Sensibilité au gluten non cœliaque: symptômes et traitement naturel

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La sensibilité au gluten non cœliaque se manifeste par un inconfort intestinal, après l'ingestion de produits contenant du gluten. Les personnes présentant ce type de symptômes ne sont pas pour autant atteintes de la maladie cœliaque. 1 à 6% de la population mondiale serait concernée par ce trouble. Quel traitement naturel envisager, en cas de sensibilité au gluten non cœliaque? Découvrez également l'ensemble des symptômes de cette pathologie, les causes et le diagnostic.

Définition

Le sans gluten ou "gluten free" pour les personnes atteintes de la sensibilité au gluten non cœliaque: traitement naturel.

L’intolérance non cœliaque au gluten, ou encore sensibilité au gluten non cœliaque, était voici encore quelques années quasiment ignorées du monde médical mais durant la dernière décennie, les médecins ont dû faire face à un nombre toujours croissant de personnes se plaignant de troubles tels qu’inconfort abdominal, troubles du transit, fatigue ou encore troubles de la concentration et qui régressaient totalement lors de l’arrêt du gluten.

Or, ces personnes ne sont pas atteintes de maladie cœliaque et ne sont pas non plus allergiques aux protéines de blé. C’est ce que montre une étude pratiquée sur 392 personnes, présentant des symptômes liés au gluten. Parmi elles, seules 26 d’entre elles étaient cœliaques et 2 étaient allergiques au gluten1. La sensibilité au gluten non cœliaque est donc une autre entité.

Le premier cas de «sensibilité au gluten» a été documenté en 1980. Un rapport a été publié décrivant 200 femmes adultes, non cœliaques, souffrant de douleurs abdominales, de troubles de transit, des symptômes qui ont disparu avec un régime sans gluten2. Il a fallu attendre 2011 pour qu’un consensus international soit pris et qui définisse la sensibilité au gluten comme étant ni un processus auto-immun, ni un processus allergique, dont les symptômes cèdent à l’arrêt du gluten et réapparaissent à sa réintroduction.

Le nombre de personnes souffrant de sensibilité au gluten non cœliaque ne peut correspondre malheureusement qu’à des estimations qui se situeraient entre 1 et 6% de la population. Le chiffre est supérieur aux malades cœliaques qui, eux, représentent 1%. Il n’existe en effet, à ce jour, aucune étude épidémiologique permettant de confirmer ou de corriger cette estimation.

Dans une étude parue en 20143, réalisée en Grande Bretagne sur 1002 adultes, 13% des personnes ont déclaré être sensibles au gluten, parmi lesquelles seules 7% étaient atteintes de maladie cœliaque. Une autre étude de 2015 réalisée sur des Australiens a montré que 7,3% des personnes ont dit éviter le gluten, en raison d’effets indésirables à son ingestion4. Enfin, il a été montré que 48% d’athlètes (dont 18% de médaillés olympiques ou mondiaux) suivent un régime sans gluten, en raison de symptômes éprouvés lors de l’ingestion du gluten, tels que des troubles gastro-intestinaux ou encore de la fatigue5.

Symptômes

Les personnes présentant une sensibilité au gluten non cœliaque n'ont pas de symptômes spécifiques. Elles peuvent présenter les troubles abdominaux suivants: des ballonnements, des douleurs abdominales, des brûlures d’estomac ou encore des troubles du transit (diarrhées et/ou de constipation).

Les symptômes peuvent être également: de la fatigue, des maux de tête, une sensation de confusion mentale, des aphtes buccaux à répétition, une dépression ou encore de la fibromyalgie, avec des douleurs musculaires et articulaires. On dénombre encore une multitude d’autres signes, tels que des éruptions cutanées, de l’anémie ou encore une sensation d’insensibilité dans les bras et les jambes6.

Diagnostic

Il n’existe pas de marqueur spécifique de la sensibilité au gluten non cœliaque. Autrement dit, aucun test biologique ne permet de mettre cette sensibilité en évidence.

Dans un premier temps, il est alors nécessaire d’éliminer la maladie cœliaque et l’allergie au blé. Pour la maladie cœliaque, une biopsie de la muqueuse intestinale peut être réalisée. Les anticorps anti-transglutaminases et antigliadines peuvent être ensuite dosés. Pour plus d'informations à ce sujet: Le traitement naturel de la maladie cœliaque.

Quant à l’allergie au blé, un dosage des anticorps spécifiques IgE, ainsi qu’un test cutané (ou prick test), doivent être effectués. Le diagnostic de sensibilité au gluten non cœliaque se fait donc essentiellement, par l’exclusion du gluten. Ce qui peut engendrer une amélioration, voire une guérison de l’ensemble des symptômes, et leur réapparition lors de sa réintroduction. 

Causes

Les causes de la sensibilité au gluten non cœliaque ne sont pas établies à ce jour. Il ne s’agit pas d’une réaction auto-immune (comme dans la maladie cœliaque), et ce n’est pas non plus une allergie comme dans l’allergie au blé. Mais plusieurs facteurs sont mis en cause.

Le gluten

Plusieurs études menées démontrent que le gluten est un déclencheur de la symptomatologie. Sabatino et al7 ont montré sur 59 patients contre placebo que la consommation de gluten a considérablement augmenté les symptômes globaux par rapport au placebo, en particulier les ballonnements intestinaux, les douleurs, l’esprit brumeux ou encore la dépression.

Enfin, cette étude a montré que les symptômes extra-intestinaux étaient plus sévères, lorsque les sujets recevaient le gluten plutôt que le placebo. Toutefois d’autres études sont moins affirmatives, notamment en raison de l’effet nocebo que peut provoquer l’ingestion de gluten. L'effet Nocebo est est une réaction psychologique négative, à l’ingestion d’une substance.

Les FODMAP

Les FODMAP (Fermentable by colonic bacteria Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides And Polyols) sont un certain type de glucides, de sucres à chaine courte (c’est-à-dire avec peu de carbones), qui fermentent dans l’intestin. Ces sucres, pour peu que l’intestin soit dysfonctionnel ou encore que les outils enzymatiques ne soient pas adaptés ou opérationnels (déficit en cofacteurs ou encore polymorphisme génétique) vont provoquer de la distension abdominale, des douleurs voire des diarrhées.

Le blé contient notamment des FODMAP. Biesiekierski et al8. ont réalisé une étude, portant sur 37 sujets, atteints de sensibilité au gluten non cœliaque.

Chez tous les participants, les symptômes gastro-intestinaux se sont nettement améliorés, de façon constante et significative, lors de la réduction de la consommation de FODMAP. Parmi les FODMAP, l’attention a été portée sur les fructanes9 qui sont un type de sucres.

En Norvège, à l’hôpital Universitaire d’Oslo, 59 personnes s’étant déclarées sensibles au gluten et non cœliaques et suivant un régime d’éviction du gluten, ont été réparties en trois groupes. Le premier a été soumis à un régime contenant 5,7 g de gluten, le second 2,1 g de fructanes et le troisième un placebo, le tout dissimulé dans des barres de muesli. Les groupes ont été intervertis jusqu’à ce que chacun soit passé par les trois régimes. L’étude a montré que les symptômes étaient induits par les fructanes, alors qu’aucune différence n’apparaissait entre le gluten et le placebo.

Inhibiteurs de l’amylase trypsine

Le gluten représente 80 à 90% des protéines présentes dans le grain de blé. Les inhibiteurs de l’amylase trypsine (ou ATI) sont des composés protéiques naturels, présents dans le blé, qui ont pour but de permettre à la plante d’être plus résistante aux attaques des insectes.

Or, ces ATI sont des allergènes qui provoquent l’asthme du boulanger, entre autres, et activent une réponse immunitaire avec libération de messagers de l’inflammation ou cytokines inflammatoires10. Or, la quantité d’ATI est bien plus importante dans les blés modernes, le seigle et l’orge par rapport aux variétés anciennes.

Les ATI résistent particulièrement bien aux protéases, enzymes qui digèrent les protéines, ainsi qu’à la chaleur. Elles peuvent dès lors provoquer une inflammation intestinale et activer le système immunitaire. Elle peut entraîner une inflammation systémique de bas grade. Elle participe ainsi à la symptomatologie de la sensibilité au gluten non cœliaque.

Y a-t-il des complications liées à cette pathologie?

Une fois encore, il n’existe quasiment pas d’études qui permettent d’en juger. Toutefois, Isasi et al11. notent, dans une étude parue en 2011, une convergence entre la sensibilité au gluten non cœliaque, la fibromyalgie, la spondylarthrite avec nombre de symptômes communs. On peut citer l’asthénie, les douleurs articulaires ou encore la lombalgie chronique. 

D’autre part, il a été rapporté dans une étude italienne12 que 14% des personnes atteintes de sensibilité au gluten ont une maladie auto-immune associée, comme la maladie de Hashimoto ou encore le psoriasis. Chez ces patients sous traitement immunosuppresseur, la mise en place d’un régime sans gluten a amélioré significativement les symptômes.

D’autres études montrent encore qu’il existe un chevauchement entre le syndrome du côlon irritable et la sensibilité au gluten non cœliaque13.14

Pour ce qui est des complications à long terme, on ne dispose actuellement d’aucune donnée dans la littérature scientifique15.

Sensibilité au gluten non cœliaque: quel traitement naturel?

Pour les personnes souffrant de sensibilité au gluten non cœliaque, quel traitement naturel privilégier?

Exclusion du gluten

Le traitement naturel de premier choix, en cas de sensibilité au gluten non cœliaque, est l'exclusion du gluten de l'alimentation.

L’arrêt de la consommation de gluten semble de mise. Toutefois, il n’est pas nécessaire d’observer une exclusion aussi radicale que dans la maladie cœliaque. Souvent les personnes peuvent tolérer du gluten en faibles quantités. En revanche, il peut être intéressant de vérifier si la sensibilité est véritablement liéeau gluten, aux FODMAP’s ou encore aux inhibiteurs de l’amylase trypsine. Dans le cas du gluten, il faudra alors ôter toutes les céréales contenant du gluten (Seigle, Blé, Orge, Epeautres et Avoine).

Vous pouvez en apprendre davantage au sein de cet article: le régime sans gluten.

Si vous êtes sensible aux FODMAP’s, il faudra alors adopter un régime pauvre en FODMAP’s. Enfin, s’il s’agit des inhibiteurs de l’amylase trypsine, un régime sans blé suffira.

Le gluten est le constituant de nombreuses céréales que nous sommes habitués à consommer. Son exclusion est donc un changement important de paradigme et oblige à changer nombre de ces habitudes.

De plus, le régime sans gluten peut avoir quelques inconvénients tels que des carences nutritionnelles: en effet les aliments sans gluten peuvent présenter des carences en minéraux (fer, calcium, zinc), en vitamines (B12, B9) ainsi qu’une réduction en fibres16. Toutefois, il est à noter que ces études sont très souvent réalisées sur des personnes atteintes de maladies cœliaques. Elles présentent alors des carences, en rapport avec des phénomènes de malabsorption bien installés17. Une autre hypothèse est aussi que les personnes excluant le gluten ont des régimes plus pauvres avec des niveaux inférieurs en protéines, glucides et fibres18.

De plus, l’exclusion du gluten peut avoir un cout élevé: lorsque l’on commence un régime sans gluten, la tentation est grande de remplacer le pain ou encore les pates par des alternatives sans gluten. Cependant, ces produits ont montré qu’ils étaient plus riches en acides gras trans et qu’ils avaient un index glycémique plus élevé19.

Enfin l’impact psychologique peut être important, car un régime sans gluten peut faire renoncer à certaines choses telles qu’aller au restaurant, partir en voyages, voire trouver des aliments sans gluten dans les magasins, l’étiquetage étant encore largement insuffisant20.

Restaurer la santé intestinale

En cas de sensibilité au gluten non cœliaque, restaurer la santé intestinale, par l'intermédiaire de traitement naturel, peut être une solution intéressante.

Restaurer la barrière intestinale est sans aucun doute la priorité. Cette barrière est très fine, de l’ordre de 25 µm et doit être particulièrement étanche entre le contenu intestinal et l’intérieur de l’organisme. C’est un peu le lieu de tous les dangers. Son bon fonctionnement est donc essentiel et doit comprendre plusieurs axes.

Une flore intestinale équilibrée et les probiotiques

Pour retrouver une flore intestinale équilibrée, en cas de sensibilité au gluten non cœliaque, il est possible de se supplémenter en probiotiques, traitement naturel de premier choix.

Une flore intestinale équilibrée est également nommée microbiote eubiotique. Pour rétablir cette équilibre, il peut être intéressant de proposer des probiotiques. Le Bifidobacterium longun ES1 a montré qu’il pouvait améliorer les symptômes intestinaux, lorsqu’il est combiné à un régime sans gluten21.

Un mucus de bonne qualité

Certaines personnes ont une production de mucus altérée,en raison de la prise de certains médicaments comme les antiinflammatoires, ou en raison d’un polymorphisme génétique.

Des cellules intestinales fonctionnelles et le besoin en glutamine

Les entérocytes assurent l’absorption des micronutriments de façon optimale. Ils ont donc besoin de glutamine pour pouvoir bien fonctionner, glutamine qui peut venir à manquer en cas d’inflammation par exemple.

Une supplémentation en glutamine peut être alors recommandée.

Des jonctions serrées parfaitement fonctionnelles

Ces points de jonction entre deux cellules intestinales doivent être bien fermées et parfaitement étanches,afin d’éviter la pénétration de toxines ou de protéines étrangères dans l’organisme.

Combler les carences

La sensibilité au gluten non cœliaque peut s’accompagner d’un certain nombre de carences micronutritionnelles, qu’elles soient dues à une malabsorption au niveau intestinal ou encore à un régime sans gluten trop restrictif.

Ces carences peuvent être mises en évidence via des tests sanguins pratiqués en laboratoire. En comblant ces carences, on permet à l’organisme de récupérer un fonctionnement optimal et de se défendre de façon efficace contre les radicaux libres, ou encore contre toute substance étrangère tentant de pénétrer ses barrières, tels la peau ou les intestins.

Pour combler ces carences, l'usage de compléments alimentaires peut être envisagée.

En conclusion

La sensibilité non cœliaque au gluten est une entité qui possède encore actuellement de nombreuses zones d’ombre. Toutefois, il existe une proportion non négligeable de la population qui présente des symptômes intestinaux et extra-intestinaux, lors de l’ingestion de gluten et qui sont particulièrement soulagés lors de son exclusion. Ce phénomène n'est pas à négliger.

Toutefois, il est important de bien discerner, ce qui concerne le gluten de ce qui concerne les FODMAP’s, ou encore les inhibiteurs d’amylase trypsine, pour que la prise en charge soit précise. Enfin, il semble nécessaire de prendre un avis médical, afin d’éliminer une allergie au blé ou encore une maladie cœliaque. Il est nécessaire de se faire accompagner par un professionnel de la santé, comme par exemple, un naturopathe formé à la micronutrition, afin d’évaluer et de combler les carences qui peuvent survenir.

Questions fréquentes

Sensibilité au gluten non cœliaque: qu'est-ce que c'est?

Les personnes atteintes de cette affection présentent un inconfort intestinal, après ingestion d'aliments contenant du gluten. Elles ne sont pas pour autant atteintes de la maladie cœliaque.

Quels sont les symptômes?

- Troubles intestinaux et douleurs à l'estomac
- Fatigue chronique
- Une sensation de confusion mentale
- Présence d'aphtes buccaux

Quel traitement naturel envisager?

- L'usage de probiotiques
- Une supplémentation en vitamines ou compléments alimentaires


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Catherine Crapoulet

Naturopathe et formatrice en naturopathie. Diplôme Universitaire de diététique, nutrithérapie et nutraceutique. Diplôme de manipulatrice en radiologie. Consulte à Paris 8ème.