Une maladie neurologique fréquente
Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est une maladie dite sensorimotrice, touchant la sensibilité et la motricité musculaire, fréquente dans la population mais peu connue et sous-diagnostiquée. Sa fréquence est en effet évaluée entre 5 et 10% de la population, avec environ 2% de formes sévères de survenue quotidienne1 2.
Elle est deux fois plus fréquemment rapportée dans la population féminine que chez les hommes. Sa fréquence de survenue augmente avec l’âge puis reste à un taux stable à partir de 65 ans.
Il apparaît en moyenne entre 30 et 40 ans et on distingue :
- Une forme dite précoce avec un âge d’apparition situé entre 20 et 30 ans, souvent familiale et d’évolution lente.
- Une forme dite tardive apparaissant entre 40 et 50 ans avec une faible notion d’histoire familiale et d’aggravation progressive sur 2 à 3 ans.
Une présence familiale est objectivée dans 40 à 60% des cas3. Une forme est également décrite chez l’enfant avant 10 ans, souvent associée à un TDAH et pouvant être faussement étiquetée douleurs de croissance4 5 6. Il est souvent associé à de l’insomnie chronique.
Signes et symptômes du syndrome des jambes sans repos
Caractéristiques
Le principal signe clinique est l’apparition d’un besoin impérieux et irrésistible de bouger ses jambes, également décrit sous le terme d’impatiences. Ce besoin survient le plus souvent à l’éveil et au repos en position allongée ou assise.
D’autres symptômes sont fréquemment associés :
- Sensations décrites comme désagréables dans les membres inférieurs, décrites comme un inconfort venant de la profondeur des jambes, parfois comme une sensation de brûlures, de picotements, de bouillonnement7.
- Amplification des signes le soir et la nuit.
- Mouvements répétitifs stéréotypés dits périodiques durant le sommeil.
- Insomnie liée aux difficultés d’endormissement et aux réveils nocturnes du sujet atteint, pouvant être marquée dans les cas sévères.
Un soulagement est obtenu par la marche et par le mouvement. On ne retrouve pas de signes cliniques objectifs (ni œdème, ni crampe musculaire), ni de douleurs musculaires. Toutefois, le syndrome des jambes sans repos est fréquemment associé à d'autres symptômes et troubles, tels que des troubles de la circulation sanguine, notamment veineuse, ou à la survenue de crampes, qui peuvent jouer un rôle favorisant et qu’il convient donc de prendre en compte. Dans environ 20% des cas, il concerne les bras8.
Évolution en l’absence de prise en charge
Avec le temps et sans soins ou traitement naturel, le syndrome des jambes sans repos évolue de façon variable avec en général une aggravation le soir et la nuit et de l’insomnie amenant à une fatigue pouvant être majeure, accompagnée de somnolences dans la journée, d’irritabilité, de symptômes dépressifs et d’une altération importante de la qualité de vie du sujet9.
Lorsqu’il est sévère avec un retentissement personnel et socioprofessionnel majeur, il peut être une cause d’augmentation du risque suicidaire. Ceci souligne l’importance de sa reconnaissance et de sa prise en charge10.
Trouble secondaire à d'autres pathologies
Les formes secondaires de ce trouble sont en particulier souvent associées à d’autres maladies en général associées à un déficit en fer11 12 :
- Insuffisance rénale chronique, surtout au stade de la dialyse.
- Polyneuropathies.
- Pathologies de la moelle épinière (myélopathies).
- Maladie de Parkinson.
- Sclérose en plaques.
- Maladies rhumatologiques (polyarthrite rhumatoïde), respiratoires, digestives ou des glandes endocrines.
Certains médicaments peuvent également favoriser l’apparition de formes secondaires : certains antidépresseurs, antipsychotiques ou antihistaminiques. Ces formes secondaires sont souvent des formes tardives.
Dans un contexte non pathologique, la grossesse peut également favoriser sa survenue, favorisée par la fatigue, le stress ou l’anxiété de l’accouchement ou de la maternité. Il est le plus intense durant le 3e trimestre de la grossesse et disparait le plus souvent dans le mois suivant l’accouchement.
Une origine plurifactorielle
Le syndrome des jambes sans repos a longtemps été faussement attribué à une altération de la circulation sanguine veineuse ou à des troubles névrotiques. En fait, ce sont plusieurs facteurs génétiques et biologiques qui sont impliqués dans sa survenue13 14.
Une origine génétique encore mal précisée
Les facteurs génétiques semblent occuper une place notable mais les mutations en cause ne sont pas encore précisément identifiées. Ils seraient plus particulièrement impliqués dans les formes primaires (non secondaires à d’autres contextes pathologiques).
Une carence en fer d’origine métabolique
Biologiquement, une anomalie du métabolisme du fer au niveau du système nerveux a été retrouvée avec une baisse de la concentration en fer dans le système nerveux central.
Des conséquences sur le métabolisme de la dopamine
Cette anomalie du métabolisme du fer, de par son rôle dans le métabolisme de la dopamine, peut expliquer les anomalies dopaminergiques.
La dopamine est en effet un neuromédiateur important de la communication entre neurones dans les régions cérébrales impliquées dans le contrôle de la motricité et de l'analyse des informations sensorielles et, au niveau de la moelle épinière, dans celui de la transmission des informations sensorielles15.
Tout se passe comme si une inhibition des zones motrices du cerveau entraînait une augmentation de l’excitabilité des neurones responsables de l’activation musculaire.
Encore beaucoup d’inconnu
D’autres mécanismes physiopathologiques sont aussi évoqués comme des anomalies du métabolisme du glutamate, du métabolisme de la sérotonine, de la microvascularisation ou du système nerveux vagal16 17 18.
Diagnostic
Clinique
Avant d'envisager un traitement naturel adapté, le diagnostic du syndrome des jambes sans repos doit être établi.
Cependant, il est souvent fait tardivement du fait du caractère modéré et intermittent de sa survenue, notamment en début d’évolution. Le diagnostic est avant tout clinique, reposant sur les descriptions symptomatiques subjectives faites par les sujets atteints19.
Des examens complémentaires pour étayer le diagnostic
On peut conforter l’hypothèse diagnostique clinique en mettant en évidence, via un bilan biologique, une diminution des stocks de fer dans l’organisme. Un enregistrement du sommeil (polysomnographie) peut aider à en établir le diagnostic, lorsque la symptomatologie clinique n’est pas formelle ou potentiellement noyée dans les signes d’une autre pathologie associée20.
Cet examen peut alors montrer :
- Un allongement du délai d’endormissement.
- La survenue de mouvements caractéristiques des membres inférieurs pendant la nuit.
- Des éveils nocturnes concomitants.
Cet enregistrement peut également évaluer son degré de sévérité.
L’enregistrement polysomnographique est souvent associé et précédé par un TIS ou test d’immobilisation suggérée en éveil. Il consiste dans la mesure de l’activité sensorielle et motrice (électromyogramme des muscles), durant une période d’une heure d’immobilisation au calme du sujet en soirée.
L’importance majeure de l’hygiène de vie
Les trois grandes dimensions de l’hygiène de vie que sont l’alimentation, le sommeil et l’activité physique sont particulièrement importantes à considérer. Les règles hygiénodiététiques constituent des mesures thérapeutiques de première intention, ou peuvent être qualifiées de traitement naturel adapté, de tout syndrome des jambes sans repos21.
Alimentation
On ne rappellera jamais assez combien une alimentation équilibrée, c’est-à-dire diversifiée, suffisante et de bonne qualité, suffit à couvrir les besoins nutritionnels et à éviter la survenue de déficits en nutriments.
Le fer est naturellement présent dans la viande rouge, le foie, les haricots, le soja, les lentilles, le poisson (thon, sardine, hareng, maquereau), les coquillages (moules, palourdes, bigorneaux), le chocolat noir.
Les nutriments intervenant comme cofacteurs dans le métabolisme de la dopamine sont également présents dans l’alimentation :
- La tyrosine est retrouvée dans les protéines animales et végétales, les produits laitiers, les noisettes, amandes et noix.
- Les bananes, pois chiche, poulet, saumon sont riches en vitamine B6.
- Les céréales, graines, amandes, mâche, brocoli, viande, foie, cerises, raisin, jaune d’œuf contiennent de la vitamine B9.
- Les graines de lin et de chia, les huiles de foie de morue et de colza, les poissons (saumon, maquereau), œufs contiennent des omégas-3.
- On retrouve la coenzyme Q10 dans les viandes, poissons, noix, huile de soja.
En revanche, la consommation d’excitants du système nerveux (café, alcool, tabac) est fortement déconseillée.
Activité physique
Outre un traitement naturel adapté, la pratique d'une activité physique est également recommandée en cas de syndrome des jambes sans repos.
L’exercice physique modéré régulier est un facteur d’amélioration des impatiences. En revanche, l’activité physique intense a tendance à majorer ce trouble22.
Cette activité physique doit être adaptée au sujet et n’est pas synonyme d’effort sportif. Une marche rapide d’environ 30 minutes répétée, trois ou quatre jours par semaine, suffit à observer une atténuation des symptômes chez de nombreux sujets23.
La pratique du vélo, de la natation ou de la gymnastique est également bénéfique. La pratique d’exercices d’étirement a montré son efficacité en termes de réduction de la sévérité des symptômes24. En revanche, les activités physiques sont à éviter dans les heures précédant le coucher.
Respect de son sommeil
Dans le cadre du traitement naturel des jambes sans repos, la qualité du sommeil joue également un rôle important.
Comme dans nombre de pathologies et en particulier celles ayant un impact direct sur la qualité du sommeil, respecter une hygiène de sommeil rigoureuse est essentiel25 :
- Éviter tout stimulant à partir de la fin de la journée (café, thé, tabac, etc.).
- Éviter la consommation d’alcool le soir, qui provoque une fragmentation du sommeil.
- Maintenir la chambre dans un état de calme et de quiétude favorable au repos : pénombre ou obscurité, tranquillité, silence ou musique douce, non surchauffée.
- Ne plus utiliser smartphone, tablette, ordinateur le soir. La lumière bleue et les LED des écrans stimulent les zones cérébrales de l’éveil, en plus de favoriser une stimulation de l’attention préjudiciable à l’endormissement
- Préserver l’heure précédant le coucher et la consacrer à la détente et à la relaxation.
- Ne rejoindre le lit que lorsque les premiers signes de somnolence se font sentir.
- Ne pas rester au lit, se lever et aller faire une activité calme non stimulante, si vous n'arrivez pas à dormir au bout d’une vingtaine de minutes. Se recoucher lorsque la somnolence revient à nouveau.
- Respecter ses horaires fixes de coucher et de lever tous les matins.
- Autant que possible, ne pratiquer aucune autre activité dans la chambre que dormir ou avoir des activités sexuelles.
- Éviter les siestes de plus de 30 minutes durant la journée pour ne pas fragmenter la durée de son sommeil.
Éviter les facteurs favorisant la survenue des impatiences
Certains facteurs ou contextes favorisent son apparition :
- Longue période d’immobilisme et d’inactivité musculaire comme les longs voyages, les spectacles et films au cinéma, le travail de bureau sans pauses suffisantes.
- Le manque de sommeil.
- L’activité physique en fin de journée.
- La consommation excessive d’excitants ou une consommation en fin de journée (café, thé, tabac, alcool).
En plus d'un traitement naturel adapté, chaque sujet souffrant du syndrome des jambes sans repos doit identifier les facteurs favorisant la survenue des symptômes, qui lui sont plus spécifiques, et apprendre à éviter ces situations à risque de déclenchement des impatiences.
Médicaments
Le dysfonctionnement dopaminergique, mis en évidence, explique que les principaux médicaments soient représentés par les traitements dopaminergiques ou agonistes dopaminergiques (ropinirole, pramipexole, rotigotine)26. Les agonistes dopaminergiques sont indiqués dans les formes sévères, ce qui concerne entre 10 et 15% des sujets qui en souffrent27.
Ce traitement dopaminergique est administré en une prise le soir, dont l’horaire est le plus souvent établi pour être pris une à trois heures avant l’apparition des symptômes.
La correction d’un déficit en fer est indispensable dès lors qu’il est constaté au vu des examens biologiques. En cas de déficit, la supplémentation est en effet indispensable pour voir s’améliorer les impatiences et pour favoriser une bonne réponse thérapeutique aux médicaments dopaminergiques.
Certains antiépileptiques, des tranquillisants ou des myorelaxants peuvent être utilisés ; ils présentent une efficacité variable.
Traitement naturel du syndrome des jambes sans repos
Il occupe une place importante dans sa prise en charge du fait de sa fréquence, de la souffrance notable qu’il engendre et de l’efficacité variable de certains médicaments.
Homéopathie
L’homéopathie peut être d’une aide notable pour de nombreux sujets.
Causticum 12CH et Zincum metallicum 5CH sont des remèdes homéopathiques classiques des impatiences ainsi que Rhus Toxicodendron 7CH ou Tarentula Hispanica 12CH. Cuprum Metallicum 5CH est indiqué dans les crampes musculaires. Mercurius Solubilis 9CH est indiqué lorsque les nuits sont particulièrement perturbées.
Les doses sont en général de 5 granules 3 à 4 fois par jour mais l’homéopathe adaptera les doses en fonction de l’intensité des symptômes.
Les granules doivent être déposés sous la langue pour fondre et pénétrer directement dans la circulation sanguine, via la muqueuse buccale. Ils sont administrés 15 minutes avant les repas ou 90 minutes après.
Compléments alimentaires
Dans le cadre du traitement naturel des jambes sans repos, certains compléments alimentaires peuvent être indiqués.
Un déficit en fer étant un des déterminants causaux, les complémentations en fer ont une place de choix. D’autres compléments alimentaires ont une action au niveau du système nerveux périphérique et central, notamment en tant que cofacteurs intervenant dans la synthèse de la dopamine, et gagnent à être associés : magnésium, vitamine B, vitamine C, zinc, tyrosine.
Les omégas-3 ont un rôle stabilisant des membranes cellulaires dans le système nerveux et permettent de réguler les transmissions nerveuses.
La coenzyme Q10 intervient dans la production énergétique cellulaire, indispensable au bon fonctionnement des cellules.
Phytothérapie
Plusieurs plantes sont indiquées comme traitement naturel des jambes sans repos, en raison de leur action sur la régulation du système nerveux.
Griffonia simplicifolia contient un précurseur (5-hydroxytryptamine) de la sérotonine et possède une action apaisante sur le stress nerveux.
Mucuna pruriens (pois mascate) présente des propriétés dopaminergiques agissant sur les tremblements involontaires et est de prescription courante en médecine ayurvédique.
Les infusions de millepertuis ou de mucuna sont d’autant plus bénéfiques qu’elles sont indiquées dans les carences en dopamine.
L’Hamamélis, le marron d’Inde, le petit houx et la vigne rouge ont une action bénéfique sur la circulation sanguine et améliorent les sensations de lourdeur.
Les fleurs de Bach
Certaines fleurs de Bach et mélanges sont indiqués pour améliorer le sommeil. On citera Aspen (fleur de Bach n°2), Red Chestnut (fleur de Bach n° 25), Mimulus (fleur de Bach n° 20).
Afin de bénéficier au mieux des fleurs de Bach en fonction des symptômes ressentis, il est recommandé de consulter un conseiller pour bénéficier d’un traitement personnalisé.
Soins externes
Ils occupent une place majeure dans le traitement du syndrome des jambes sans repos, en raison de leur efficacité importante et de leur mise en pratique immédiate possible dès la survenue des premiers symptômes.
Bains chauds
Les bains chauds, ou parfois froids selon les sujets, d’une durée d’environ 15 minutes sont une mesure souvent très efficace lors de la survenue des troubles et que le sommeil est impossible à trouver.
Massages
Les massages, à visée apaisante, représentent une aide importante, notamment dès la sensation de la survenue d’un épisode d’impatiences.
Le bénéfice des massages peut être amplifié par l’utilisation d’huiles essentielles de lavande, marjolaine ou cyprès associées à de l’huile végétale d’arnica.
Il est également possible de réaliser un massage avec du gel d’aloe vera frais.
Huiles essentielles
Certaines huiles essentielles peuvent être particulièrement bénéfiques dans le traitement naturel du syndrome des jambes sans repos. Elles ont un effet apaisant, favorisent l'endormissement et améliorent la circulation sanguine.
L’huile essentielle de lavande officinale a un effet antalgique et apaisant. L’huile essentielle de marjolaine a un effet bénéfique sur le sommeil, en induisant un sommeil de meilleure qualité et donc réparateur. Les huiles essentielles de cyprès et l’huile de poivre noir sont indiquées dans les troubles de la circulation veineuse mais peuvent être bénéfiques chez certains sujets souffrant de ce trouble neurologique.
Ces huiles essentielles s’administrent en massage avant le coucher, diluées avec de l’huile végétale d’arnica.
On peut par exemple proposer un mélange composé de :
- Huile de poivre noir, 10 grammes.
- Huile de lavande, 30 grammes.
- Huile de marjolaine, 40 grammes.
- Mélangées avec 40 grammes de macérât huileux d’arnica.
Le massage se fait idéalement des chevilles jusqu’aux cuisses avec des mouvements de bas en haut.
Couverture lestée
Apparues récemment, les couvertures lestées provoquent une contre stimulation sensorielle, qui vient s’opposer aux sensations générées par les impatiences (picotements, etc.). Elles seraient particulièrement efficaces chez les sujets anxieux.
On manque encore de recul sur leur bénéfice mais elles méritent d’être essayées.
Pratiques complémentaires et corps-esprit
Plusieurs pratiques complémentaires ont fait la preuve de leurs bénéfices dans le traitement naturel du syndrome des jambes sans repos28.
Acupuncture
Certains sujets bénéficient de façon notable de séances d’acupuncture. La médecine traditionnelle chinoise explique en effet sa survenue comme une faiblesse du yin (qi) du rein et du foie, empêchant une circulation satisfaisante de l’énergie dans l’organisme et en particulier ici dans les muscles et les tendons.
Yoga, Tai Chi
Le yoga, le Tai-Chi, le Qi gong sont particulièrement conseillés car ils associent activité physique régulière et apprentissage de la gestion du stress, en particulier lorsqu’ils sont associés à des exercices d’étirement29.
Relaxation
Les séances de relaxation, traitement naturel des jambes sans repos, apportent un bénéfice notable pour réduire le stress et pour améliorer la qualité du sommeil.
La relaxation musculaire progressive est particulièrement adaptée aux impatiences. Elle consiste à associer des mouvements respiratoires profonds, amples et calmes, avec des contractions et décontractions musculaires en commençant par les muscles des pieds, et en remontant ensuite progressivement vers les mollets puis les cuisses.
On peut ensuite prolonger cette relaxation musculaire par une relaxation visant à l’obtention d’une détente corporelle globale, en contractant et décontractant doucement les muscles des bras, du cou puis du visage tout en continuant à respirer calmement et profondément. Cette détente générale est particulièrement propice à l’endormissement et à l’amélioration de la qualité du sommeil.
Méditation de pleine conscience
La méditation de pleine conscience peut apporter une aide importante, en apprenant à moduler ses pensées axées sur les sensations symptomatiques désagréables et à s’en distancier.
Elle est également un outil de choix pour lutter contre la survenue des pensées stressantes ou anxieuses. Elle est souvent intégrée à la pratique du yoga ou du Qi gong.
Quels conseils pratiques ?
- Faites quelques exercices d’étirement avant le coucher.
- Respectez une hygiène de vie quotidienne.
- Dormez dans une chambre aérée et fraiche, sans température excessive en hiver.
- Évitez tout produit (café, alcool, thé, tabac) ou activité excitante (activité physique intense) dans les heures précédant votre coucher.
- Dès la sensation d’apparition des premiers signes, levez-vous et marchez une dizaine de minutes.
- Lorsque vous êtes levé, occupez votre esprit avec une activité qui occupe votre attention et la détourne des douleurs ressenties.
- Masser les muscles, au mieux avec des huiles essentielles ou une crème relaxante.
- Si les impatiences persistent, appliquez sur vos muscles des compresses chaudes ou froides selon l’effet bénéfique ressenti. Vous pouvez aussi prendre un bain chaud ou tiède d’environ 15 minutes ou alterner douche chaude et froide.
- Ne tardez pas à consulter si vous souffrez d’un retentissement notable sur votre vie quotidienne (fatigue, somnolence dans la journée, insomnies importantes), sur votre vie relationnelle (irritabilité, altération de votre vie amoureuse ou conjugale, difficultés professionnelles) ou sur votre humeur (anxiété, dépression, idées noires).
Questions fréquentes
Qu'est-ce que c'est ?
Maladie sensorimotrice, elle affecte la motricité et la sensibilité musculaire. Elle se manifeste par un besoin impérieux de bouger les jambes.
Quel traitement naturel privilégier ?
- Homéopathie et phytothérapie
- Usage de compléments alimentaires ou de fleurs de Bach
- Application d'huiles essentielles et pratique de massages
- Acupuncture et méditation de pleine conscience
- Yoga, Tai-Chi, Qi gong et séances de relaxation
Quelles sont les autres solutions ?
- Alimentation équilibrée
- Pratique d'une activité physique adaptée
- Respect de son sommeil
- Eviter la consommation d'alcool et de boissons stimulantes
- Limiter les périodes d'immobilisme et d'inactivité musculaire
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