Présentation
Nom commun : Grande pervenche
Nom latin : Vinca major
Noms populaires : Violette des sorciers, violette des serpents, pucelage, violette des morts, buis bâtard.
Famille botanique : Apocynacées
Propriétés thérapeutiques
- Digestif : anti-diarrhéique
- Pancréas : glycosurie, régularisation du taux de glycémie, diabète
- Vasodilatateur cérébral
- Fébrifuge, tonique
Usages populaires
Anti-diarrhéique
Astringent, vulnéraire
Hypoglycémiant
Diurétique
Hypotensif : hypertension artérielle
Inhibition de la lactation
Utilisation et posologie
Ce sont essentiellement les feuilles qui sont utilisées en phytothérapie.
- Vin pour stimuler le système immunitaire : faire macérer 100 g de feuilles dans 1 litre de vin doux. Prendre 2 cuillères à soupe 3 fois par jour pendant 8 jours.
- Décoction (vulnéraire) - gargarismes (angines, amygdalites) : faire bouillir 30 g de plante entière dans 500 ml d’eau. Laisser refroidir. A utiliser en gargarisme contre les maux de gorge.
- Infusion - troubles intestinaux (diarrhées) : 20 à 40 g de feuilles par litre d'eau. Porter à ébullition. Laisser infuser pendant 15 minutes.
Alimentation
Aucun usage alimentaire connu. La plante n'est pas comestible.
Contre-indications et toxicité
A forte dose, la grande pervenche est une plante toxique : elle peut provoquer des troubles cardiaques.
Elle est contre-indiquée pour les femmes enceintes et allaitantes.
Principes chimiques actifs
La grande pervenche renferme des sucres, du sodium, du potassium, du calcium, des tanins, des flavonoïdes et des alcaloïdes, dont de la vincamine.
Bibliographie
Secrets d’une herboriste. Marie-Antoinette Mulot, éditions du Dauphin, 2015
Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France. Paul Fournier, éditions Omnibus, 2010
Livre des bonnes herbes. Pierre Lieutaghi, Actes Sud, 1999
Précis de phytothérapie : Essai de thérapeutique par les plantes françaises. Henri Leclerc, Masson et Cie Editeurs, 1935
La phytothérapie : Se soigner par les plantes. Docteur Jean Valnet, Hachette, 1968
La santé à la pharmacie du Bon Dieu. Maria Trében, Ennsthaler, 2000