Présentation
Rappel
L’endométriose est une pathologie chronique et inflammatoire. Elle résulte d’un dysfonctionnement de l’endomètre et notamment du tissu endométrial, qui se développe anormalement hors de l’utérus. À défaut d’être détruit, l'endomètre se greffe sur les organes en provoquant de multiples lésions et des kystes ovariens. C’est le cas de 10% des femmes en âge de procréer soit 1,5 à 2,5 millions de femmes en France. Il est cependant compliqué de diagnostiquer la maladie, seuls les symptômes avancés alertent les femmes qui en sont atteintes. L’endométriose peut s'aggraver jusqu’à l’infertilité si elle n’est pas prise en charge à temps. 1
Soulagement des symptômes
L’endométriose est une maladie très douloureuse et difficile à supporter au quotidien. Les traitements médicaux étant rares, un régime alimentaire adaptépeut représenter un moyen de soulager les symptômes. Il n’existe pas un traitement permettant d’éradiquer la maladie, mais les traitements actuels visent à diminuer les symptômes et épargner les femmes de la douleur.
L’alimentation dans le cadre de l’endométriose permet également la diminution des symptômes. Elle consiste tout d’abord au respect de l’équilibre alimentaire, à la pratique d’une activité physique régulière et à une bonne hygiène de vie.
Par ailleurs, pour diminuer les symptômes de la maladie, il est également possible d'avoir recours à certaines médecines alternatives, notamment l'acupuncture: Endométriose et acupuncture.
Les grands principes
En cas d’endométriose, l'alimentation doit être modifiée: certains aliments sont à favoriser et d’autres à éviter. Bien que les études soient peu nombreuses sur le sujet, grâce à l’expérience des femmes atteintes, on peut diriger l'alimentation vers certaines familles d'aliments plutôt que d'autres.
Ce qu’il faut éviter
Certaines habitudes alimentaires peuvent influencer négativement l’endométriose et augmenter les risques d’aggraver la maladie.
Une alimentation trop riche en acides gras trans
Qu'est-ce que les graisses trans?
Les recherches ont montré que le taux de diagnostic de l’endométriose est plus élevé chez des femmes ayant une alimentation riche en graisses trans.
Les graisses trans sont des matières grasses retrouvées dans les plats frits et industriels ou le gras hydrogéné type margarine. 1
Précurseurs de l'inflammation
Les graisses trans sont responsables de l’augmentation de l’inflammation. De nombreuses études montrent que les graisses trans augmentent les marqueurs de l’inflammation. Les symptômes de l’endométriose sont alors plus marqués.23456
Les graisses trans tout comme le déséquilibre entre les apports en oméga-6 et oméga-3, favorisent l’augmentation de l’inflammation. Ce qui désavantage la santé des femmes atteintes d’endométriose. Limiter ce type de matière grasse est donc une bonne stratégie pour combattre la maladie.7
Les omégas-3 essentiels
En effet, des études montrent qu’une alimentation riche en oméga-3 permet la diminution des risques de contracter l'endométriose. Il est question des poissons gras, des noix, des amandes ou encore des huiles végétales.
Le Programme National Nutrition santé recommande 2 portions de poisson par semaine dont un poisson gras, de favoriser les huiles végétales crues riches en oméga-3 et de consommer une poignée de fruits oléagineux chaque jour.
Ainsi, les apports quotidiens en oméga-3 sont optimaux. 8Les graines de lin, de chia ainsi que les algues et les huiles de poissons sont d'autant plus riches en Oméga-3 type DHA. Ils sont donc à inclure dans vos habitudes alimentaires, en compléments des poissons et des oléagineux.
Une consommation trop importante de viande rouge
Une alimentation riche en viande rouge peut avoir des effets délétères sur l'endométriose
Plusieurs études évoquent la corrélation entre la consommation accrue de viandes rouges et l’élévation des risques d’endométriose. En effet, cette consommation de viandes rouges augmente le taux d’oestrogènes chez les femmes.
Par sa richesse en graisses saturées, elle favorise la survenue de maladies chroniques, sa consommation doit être limitée. Les patientes atteintes d’endométriose ont donc intérêt à substituer davantage la viande rouge par des protéines issues du poisson, des oeufs ou des végétaux comme les légumineuses.9
Le gluten incriminé ?
Une question délicate. Le gluten présent dans certains types d'alimentation, peut-il provoquer l'endométriose? Certains professionnels de santé affirment que l’exclusion du gluten n’est nécessaire que dans le cadre de la maladie cœliaque.
D’autres chercheurs pensent que le gluten est responsable de l’inflammation du système digestif. Ce qui peut sur le long terme aggraver les douleurs et les symptômes de l’endométriose. D’autres experts affirment que le gluten n’est à restreindre que si la tolérance au gluten est mauvaise chez les femmes atteintes d’endométriose. Ce qui dans ce dernier cas, semble plutôt logique.
Que faire dans ce cas ?
La seule manière de le savoir reste l’adoption du régime sans gluten, afin d’observer l’éventuelle diminution des douleurs liées à l’endométriose. Les précédents conseils sont donc à adapter selon chacun. 10
Peu d'études sur le sujet
Les études sur le sujet sont encore trop peu nombreuses pour établir des certitudes. Il s’avère, selon une étude de 2012, que l’éviction du gluten sur une durée d’un an a permis la réduction significative des douleurs associées à l’endométriose.11
Précautions
Si vous souhaitez tester votre tolérance au gluten, il est préférable de faire appel à un diététicien pour votre suivi nutritionnel. A savoir que l'alimentation sans gluten, pour lutter contre l'endométriose, est assez restrictive et peut entraîner des carences en matières de fibres, de vitamines et de minéraux essentiels. En substitut, l’alimentation peut-être complémentée de riz complet, d’avoine, de quinoa ou de sarrasin.
Un régime pauvre en FODMAPs nécessaire ?
Les FODMAPs sont des glucides qui fermentent dans le colon et qui provoquent des inconforts voire des douleurs digestives. Le régime pauvre en FODMAPs consiste à retirer ces glucides de l’alimentation. Pour les femmes souffrant d'endométriose, ce type d'alimentation peut-être utilisé chez les patientes. En effet, les symptômes dont elles souffrent sont similaires à ceux du colon irritable.
Or il n’y a pas d’étude sérieuse réalisée qui montre une corrélation concrète entre le régime pauvre en FODMAPs et l’endométriose. Si toutefois, vous souhaitez savoir si les FODMAPs aggravent vos symptômes, vous pouvez suivre ce régime en consultant au préalable un diététicien qui saura vous guider au travers des différentes étapes du régime. 12
Les produits laitiers, bons ou mauvais ?
Les avis divergent
Les tendances actuelles suggèrent de bannir de l'alimentation, les produits laitiers à base de lait de vache. Ces derniers seraient responsables de l’augmentation de l’inflammation et par conséquent aggraveraient l’endométriose installée. Or, cette hypothèse n’est pas fondée scientifiquement. Des études affirment même le contraire, en montrant que leur consommation permet la diminution des risques de souffrir d’endométriose.1314
Selon la tolérance de chacun
Ces idées étant basées sur des observations, il est propre à chacun de tester sa tolérance aux produits laitiers et notamment au lactose, responsables de troubles digestifs chez certaines personnes. En substitut, il existe aujourd’hui des laits sans lactose ou des laits végétaux enrichis en calcium et en vitamine D, qui peuvent combler nos besoins en minéraux et vitamines essentiels.
En revanche, en cas d’absence de symptômes liés à leur consommation, la restriction n’est pas nécessaire. Penser cependant à favoriser des produits laitiers peu sucrés et peu riches en gras saturé. A noter que les produits laitiers « 0% » ou « allégés » ne sont pas recommandés, car souvent riches en additifs alimentaires et appauvris en vitamine D.
Impact du soja
Le soja est connu pour sa composition en phyto-oestrogènes. Ces derniers seraient responsables des anomalies de sécrétions d'oestrogènes et de l'augmentation de l'inflammation dans l'organisme des femmes atteintes d'endométriose.
Ces anomalies aggraveraient les symptômes de la maladie. Or aucune étude scientifique n'a démontré l'impact négatif des phyto-oestrogènes du soja sur l'endométriose. Au contraire, le soja et ses dérivés permettraient la diminution des symptômes de la maladie.
Informations complémentaires
Enfin, pour suivre une alimentation idéale dans le cadre de l’endométriose, il est important de limiter les aliments influençant les sécrétions hormonales.
Notamment ceux qui altèrent l’équilibre des sécrétions œstrogènes. Comme évoqué tout au long de ce sujet, les aliments précurseurs de l’inflammation sont également à limiter. Dans ce cas, il est question de l’alcool ou de la caféine par exemple.
Les aliments en détail
A favoriser
Légumes : artichauts, asperges, aubergines, avocats, betteraves, blettes, brocoli, carottes, céleri branche ou rave, choux (chou-fleur, choux de Bruxelles, Romanesco, brocolis, chou vert, blanc, rouge, frisé), citrouille, concombres, courgettes, endives, épinards, fenouil, haricots verts, haricots plats d’Espagne, haricots beurre, navets, oignons, oseille, poireaux, poivrons, radis, salsifis, tomates, petits pois, salades Aromates : aneth, basilic, cerfeuil, ciboulette, coriandre, estragon, menthe, origan, persil, romarin, sauge, thym.
Champignons : cèpes, shiitakes, girolles, mousserons…
Fruits : abricots, orange, mandarine, clémentine, ananas, banane, cassis, cerises, citrons, dattes, figues, fraise, framboises, grenades, groseilles, kaki, kiwi, mangue, melon, myrtilles, pamplemousse, pastèque, pêche pomme, raisins, tomate.
Fruits secs : dattes, abricots, pruneaux, figues, raisins, bananes, mangue, ananas, pommes, cranberries, myrtille, goji.
Oléagineux : amandes, noix (brésil, pécan, cajou…), noisettes, pistaches, arachides (non salés).
Légumineuses : haricots (flageolet, azukis, blancs de Vendée, rouges), lentilles (vertes, corail), pois, fèves, pois cassés, pois chiche.
Céréales avec gluten (complètes et bio) : blé, seigle, orge, avoine, triticale, épeautre, kamut. (Selon tolérance)
Céréales sans gluten : millet, amarante, quinoa, riz, sarrasin, sorgho, teff, maïs (farine, semoule, flocons).
Céréales petit-déjeuner : flocons d’avoine, paillettes de son. (Selon tolérance)
Graines : graines de lin, de chia, de sésame, de tournesol, de pavot, de courge, pignons de pin.
Produits laitiers : lait (vache, chèvre, brebis), yaourt, fromage blanc, petit suisse, faisselle, fromage frais, fromages affinés de vache, de chèvre, de brebis…(Selon tolérance)
Soja et dérivés, tofu
Boissons végétales : lait d’amande, d’avoine, de châtaignes, de coco, de chanvre, de graines de tournesol ou de sésame, lait d’épeautre, de kamut, de millet, de noisette, de noix, d’orge, lait de quinoa, de riz et de soja.
Crèmes végétales : avoine, amande, riz, soja, noix de coco.
Algues : laitue de mer, kombu, haricot de mer, wakamé, dulse avec des crudités, nori sushis, spiruline.
Condiments : gomasio, vinaigre de cidre, levure de bière, épices, moutarde, cornichons, câpres.
Tubercules : pomme de terre, patate douce, topinambour.
Graines germées : de légumineuses, de céréales, alfalfa, radis, brocoli, poireaux, moutarde, courge, persil, cresson, roquette, chou chinois, navet.
Matières grasses végétales : huiles de noix, chanvre, colza, lin, cameline, germe de blé, huile d'olive, de tournesol, de pépin de raisin, de carthame, de sésame, huiles de poissons.
Produits lactofermentés : choucroute, miso, tamari, kombucha, kéfir.
Protéines concentrées végétales : seitan, tofu, tempeh, humus.
Viande blanche : veau, porc, lapin, volailles (poulet, poule, dinde, canard, pintade, pigeon), jambon blanc à la coupe.
Poissons maigres* : cabillaud, colin, églefin, limande, merlan, sole, thon en boîte.
Poissons gras*: sardine, saumon, hareng, maquereau, truite, thon.
Crustacés : huîtres, moules, coquilles Saint-Jacques, calamars, crevettes, langoustine, langouste, homard.
Œufs
*Les poissons contenant trop de toxiques ne sont pas énumérés.
A limiter
Viande rouge : bœuf, cheval, agneau (1 fois par semaine maximum).
Matières grasses animales : beurre, crème fraîche.
Condiment : sel.
Le sucre dans son ensemble : miel, confiture, gelée, chocolat.
Produits céréaliers (blanc, non complets) : pain blanc, galettes turques, bagel, naan, baguette blanche, pain libanais, pâtes blanches, riz blanc, semoule blanche.
Café
Aliments à éviter
Sucre et produits sucrés: sucre raffiné, biscuits, bonbons.
Pâtisserie/viennoiserie (fréquence limitée)
Céréales petit-déjeuner : Corn Flakes, riz soufflé, Cocoa Krispies… Charcuteries : viande fumée, séchée ou salée, le jambon cru, le bacon, les lardons, les saucisses sèches, le saucisson, la viande des Grisons, ainsi que les hot-dogs, saucisses, merguez, rillettes, pâtés.
Les boissons sucrées : sodas, jus de fruits (même 100% pur jus).
Produits transformés et industriels : plats préparés, conserves, pain de mie, desserts, pizzas, mayonnaise et ketchup...
Additifs alimentaires : conservateurs, exhausteur de gout, parfums de synthèse.
Alcools : vin, bière, apéritifs, champagne, alcools forts (deux verres par jour maximum et pas tous les jours).
Les fritures, tempuras, panures.
Matières grasses : graisses animales, crème fraîche, huile de coco, graisses trans, huile d’arachide, huile raffinée, margarines.
Toutes les graisses et huiles chauffées à plus de 110 / 120 degrés.
Les aliments allégés.
Questions fréquentes
Endométriose: quelle alimentation privilégier?
- Adopter un régime pauvre en FODMAP's
- Favoriser une alimentation riche en oméga-3
Quels sont les aliments à éviter?
- Plats industriels et aliments frits
- Viande rouge
- Produits trop sucrés ou trop salés
Quelles sont les autres recommandations?
- Limiter la consommation d'alcool et de café
- 1: Informing women with endometriosis about ovarian cancer riskMarina KvaskoffAndrew W HorneStacey A MissmerPublished:December 02, 2017DOI:https://doi.org/10.1016/S0140-6736(17)33049-0
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- 9: Seeing red: diet and endometriosis riskRosalia C. M. Simmen1,2 and Angela S. Kelley3Author information Article notes Copyright and License information Disclaimer1Department of Physiology & Biophysics, University of Arkansas for Medical Sciences, Little Rock, Arkansas, USA;2The Winthrop P Rockefeller Cancer Institute, University of Arkansas for Medical Sciences, Little Rock, Arkansas, USA;3Department of Obstetrics & Gynecology, University of Michigan Health System, Ann Arbor, Michigan, USACorresponding author.Correspondence to: Dr. Rosalia C. M. Simmen. Department of Physiology & Biophysics, University of Arkansas for Medical Sciences, Biomedical Building 1, Rm 212D, Mail Slot#750, 4301 W Markham St., Little Rock, Arkansas 72205, USA. Email: ude.smau@ailasornemmis.
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