Shilajit : bienfaits, dosage et danger

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Le shilajit est un mélange de minéraux, utilisé dans certaines médecines traditionnelles. Il s'agit d'un mélange complexe de substances humiques organiques, de métabolites végétaux et microbiens qui proviennent de roches. La recherche scientifique occidentale s’intéresse à ses effets et confirme ses bienfaits depuis quelques années.

Présentation

Shilajit : bienfaits, dosage et danger de cette substance minérale.

Le shilajit, appelé également shilajatu, moomio, mumie, mumijo, mumiyo ou tasmayi, selon les pays et régions d’origine, est un mélange de minéraux utilisé traditionnellement dans la médecine ayurvédique en Inde, en Russie, au Kazakhstan, en Iran, au Tibet, etc. De nombreuses propriétés curatives lui sont attribuées.

Il s'agit d'un composé brun pâle à brun foncé, de consistance variable. Il est extrait de roches de nombreuses chaînes de montagnes, et en particulier des chaînes de l'Himalaya et de l'Hindukush du sous-continent indien. Il contient donc des substances humiques organiques, des métabolites végétaux et microbiens présents dans les rhizosphères rocheuses.

Il est essentiellement présent sur des pentes abruptes ensoleillées, à plus de 2000/4000 mètres d'altitude, dont les falaises sont composées de roches sédimentaires riches en carbone organique.Il s'écoule naturellement des roches pendant les mois chauds de l'été et s'accumule à la surface de la roche 1.

Il a été utilisé pour traiter une grande variété de maladies, pendant des milliers d'années. De nombreuses propriétés thérapeutiques lui ont été conférées 2.

Il existe encore aujourd'hui peu d'informations disponibles concernant les propriétés physico-chimiques de certains de ses constituants. Les résultats d'études suggèrent qu'il présenterait une activité immuno-modulatrice significative3.

Il contiendrait au moins 85 minéraux, sous forme ionique, qui agiraient sur de nombreux facteurs de stress chimiques, biologiques et physiques 4.

Dans la médecine traditionnelle indienne, ayurvédique et siddha, ce composant est appelé rasayana ou rasayanam, ce qui signifie "rajeunissant". Il est réputé pour prévenir les maladies et améliorer la qualité de vie 5. En médecine traditionnelle kazakhe, il est utilisé pour le traitement des fractures osseuses. Il est aussi utilisé pour réduire l'inflammation 6.

La recherche actuelle sur ses effets montre qu'il présente des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, adaptogènes, immuno-modulatrices et anti-dyslipidémiques. Il améliore également la spermatogenèse. Il est également reconnu pour améliorer les performances physiques et soulager la fatigue, grâce à une production accrue d'ATP (adénosine triphosphate) 7.

L'humifulvate est constitué de composants similaires au shilajit. Les humifulvates ont été particulièrement étudiés en Hongrie. Ce sont des acides humiques et fulviques, contenant de nombreux minéraux.

Propriétés et vertus

Mal des montagnes

Le mal des montagnes est un syndrome courant, qui apparaît à haute altitude.
En raison de la pression atmosphérique, du froid et de l'intensité du rayonnement solaire, les symptômes suivants peuvent apparaître : hypoxie, le mal aigu des montagnes, l'œdème cérébral ou pulmonaire de haute altitude, l'insomnie, la fatigue, la léthargie, le manque d'appétit, les douleurs corporelles, la démence et la dépression.

Selon la médecine Ayurvédique, le shilajit participe activement au transport des nutriments dans les tissus profonds et aide à surmonter la fatigue, la léthargie et la fatigue chronique provoquées par ces conditions. Il permet de lutter contre le mal des montagnes et stimule le système immunitaire8.

Anti-oxydant

Des études in vitro, sur des animaux, ont montré une action antioxydante modérée, qui induit une activité anti-douleur9.

Anti-douleur

En médecine traditionnelle, il est utilisé comme agent analgésique.

Un étude a été menée sur des animaux pour évaluer sa capacité à réduire la sensibilité aux stimuli douloureux . Il a été comparé au sulfate de morphine et au diclofénac de sodium, deux médicaments présentant des effets secondaires importants.

Les résultats ont montré une diminution significative de l'intensité de la douleur pour toutes les souris recevant des doses d'extrait de shilajit, par rapport au groupe placebo. Cependant, son activité analgésique est inférieure à celle de la morphine, mais égal au diclofénac 10.

D'autres études ont été menées sur des souris pour déterminer son impact sur le cerveau. Il en est ressorti qu'il a des effets inhibiteurs sur certains neurones. Ainsi, il contient des ingrédients sédatifs pour le système nerveux central. Ces résultats suggèrent qu'il pourrait être une cible potentielle pour le traitement de la douleur orofaciale.

Fertilité masculine et féminine

Il est reconnu pour ses propriétés aphrodisiaques. Dans la médecine traditionnelle du sous-continent indien, il permet de traiter l'infertilité.

Une étude, menée sur des souris, a permis d'évaluer son efficacité dans le traitement de l'infertilité masculine. Les souris avaient été exposées à des composants chimiques toxiques (cadmium).

Le traitement, par une supplémentation en shilajit, a augmenté le poids des organes reproducteurs, la production quotidienne de spermatozoïdes, les activités des enzymes testiculaires et le taux sérique de testostérone.

Il a rétabli la spermatogenèse et annulé les effets néfastes du cadmium sur la motilité et la concentration des spermatozoïdes. Les activités sécrétoires de l'épididyme et de la vésicule séminale, la libido, la fertilité et le nombre de portées par femelle ont également été améliorés 11.

Dans une autre recherche, la spermatogenèse et l'ovogenèse ont été étudiées sur des rats mâles et femelles. Chez les rats mâles, le nombre de spermatozoïdes dans les testicules et les épididymes étaient significativement plus élevés que dans le groupe témoin. Chez les rats femelles, la supplémentation a permis d'induire l'ovulation. Sur 5 jours, l'ovulation a été induite chez sept rats sur neuf, dans le groupe ayant reçu du Shilajit, et chez trois rats sur neuf dans le groupe témoin. Cette étude conclut qu'il a une action spermiogénique et ovogène chez les rats 12.

Chez l’Homme, il a été évalué chez des volontaires sains, âgés de 45 à 55 ans pour son effet sur l'hormone androgène masculine, la testostérone, dans une étude clinique randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo. Une dose de shilajit de 250 mg, deux fois par jour, pendant 90 jours consécutifs, a permis une augmentation significative de la testostérone totale, de la testostérone libre et de la déhydroépiandrostérone (DHEA) 13.

Ses effets ont été évalués chez 6 hommes atteints d’oligospermie. 100 mg a été administré aux participants, deux fois par jour, après les principaux repas pendant 90 jours. Le spermogramme total, la testostérone sérique, l'hormone lutéinisante et l'hormone folliculo-stimulante ont été estimés avant et à la fin du traitement.

Chez 28 hommes, le traitement à permis une amélioration significative de la spermie, du nombre total de spermatozoïdes, de la motilité, du nombre de spermatozoïdes et du nombre de cellules épithéliales, par rapport à la valeur initiale. Une diminution significative de la teneur en MDA (malondialdéhyde, un marqueur de stress oxydatif) a été observée. De plus, les taux sériques de testostérone et de FSH (hormone folliculo-stimulante ) ont augmenté de manière significative. Des examens hépatiques et rénaux inchangés ont indiqué son administration était sécuritaire à la dose donnée 14.

Cholestérol

Son action sur le cholestérol a été étudiée chez des participants en bonne santé. L'administration de 2 g de shilajit, pendant 45 jours, a produit une réduction significative des triglycérides sériques, du cholestérol sérique avec une amélioration simultanée du cholestérol HDL (bon cholestérol). De plus, il a également amélioré l’état antioxydant chez les volontaires. Les résultats de cette étude suggèrent donc une activité antioxydante et hypolipidémique de ce composé 15.

Réparation musculaire

Dans une étude, il a été administré durant 8 semaines une supplémentation en shilajit de 250 mg ou 500 mg à deux groupes, le troisième groupe prenant un placebo. Il s’est avéré que la dose la plus faible n’a pas eu d'impact significatif mais que la dose de 500 mg à permis des adaptations musculaires bénéfiques 16.

Une autre étude a porté sur les effets d'une supplémentation orale, sur l'adaptation des muscles squelettiques, chez des sujets humains adultes, en surpoids et/ou présentant une obésité de type 1. Les personnes ont reçu de supplémentation orale de 250 mg, pendant 8 semaines. La complémentation a été prolongée pendant 4 semaines supplémentaires. Pendant ces 4 semaines, les participants ont également pratiqué une activité physique.

Des échantillons de sang et des biopsies musculaires ont été prélevés et il est apparu que la supplémentation a été bien tolérée durant toute la période. L'étude a fourni une première preuve que sa supplémentation orale favorise l'adaptation des muscles squelettiques, par le biais d'une régulation positive des gènes liés à l'ECM (matrice extracellulaire), qui contrôlent les propriétés de mécanotransduction musculaire, l'élasticité, la réparation et la régénération 17.

Protection cardiaque

Une étude a évalué les effets d’un prétraitement au shilajit sur les performances cardiaques de rats soumis à des lésions myocardiques. Il a réduit la gravité des lésions cardiaques induites. Malgré ses effets légèrement positifs, sur la capacité antioxydante totale et l'indice d’oxydation lipidique, aucune différence significative n'a été observée entre les groupes d'animaux.

Les résultats suggèrent qu'il permet de protéger le système cardio-vasculaire 18.

Protection hépatique

La stéatose hépatique non alcoolique est la principale cause fréquente de maladie hépatique chronique. Une étude a été menée sur des rats pour évaluer l’effet protecteur et thérapeutique du shilajit sur des rats atteints de cette maladie.

Des résultats indiquent qu'il pourrait être utilisé dans le traitement de la stéatose non alcoolique19.

Des études supplémentaires sur l’être humain sont cependant nécessaires pour établir les doses efficaces.

Réparation osseuse

Une étude in vitro a montré qu'il a un effet croissant sur le taux de prolifération des cellules, et un effet décroissant sur le taux de mortalité des cellules ostéoblastes à de faibles concentrations. Cependant, il est apparu qu’a des concentrations plus élevées, cette substance pourraient être toxique 20.

Il fut traditionnellement utilisé pour la réparation osseuse dans la médecine traditionnelle perse. Une étude a permis d'évaluer son efficacité dans la guérison des fractures du tibia. Cette essai contrôlé, randomisé en double aveugle, a eu lieu dans trois hôpitaux différents avec des patients âgés de 18 à 60 ans, admis en raison d'une fracture du tibia.

Ils ont reçu deux capsules de 500 mg de shilajit ou un placebo pendant 28 jours. Au total, 160 patients ont participé à l'étude. A la fin de l'étude, le temps moyen de consolidation osseuse était de 129 jours dans le groupe expérimental, alors qu'il était de 153 jours dans le groupe placebo. Il n'y a pas eu d’effets indésirables rapportés 21.

Antiviral

Son activité antivirale est liée aux composants suivants : des structures aromatiques avec des substituants alkyles, des terpénoïdes, des flavonoïdes et des aza-podophyllotoxines 22.

Une recherche in vitro sur l'activité antivirale de shilajit, contre un panel de virus, comprenant l'herpès simplex de type 1 et 2 (HSV-1, HSV-2), le cytomégalovirus humain (HCMV), le virus respiratoire syncytial humain (RSV), le rotavirus humain (HRV) et le virus de la stomatite vésiculaire (VSV) a été menée en 2015.

Son activité antivirale a été testée et il a présenté une activité inhibitrice dose-dépendante contre le HSV1, le HSV2, le HCMV et le RSV, mais est resté inactif contre le HRV et le VSV. L'acide humique, un des constituants du shilajit, a donné les mêmes résultats. Il est donc doté d'une activité antivirale large mais spécifique in vitro, il est une source naturelle de substances antivirales. Des études supplémentaires doivent être menées pour évaluer son efficacité in vivo sur les être humains pour ces virus 23.

Une étude prometteuse a été menée sur 20 patients atteint par le VIH (virus du sida) et bénéficiant de traitements antiviraux. Le groupe traité avec le shilajit a mieux répondu aux traitements antiviraux sur les plans clinique et biochimique. Les résultats montrent qu'il permet de diminuer la résistance récurrente du virus VIH au TAR et améliore le résultat du traitement 24.

Alzheimer

Des recherches récentes indiquent qu'il permettrait de lutter contre les troubles cognitifs associés au vieillissement. Cependant, ses modes d’action ne sont pas encore bien compris 25.

Des études suggèrent que son principe actif, l'acide fulvique, pourrait être efficace contre la maladie d’Alzheimer 26.

Œdème cérébral

Une étude sur des rats, permis de démontrer son efficacité pour réparer le cerveau. L'œdème cérébral, la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique (BHE), la pression intracrânienne (ICP) et les résultats neurologiques, après un traumatisme cérébral, ont pu être améliorés, de façon significative.

Cette amélioration était plus importante que pour le groupe de contrôle, ayant subi une injection intrapéritonéale de shilajit 1 h, 24 h, 48 h et 72 h après le traumatisme. Les conclusions ont indiqué qu'il peut entraîner une amélioration des résultats neurologiques, en diminuant l'œdème cérébral 27.

De plus amples études sont nécessaires, afin de déterminer l’utilité exacte de ce type de traitement sur l’Homme.

Coadjuvant de la radiothérapie

Il augmente l'activité anticancéreuse, en induisant l'apoptose et en inhibant la prolifération. Les résultats d’une étude, in vitro, sur des cellules cancéreuses hépatiques, menée en 2016, montrent clairement qu'il a une activité anticancéreuse 28.

Il permet de prévenir les lésions ovariennes induites par les radiations. Cette étude a été réalisée sur des rats. Presque tous les follicules à tous les stades étaient atrétiques (en train de mourir) dans le groupe radiation, tandis que des follicules primordiaux, d'aspect normal, ont été détectés dans le groupe radiation + shilajit 29.

Antiépileptique et antipsychotique

Dans la médecine traditionnelle indienne, il est préconisé dans le traitement des troubles nerveux, de l'épilepsie, ainsi que comme antistress.

Une étude a été menée, pour confirmer ses effets antiépileptiques et antipsychotiques, chez les rongeurs.

Il est apparu que le shilajit a augmenté les niveaux de GABA (un neurotransmetteur apaisant) dans le cerveau des souris. Il a également permis d'inhiber, de façon significative, les comportements pathologiques.

Cette étude confirme son activité antiépileptique et suggère qu’elle pourrait être due à l'amélioration du système GABAergique. Tandis que l'activité antipsychotique observée pourrait être due à son activité anti-dopaminergique et / ou GABA-mimétique 30.

Traitement de la dépendance aux opioïdes

Selon la médecine traditionnelle indienne, il aurait un impact positif contre le sevrage, la dépendance et la tolérance aux opioïdes 31.

Chez des souris, l'administration concomitante de shilajit et de morphine, pendant 5 jours, a entraîné une inhibition significative du développement de la dépendance à l'analgésie. Ces résultats positifs indiquent son potentiel pour diminuer la dépendance à la morphine 32. Des études sur l’être humain sont nécessaires pour déterminer les doses adaptées.

Syndrome de fatigue chronique

Un extrait de shilajit, transformé et normalisé, a été évalué chez le rat pour son efficacité sur le syndrome de fatigue chronique (SFC) induit.

Il a permis une réduction de la période d'immobilité, une augmentation de l’activité ainsi qu’une diminution de l'anxiété. Les taux de corticostérone plasmatique et la perte de poids des glandes surrénales, indiquant une modulation de l'axe HPA, ont été inversés. Il a également empêché le dysfonctionnement mitochondrial induit par le SFC. Il a également inversé le stress oxydatif mitochondrial, induit par le SFC, en termes de concentration de produits oxydants. Il atténue les effets du SFC dans dans cette étude, par la modulation de l'axe hypothalamus-hypophyso-surrénalien, et préserve la fonction et l'intégrité mitochondriales 33.

Hyperplasie prostatique

Trente-huit patients, présentant une hyperplasie bénigne de la prostate de stade I-II, causant des troubles mictionnels continus ont reçu un traitement avec une préparation médicamenteuse locale, contenant du shilajit pendant six mois. Les effets du médicament ont été étudiés sur la symptomatologie urologique et la qualité de vie des patients, il a semblé présenter un bénéfice thérapeutique chez les patients présentant des symptômes subjectifs et objectifs d'obstruction de la vessie 34.

Anti-inflammatoire

Ses activités antiulcérogènes et anti-inflammatoires ont été étudiées dans les années 1990 et il s'est avéré avoir un effet anti-inflammatoire significatif, chez le rat. Il pourrait être utilisé à la fois dans le traitement de l'ulcère gastroduodénal et de l'inflammation 35.

Anti-anémique

Une étude sur des souris a révélé qu'il favorise l'augmentation des niveaux de fer dans le sang. Il est donc potentiellement utilisable pour combattre l’anémie 36.

Différentes formes

Complément alimentaire

En complément alimentaire, il est disponible en gélules, capsules et résine.

Existe-t-il en bio?

Il s'agit d'une matière minérale, il ne peut pas être certifié bio.

Posologie

Voici les dosages sûrs qui ont été vérifiés sur l'Homme :

  • Réparation musculaire : 250 mg ou 500 mg, durant 8 à 12 semaines.
  • Réparation osseuse : 500 mg, pendant 28 jours.
  • Cholestérol : 2 g, pendant 45 jours.
  • Fertilité masculine : 100 mg à 200 mg de Shilajit, normalisé à 50% d'acide fulvique, pris en deux doses au cours des repas, pendant une période de 90 jours.

Principes actifs et composition

Ses composés actifs sont encore mal compris. Ses principaux constituants, responsables de ses bénéfices santé, semblent être les dibenzo-α-pyrones et les acides humique et fulvique. Mais il est également composé de 85 minéraux et de protéines.

Comme dans tout produit naturel, il est probable que la synergie entre ses composants renforce son activité.

  • Dibenzo-α-pyrones : groupe de métabolites dérivés de champignons, de mycobiontes, de plantes et d'excréments d'animaux. Ils présentent une variété d'activités biologiques, telles que la toxicité sur l'Homme et les animaux, la phytotoxicité ainsi que des propriétés inhibitrices cytotoxiques, antioxydantes, antiallergiques et antimicrobiennes.
  • Acide humique : groupe de composés organiques qui sont des composants importants de l'humus. Il est retrouvé dans la terre, la tourbe et le charbon. C'est aussi un constituant de nombreux cours d'eau, de lacs dystrophiques et de l'eau de mer. Ce groupe de molécules se lie et aide les racines des plantes à recevoir l'eau et les nutriments. Son activité sur l’organisme humain semble permettre une régulation immunitaire
  • Acide fulvique : il appartient à la famille des acides organiques, c'est un composé naturel de l'humus, similaire aux acides humiques. Sur l’organisme humain, il a des vertus anti-inflammatoires, antimicrobiennes et renforce les défenses immunitaires.

Effets secondaires

Précautions

Aucun effet secondaire n'a été rapporté pour la posologie suivante : 200 mg, pendant 90 jours, ou 2 g pendant 45 jours.

Contre-indications

Une étude à noté une augmentation des niveaux de créatinine de 7,8 %, de l’hémoglobine de 5,2 % et des globules blancs de 6 % chez ses participants.

Les personnes, ayant des problèmes rénaux, ainsi que des niveaux élevés d’acide urique, ne doivent pas en consommer.

En raison du fer qu’il contient, les personnes ayant un niveau de fer élevé dans le sang (hémochromatose), ne peuvent pas en consommer.

Interactions médicamenteuses

Aucune interaction médicamenteuse n’est connue à ce jour.

Les produits efficaces

Dans les études citées dans cet article les produits de shilajit utilisés, contiennent 50 % d’acide fulvique, et certains sont également titrés en dibenzo-α-pyrones.

De nombreux produits sur le marché contiennent 20 % d’acide fulvique ou ne sont pas standardisés.

La majorité des suppléments vendus, sous le nom de Shilajit, ne semblent pas correspondre aux standards utilisés dans les études scientifiques.
Certains produits peuvent contenir des métaux lourds. Il est donc recommandé de privilégier les certificats d'analyse.

Questions fréquentes

Qu’est ce que le shilajit ?

Il s'agit d'une matière minérale, riche en minéraux et protéines. Il est utilisé dans de nombreuses médecines traditionnelles du sous-continent indien.

Pourquoi en prendre ?

- Efficace contre le mal des montagnes
- Améliore la qualité du sperme
- Accélère la régénération musculaire et osseuse
- Prévention contre la maladie d'Alzheimer
- Diminue les effets du syndrome de fatigue chronique
- Augmente les taux de fer

Quels sont les dangers ?

Aucun danger n’est connu à ce jour. Il est contre-indiqué chez les personnes souffrant de troubles rénaux ou présentant un excès de fer.


Marianne Buclet
Marianne Buclet, Auteur

Naturopathe Site internet : www.mariannebuclet.com