritait pas. Pourtant, elle assume énormément de travail toute seule et son mari lui répète toujours de se reposer, de prendre un peu de temps pour elle. Mais, elle n'y arrive pas.
Rien à faire, dès qu'elle s'assoit dans le canapé, elle culpabilise et se relève au bout de deux minutes pour prendre un chiffon, plier un peu de linge ou même lister tout ce qu'elle a à faire le lendemain. Sa mère lui a toujours répété petite que si elle voulait trouver un mari plus tard, il fallait qu'elle soit une bonne ménagère.
Pine est un adorable vieux monsieur de 80 ans. Il a consacré sa vie au service des autres. Mais il s'excuse toujours de tout. Pourtant, à son âge, on pourrait penser qu'il a dépassé cela. En réalité, il a toujours peur de déranger. Ses filles ont dû se fâcher pour qu'il accepte d'avoir une aide pour le ménage et les courses à la maison. Il ne voulait surtout pas que quelqu'un vienne uniquement pour lui. Même si c'est son métier
D'ailleurs, cela l'embête beaucoup que ses filles doivent s'occuper des formalités administratives à sa place. Il dit que ce n'est pas leur rôle, normalement c'est au père de s'occuper de ses filles. A la poste, il laisse toujours passer les gens devant lui. « J'ai le temps » dit-il. Parfois il attend une heure ainsi, alors que ses genoux lui font mal à rester debout appuyé sur sa canne.
Phrases-clés
- « Je suis désolé(e) de vous déranger. »
- « Je n'aurai pas dû dire ça. »
- « C'est ma faute. »
- « Je culpabilise dès que je prends un moment pour moi. »
- « Excusez-moi... »
- « J'avoue... »
- « Je suis coupable. »
- « Ma réussite n'est pas vraiment due à mes qualités, c'est un coup de chance. »
- « Oui je sais que c'est mal, mais j'avais juste envie d'un peu de chocolat. »
Bienfaits
Avec la prise de cet élixir floral, on comprend qu'on a le droit d'exister pour qui l'on est, avec nos défauts et nos faiblesses. Que notre nature est humaine et qu'on a le droit de ne pas être forcément, en pleine forme, ou au meilleur de nos capacités. On accepte que chacun soit différent et on arrête de se comparer aux autres. On peine à offrir des vacances à ses enfants ? Et alors ? On fait de notre mieux et c'est le principal.
Ensuite, on accepte enfin de s'aimer et on prend conscience du conditionnement culpabilisant, souvent judéo-chrétien mis en place par notre société et/ou nos parents. On se permet de sortir de ce cercle vicieux. On a le droit et le devoir d'exister au même titre que l'herbe qui pousse devant nous, que notre voisin, ou que le chat de la rue.
Par conséquent, on accepte avec plaisir les cadeaux et les compliments, qui prouvent que l'on est aimé par les autres et que l'on existe à leurs yeux.
Enfin grâce à cet état positif de Pine dans lequel nous sommes alors, on peut aider l'autre qui demeure encore dans l'état négatif à lui montrer à son tour sa vraie valeur et la place qu'il occupe en droit de naissance dans l'Univers.
Différence avec les Fleurs du Groupe 6, Abattement et Désespoir
- Crab Apple : le pommier sauvage est l'élixir des individus qui se dévalorisent et ont une mauvaise image de soi. La prise de Crab Apple leur permet de s'accepter tes qu'ils sont. Il agit aussi sur le dégoût de soi et des autres, les maniaqueries par extension et les TOC. Par défaut, c'est l'élixir des victimes de violences sexuelles et d'agressions.
- Elm : l'orme est l'arbre des états de surmenage. L'impression de ne plus savoir par quel bout commencer. L'orme permettra de prendre du recul pour mieux s'organiser et gérer les priorités.
- Larch : le mélèze permet de retrouver confiance en ses capacités pour aller au bout des tâches à accomplir, des missions que l'on s'est fixées ou tout simplement pour réussir un examen.
- Oak : le chêne est la force des piliers d’entreprise et de famille, des personnes sur lesquelles tout repose et qui ont beaucoup de responsabilités. Ces personnes ne peuvent pas s’effondrer au risque d'entraîner les autres dans leur chute. Ainsi, la prise d'Oak leur donne la force et le courage d'avancer.
- Star of Bethléem : l'étoile de Bethléem est la Fleur qui console les grands traumatismes de la vie : deuil, maladie, licenciement, rupture, abandon, rejet, échec.
- Sweet Chestnut : quand tout semble désespéré pour une personne, quand celle-ci est au fond du trou comme lors d'un burn-out, c'est le châtaigner qu'il lui faut. Cet élixir ramène une lueur de vie et une note d'espoir.
- Willow : le saule est l'élixir des Calimero, des personnes qui se victimisent et ressassent sans cesse leur malheur. Willow les aide à prendre du recul et à relativiser leurs problèmes face au monde qui les entoure. Les personnes reconnaissent aussi leur responsabilité dans les événements qui leur arrivent et dans la vie qu'elles mènent.
Autres usages possibles
Le pin sylvestre est aussi employé en phytothérapie (Pin sylvestre (Pinus sylvestris)) et en aromathérapie (Huile essentielle de pin sylvestre).