Présentation
Nom commun : Gaillet gratteron
Nom latin : Galium aparine
Noms populaires : Gratteron-caille, caille-lait.
Famille botanique : Rubiacées
Propriétés thérapeutiques
- Reins : goutte, calculs rénaux, hydropisie, diurétique
- Foie : ictère (jaunisse)
- Poumon : pleurésie
- Dépuratif sanguin, amélioration de la circulation sanguine
- Cicatrisant, anti-inflammatoire, irritations cutanées
- Favorise l'élimination des toxines
Usages populaires
Affections cutanées : plaies, eczéma, psoriasis
Traitement de la goutte, de troubles rénaux et hépatiques
Contre l'insuffisance veineuse
Utilisations et posologie
Les parties aériennes de la plante sont utilisées en phytothérapie.
- Compresses - usage externe - plaies, ampoules : 40 g de plante fraîche pour 1 litre d'eau bouillante. Laisser refroidir. Appliquer directement sur la peau.
- Décoction - diurétique : 1 cuillère à soupe de plante séchée par tasse. Faire bouillir 1 à 2 minutes. Laisser infuser pendant 10 minutes. Boire 2 à 3 tasses par jour.
Alimentation
Le gaillet gratteron est une plante sauvage comestible. Les tiges et les feuilles peuvent être consommées comme des légumes.
Précautions et contre-indications
La plante est contre-indiquée pour les personnes souffrant de diabète.
Par principe de précaution, le gaillet gratteron est déconseillé pour les femmes enceintes et allaitantes.
Principes chimiques actifs
Le gaillet gratteron renferme des tanins, des flavonoïdes, des saponines, des hétérosides.
Il contient également des glucosides, de l'amidon et de la vitamine C.
Bibliographie
Secrets d’une herboriste. Marie-Antoinette Mulot, éditions du Dauphin, 2015
Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France. Paul Fournier, éditions Omnibus, 2010
Livre des bonnes herbes. Pierre Lieutaghi, Actes Sud, 1999
Précis de phytothérapie : Essai de thérapeutique par les plantes françaises. Henri Leclerc, Masson et Cie Editeurs, 1935
La phytothérapie : Se soigner par les plantes. Docteur Jean Valnet, Hachette, 1968
La santé à la pharmacie du Bon Dieu. Maria Trében, Ennsthaler, 2000