Présentation
Le collagène est la protéine la plus abondante du règne animal. Elle est présente dans l’ensemble des tissus conjonctifs du corps humain (peau, os, cartilages, muscles, tendons, ligaments, etc.) auxquels elle donne la cohésion. Il agit donc comme une sorte de maillage interne permettant de maintenir les tissus mous.
Il existe 3 catégories principales de collagène :
- Le type I est le plus répandu. Il se situe au niveau de la peau, des tendons et des tissus osseux.
- Le type II se situe au niveau des cartilages.
- Le type III se situe dans les muscles et dans les parois des vaisseaux sanguins.
En complément alimentaire, c'est le collagène de type II qui est utilisé.
Histoire
Les bienfaits du collagène sont reconnues dans la médecine traditionnelle chinoise depuis des millénaires. Cependant, en Occident, il a fallu attendre le XIXe siècle pour que le collagène et la gélatine qui en découle attirent l’intérêt des scientifiques.
C’est en 1871 que la première annotation relevant de la gélatine est identifiée. Néanmoins, il faut attendre 1980 pour que certains chercheurs européens s’attardent sur les possibles vertus de l’hydrolysat de collagène sur la santé humaine, et notamment sur les douleurs articulaires.
Rôles
Le collagène est présent dans toutes les structures du corps humain. Au total, il représente 30 à 35 % des protéines contenues dans le corps des mammifères.
Cette protéine fibrillaire assure 3 rôles majeurs dans l’organisme humain :
- La cohésion des tissus ;
- L’élasticité des tissus ;
- La régénération des tissus.
La déficience en collagène amène les maladies héréditaires appelées collagénopathies parmi lesquelles les plus connues sont le syndrome d’Ehlers-Danlos et la maladie des os de verre.
Propriétés et vertus
Le collagène est principalement connu pour son utilisation récurrente dans les crèmes antirides. Néanmoins, les bienfaits du collagène ont également un impact sur les sphères articulaires, digestives et musculaires.
Arthrose, arthrite et douleurs articulaires
L’arthrose constitue la pathologie sur laquelle le collagène a le plus abondamment été testé. De nombreuses études sont aujourd’hui à disposition afin de conclure à l’efficacité du produit sur les os.
Dans les années 1980, plusieurs essais ont été menés afin de vérifier l’efficacité ou non du collagène dans le cadre du traitement de l’arthrose. Les résultats recensés par ces études ne sont pas concluants (1,2,3) en raison de failles méthodologiques importantes durant la période d’étude.
Cependant, une étude de 2009 (4) [menée sur 217 de sujets souffrant d’une arthrose avancée au genou a donné des résultats positifs. Le protocole consistait en une prise quotidienne de 10 g d'hydrolysat de collagène pendant une période de 6 mois. Le résultat a permis de dégager une évolution positive des cas traités par rapport au groupe du placebo.
En 2008, une étude (5) [d’une durée de 24 semaines a été menée sur des sportifs universitaires qui souffraient de douleurs articulaires au niveau des genoux. Ces 97 sportifs ont pris une solution de 10 g d'hydrolysat de collagène, ou 10 g de placebo, durant une période de 6 mois.
Les résultats ont démontré que, à partir d’une période de 12 semaines, soit 3 mois, les participants ont vu une réduction de la douleur articulaire de leur genou. Si l’étude reste encore à confirmer, il semblerait néanmoins, que dans la durée, le collagène ait effectivement un effet sur les douleurs articulaires.
Le collagène natif a obtenu des résultats intéressants sur les douleurs inflammatoires d'arthrose et d'arthrite (6,7,8,9). Les chevaux et les chiens bénéficient aussi d'effets très probants (10, 11, 12).
Il peut être aussi intéressant pour soigner l'inflammation des tendons et notamment tendinites.
Une étude réalisée en double-aveugle sur 55 adultes actifs ayant des douleurs articulaires pendant la pratique sportive a utilisé du collagène UC-II pendant 17 semaines. Le temps d'apparition de la douleur à l'effort, ainsi que la mobilité et la flexibilité ont été considérablement augmentés (13).
Soulager la polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est un trouble inflammatoire chronique
où le système immunitaire attaque le collagène des articulations. C'est ce que l'on appelle une pathologie auto-immune. Cela créé des déformations et une détérioration importante de la mobilité.
Dans cette pathologie, le collagène natif apporte un soulagement important. En effet, il intervient en régulant le système immunitaire, évitant ainsi l'attaque du collagène articulaire par l'inflammation.(14,15,16).
En 1993, une étude (17) a été menée sur un groupe de 60 participants atteints de polyarthrite rhumatoïde grave. Les volontaires, traités avec un complément de collagène natif, ont vu une réduction de la sensibilité douloureuse et du gonflement des articulations. 4 patients avaient d’ailleurs présenté une rémission complète.
Dans une étude sur 10 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde juvénile, 3 mois de prise a induit une réduction du gonflement et de la sensibilité des articulations de 8 jeunes patients (18).
Ralentir l’ostéoporose chez les femmes ménopausées
En raison de ses vertus supposées sur le tissu osseux, le collagène a également été testé en vue de réduire l’apparition et la progression de l’ostéoporose chez les femmes ménopausées.
L’ostéoporose se traduit par une diminution du tissu osseux chez la femme ménopausée. Il s’agit d’un phénomène naturel, mais néanmoins handicapant lorsqu’il réduit trop fortement la résistance osseuse. Afin de pallier cet inconvénient, il est commun de prescrire de la calcitonine, une hormone visant à préserver les tissus osseux. Une étude a été menée en associant la prise de calcitonine avec la prise de 10 g d'hydrolysat de collagène par jour.
Menée sur 108 femmes ménopausées, cette étude (19) de 24 semaines a démontré que l’apport quotidien de collagène augmente et prolonge l’effet de la calcitonine. Il semblerait donc que le collagène puisse avoir un effet protecteur du tissu osseux.
Ralentir le vieillissement cutané
À partir de l’âge de 25 ans, sa production diminue. Plus précisément, les fibroblastes qui produisent le collagène commencent à se dessécher. Les premiers signes du vieillissement apparaissent, notamment au niveau de la peau du visage.
Dans la majorité des cas, il s’agit de l’apparition des premières rides et ridules. Cependant, chez certains individus la désorganisation cutanée se manifeste par des taches pigmentaires, de la couperose ou encore de l’hypersensibilité.
La consommation d’un supplément d’hydrolysat de collagène permet d’améliorer l’élasticité de la peau et notamment du visage. Ceci a été démontré par une étude réalisée en 2014 (20) sur un groupe de femmes âgées de 35 à 55 ans.
Le même fabricant a également mené une autre étude (21) qui a permis de démontrer la réduction des rides après 8 semaines de traitement.
En plus de l'amélioration de l'élasticité de la peau du visage, cette protéine permet également d'améliorer la santé des cheveux.
Accroître la santé digestive
De grandes quantités de collagène sont présentes dans le tissu conjonctif intestinal. Il est donc judicieux de penser qu’une diminution de cette protéine peut entraîner des désordres de la sphère digestive.
Le collagène qui se trouve dans le tissu conjonctif intestinal soutient et renforce la muqueuse protectrice du tube digestif. Son rôle est capital puisque des modifications de la fonction de la barrière de l’intestin permettent à des particules indésirables de passer dans le sang (22). Il s’agit du syndrome de l’intestin perméable qui provoque des inflammations chroniques.
En 2003, une étude (23) portant sur 170 personnes atteintes de maladies inflammatoires de l’intestin a démontré qu’elles étaient plus susceptibles de présenter des taux de collagène sérique inférieurs à la norme.
Si les recherches traitant de ces effets directs de la supplémentation en collagène sur le système digestif sont actuellement limitées, il n’en reste pas moins que les quelques données disponibles permettent de penser qu’une augmentation de la consommation de collagène serait bénéfique pour les tissus qui tapissent le tube digestif.
Réduire la cellulite
Bien que la cellulite découle d’un processus de vieillissement cutané normal, elle est une préoccupation chez 80 à 90 % des femmes. Certaines études tendent à démontrer que la prise d’une supplémentation de collagène peut aider à réduire cet inconfort.
La cellulite se produit lorsque la couche de graisse située sous la peau provoque une pression sur le tissu conjonctif. Cela crée, à terme, un aspect capitonné souvent appelé peau d’orange. Si la cellulite est normale, elle devient néanmoins un sujet de complexes lorsqu’elle s’incruste et qu’elle devient rebelle.
Une étude réalisée en 2015 (24), avec un complément de peptides de collagène de type I, a démontré une amélioration de la texture de la peau chez un groupe de femmes âgées de 24 à 50 ans. Les mesures d’amélioration ont été réalisées après 6 mois de prise quotidienne.
Si cette étude est bien évidemment insuffisante pour tirer des conclusions définitives, elle ouvre cependant la voie et la réflexion sur l’utilité d’un complément de collagène pour réduire les capitons visibles de la cellulite.
Stimuler le développement des muscles
Le collagène est un des principaux composants des tissus musculaires. Il est richement pourvu en glycine, un acide aminé actif dans la synthèse de la créatine. Par conséquent, il est suspecté de prendre un rôle actif dans la construction de la masse musculaire.
Peu de recherches ont été menées afin de comprendre l’implication exacte du collagène dans la construction musculaire avec ou sans exercices associés. Cependant, en 2015, une étude (25) a été entreprise afin d’estimer l’efficacité de supplément de collagène chez des hommes atteints de sarcopénie (maladie qui entraîne une perte de masse musculaire). Cette étude, d’une durée de 12 semaines, a été entreprise sur 53 individus.
Au terme de la période de 12 semaines, les hommes qui prenaient du collagène, en plus de l’entraînement physique, ont augmenté leur masse musculaire et diminué leur masse graisseuse en comparaison avec le groupe d’hommes issus du placebo.
Posologie et utilisation
Dosages
Hydrolysat de collagène
Il n’existe pas de doses définies pour les compléments à base de collagène. Les fabricants recommandent généralement des doses allant de 1 à 5 grammes par jour.
Selon les besoins, la dose à prendre est de 5 à 10 grammes par jour, sur 3 à 6 mois.
Collagène natif UC-II®
Le collagène natif se prend à raison de 40 mg d'UC-II®, soit 10 mg de collagène natif pur par jour. La cure se fait aussi sur 3 à 6 mois.
Indications
Le collagène se prend avant le repas.
L'hydrolysat peut même être pris pendant le repas. Sa dose se fractionne dans la journée (matin et soir par exemple). Par contre, le collagène natif doit se prendre sur un estomac vide, à raison de 10 mg le matin et éventuellement 10 mg le soir si besoin important.
Pour une meilleure absorption, il est recommandé de prendre le collagène avec de la vitamine C.
La vitamine C favorise l'assimilation du collagène. Soit le repas en suivant la prise apporte de la vitamine C, soit prendre un complément alimentaire type acerola par exemple.
La prise orale de collagène (hydrolysat ou natif) peut parfaitement être couplée avec d'autres nutriments complémentaires pour les articulations. Pris en même temps ou par cures alternées, ils se potentialisent les uns les autres pour l'équilibre du cartilage. Ce sont:
- sulfate de chondroïtine (26)
- sulfate de glucosamine ou N-acétyl glucosamine (26)
- silicium, MSM (soufre)
- acide hyaluronique
- anti-inflammatoires articulaires comme le curcuma, la boswellia, l'harpagophytum, les omega-3...
Précautions
Précaution d’emploi
Aucune précaution d'emploi particulière. Il est très bien toléré.
Le collagène natif ne présente aucune toxicité (27).
Contre-indications
Il n’existe à ce jour aucune contre-indication formelle à l’usage d’un complément en collagène. Cependant, les personnes qui souffrent d’une insuffisance rénale doivent prendre le conseil d’un professionnel de la santé avant de consommer de l’hydrolysat de collagène.
Effets secondaires
Les effets secondaires sont extrêmement rares et consistent en des troubles gastro-intestinaux.
Interactions médicamenteuses
Aucune interaction avec des plantes ou des médicaments n’est connue à ce jour.
Sources alimentaires
Il existe de nombreuses sources alimentaires de collagène. Retrouvez l'ensemble des informations au sein de l'article : Où trouver du collagène dans l'alimentation?
Informations complémentaires
Vous pouvez en apprendre davantage sur le collagène :
Questions fréquentes
Qu'est-ce que le collagène ?
Le collagène est une protéine, présente en abondance au sein de l'organisme.
Pourquoi en prendre ?
Le collagène dispose de nombreux bienfaits :
1. Réduction des douleurs liées à l'arthrose
2. Soulagement de la polyarthrite rhumatoïde
3. Ralentissement de l'ostéoporose et du vieillissement cutané
4. Amélioration de la santé digestive
5. Diminution de la cellulite
6. Stimulation de la masse musculaire
Quelle dose prendre ?
Pour les compléments alimentaires, il n'existe pas de recommandations précises.
Les fabricants préconisent néanmoins d'ingérer 1 à 5 grammes de collagène par jour.
Quelles sont les contre-indications ?
La prise de collagène ne présente pas de contre-indications particulières.
Si vous souffrez de troubles rénaux, il est conseillé de demander l'avis d'un médecin avant d'en consommer.
[1] Moskowitz RW. Role of collagen hydrolysate in bone and joint disease.Semin Arthritis Rheum. 2000 Oct;30(2):87-99.
2 Collagen hydrolysate for the treatment of osteoarthritis and other joint disorders: a review of the literature.. Bello AE, Oesser S. Curr Med Res Opin. 2006 Nov;22(11):2221-32. Review.
3 Arthritis Research Campaign. Complementary and alternative medicines for the treatment of rheumatoid arthritis, osteoarthritis and fibromyalgia, 2008. [Consulté le 12 juin 2009] www.arc.org.uk
4 A randomized controlled trial on the efficacy and safety of a food ingredient, collagen hydrolysate, for improving joint comfort. Benito-Ruiz P, Camacho-Zambrano MM, et al. Int J Food Sci Nutr. 2009 Feb 12:1-15.
5 24-Week study on the use of collagen hydrolysate as a dietary supplement in athletes with activity-related joint pain. Clark KL, Sebastianelli W, Flechsenhar KR et al. Curr Med Res Opin. 2008 May;24(5):1485-96.
6 Crowley, D.C., Lau, F.C., Sharma, P., Evans, M., Guthrie,
N., Bagchi, M., Bagchi, D., Dey, D.K., and Raychaudhuri, S.P. (2009). Safety and
efficacy of undenatured type II collagen in the treatment of osteoarthritis of
the knee: a clinical trial. Int J Med Sci 6, 312–321.
7 Lerman, R.H., Chang, J.-L., Konda, V., Desai, A., and Montalto, M.B. (2015). Nutritional
Approach for Relief of Joint Discomfort: A 12-week, Open-case Series and
Illustrative Case Report. Integr Med (Encinitas) 14, 52–61.
8 Lugo, J.P., Saiyed, Z.M., Lau, F.C., Molina, J.P.L., Pakdaman, M.N., Shamie,
A.N., and Udani, J.K. (2013). Undenatured
type II collagen (UC-II®) for joint support: a randomized, double-blind,
placebo-controlled study in healthy volunteers. J Int Soc Sports Nutr 10,
48.
9 Lugo, J.P., Saiyed, Z.M., and Lane, N.E. (2016). Efficacy
and tolerability of an undenatured type II collagen supplement in modulating
knee osteoarthritis symptoms: a multicenter randomized, double-blind,
placebo-controlled study. Nutr J 15, 14.
10 Deparle, L.A., Gupta, R.C., Canerdy, T.D., Goad, J.T.,
D’Altilio, M., Bagchi, M., and Bagchi, D. (2005). Efficacy
and safety of glycosylated undenatured type-II collagen (UC-II) in therapy of
arthritic dogs. J. Vet. Pharmacol. Ther. 28, 385–390.
11 Gupta, R.C., Canerdy, T.D., Skaggs, P., Stocker, A., Zyrkowski, G., Burke,
R., Wegford, K., Goad, J.T., Rohde, K., Barnett, D., et al. (2009). Therapeutic
efficacy of undenatured type-II collagen (UC-II) in comparison to glucosamine
and chondroitin in arthritic horses. J. Vet. Pharmacol. Ther. 32, 577–584.
12 Gupta, R.C., Canerdy, T.D., Lindley, J., Konemann, M., Minniear, J.,
Carroll, B.A., Hendrick, C., Goad, J.T., Rohde, K., Doss, R., et al. (2012). Comparative
therapeutic efficacy and safety of type-II collagen (UC-II), glucosamine and
chondroitin in arthritic dogs: pain evaluation by ground force plate. J
Anim Physiol Anim Nutr (Berl) 96, 770–777.
13 UC-II® for Joint Health: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled, Adaptive Design, Pilot Study A4. J. Udani
14 Min SY1, et al. Antigen-induced, tolerogenic CD11c+,CD11b+ dendritic cells are abundant in Peyer's patches during the induction of oral tolerance to type II collagen and suppress experimental collagen-induced arthritis. Arthritis Rheum. (2006)
15 Park MJ1, et al. Indoleamine 2,3-dioxygenase-expressing dendritic cells are involved in the generation of CD4+CD25+ regulatory T cells in Peyer's patches in an orally tolerized, collagen-induced arthritis mouse model. Arthritis Res Ther. (2008)
16 Bagchi, D., Misner, B., Bagchi, M., Kothari, S.C., Downs, B.W., Fafard, R.D., and Preuss, H.G. (2002). Effects of orally administered undenatured type II collagen against arthritic inflammatory diseases: a mechanistic exploration. Int J Clin Pharmacol Res 22, 101–110.
17 https://science.sciencemag.org/content/261/5129/1727.long
18 Safety and efficacy of undenatured type II
collagen in the treatment of osteoarthritis of the knee: a clinical trial. Int
J Med Sci. 2009; 6(6): 312–321.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2764342/
[1]9 Adam M, Spacek P, et al. [Postmenopausal osteoporosis. Treatment with calcitonin and a diet rich in collagen proteins] [Article en tchèque, résumé en anglais]. Cas Lek Cesk. 1996 Jan 31;135(3):74-8.
20 https://www.karger.com/Article/Abstract/351376
2[1] https://www.karger.com/Article/Abstract/355523
24 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4685482/
26 D’Altilio, M., Peal, A., Alvey, M., Simms, C., Curtsinger, A., Gupta, R.C., Canerdy, T.D., Goad, J.T., Bagchi, M., and Bagchi, D. (2007). Therapeutic Efficacy and Safety of Undenatured Type II Collagen Singly or in Combination with Glucosamine and Chondroitin in Arthritic Dogs. Toxicol. Mech. Methods 17, 189–196.
27 Marone, P.A., Lau, F.C., Gupta, R.C., Bagchi, M., and Bagchi, D. (2010). Safety and toxicological evaluation of undenatured type II collagen. Toxicol. Mech. Methods 20, 175–189.