Bifidobacterium bifidum: bienfaits, posologies

-

Il s'agit d'une une espèce de bactérie appartenant à la famille des Bifidobacteriaceae. Elle fait partie des souches probiotiques qui sont reconnues dans la prise en charge thérapeutique des gastro-entérites, notamment celles du nourrisson. Il est clairement établi que cette souche bactérienne serait fort utile pour régénérer et rééquilibrer la flore intestinale. Dans ces conditions, des preuves scientifiques confortent les multiples bénéfices des probiotiques pour l’organisme humain. En particulier, une supplémentation sous forme de cure, de la souche Bifidobacterium bifidum, seule ou en association avec d’autres ferments lactiques, pourrait contribuer par ses propriétés immunomodulatrices, anti-inflammatoires, antioxydantes et antimicrobiennes à renforcer naturellement l’immunité, préserver le confort intestinal et garantir une bonne digestion.

Présentation

Représentation du probiotique Bifidobacterium bifidum.

Le Bifidobacterium bifidum est un bacille avec une morphologie bifide. De manière générale, les bifidobactéries sont des hôtes naturels du microbiote intestinal humain. De fait, elles représentent un genre de microorganismes présents naturellement, en symbiose, dans notre organisme. Il présente une diversité importante au niveau des microbiotes : intestinal, buccal, cutané et vaginal. Par exemple, le microbiote intestinal regroupe l’ensemble des microorganismes du tractus gastro-intestinal humain et est composé de plus de cent mille milliards de microorganismes, parmi lesquels on compte des milliers d’espèces différentes de probiotiques. Pour l’essentiel, ce sont des bactéries lactiques, classifiées en quatre genres (lactobacilles, bifidobactéries, streptocoques, lactocoques).

Chacun d’entre nous présente une composition et une diversité en micro-organismes ou « microbiome » propre qui révèle une signature unique. L’équilibre de ce microbiome, au sens large, est essentiel pour préserver l’homéostasie de nos différents microbiotes et ainsi une bonne santé.

Selon l’OMS, les probiotiques sont « des bactéries vivantes, qui lorsque consommées régulièrement et en quantité suffisante, exercent un effet potentiellement bénéfique sur la santé ». Ils suscitent, depuis quelques décennies, sur le plan clinique, l’intérêt de la communauté scientifique1 2.

Il existe de multiples espèces avec des propriétés communes mais certaines souches présentent également des spécificités propres. Fondamentalement, il faut bien comprendre qu’au sein d’une même espèce, l'effet thérapeutique va déprendre de la souche utilisée. On parle par exemple, des souches B. bifidum PRL2010 ou encore B. bifidum S17.

Il faut donc bien identifier l’espèce désirée et choisir la ou les souches adaptées au but recherché, lors d’une cure de supplémentation en probiotiques. Ainsi, une ou plusieurs souches données pourront répondre au mieux à nos besoins, pour prévenir ou lutter contre diverses affections, notamment de la sphère intestinale.

Aussi, les espèces appartenant aux genres Lactobacillus et Bifidobacterium sont reconnues, scientifiquement, comme étant les souches bactériennes probiotiques les plus bénéfiques pour l’organisme humain. Elles agissent en synergie avec les souches résidentes de nos différents microbiotes; elles permettent de renforcer l’immunité, l’énergie et la vitalité de l’organisme. De plus, elles favorisent l’absorption de nutriments essentiels (vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides aminés) au niveau intestinal.

Dans ce contexte, Bifidobacterium bifidum a été isolée par Henri Tissier en 1899 dans les selles d’un nourrisson. Cette bactérie n’est pas présente naturellement dans l’alimentation, à l’instar des lactobacilles présents dans de nombreux produits laitiers. Néanmoins, elle fait bien partie naturellement de cet écosystème qu’est le microbiote intestinal humain, avec ses milliards de microorganismes (bactéries et levures) bénéfiques pour notre santé.

C’est une bactérie anaérobie stricte à Gram positif, immobile et non sporulée, hétérofermentaire, c’est-à-dire qu’elle produit de l'acide lactique par fermentation des glucides, du CO2, de l'acétate et/ou de l'éthanol. Elle est préférentiellement anaérobie mais on a découvert également que certaines espèces étaient aérotolérantes. Par ailleurs, elle est retrouvée dans les voies urogénitales de la femme, le lait maternel3 et dans les produits laitiers fermentés. Bifidobacterium bifidum, comme l'ensemble des probiotiques, apporte de nombreux bienfaits pour la santé globale de l’Homme.

Ainsi, elle est reconnue pour renforcer les défenses immunitaires et contribuer au confort intestinal. En effet, elle colonise et adhère à la muqueuse du côlon, de l’Homme, au sein du mucus, et exerce une action anti-inflammatoire. Certaines souches de cette bactérie empêchent certains agents pathogènes, tels que Helicobacter pylori, de coloniser la muqueuse gastrique. Ce bacille pathogène est connu pour favoriser une prédisposition au cancer gastrique4 et aux ulcères gastro-duodénaux.

Les propriétés anti-inflammatoires de Bifidobacterium bifidum soulageraient le syndrome du côlon irritable5. Elle permettrait également de réduire la durée des épisodes de différentes formes de diarrhées6, notamment celles associées à l’antibiothérapie7 ou certaines radio-chimiothérapies8 9 10. Ces thérapies peuvent entraîner des déséquilibres de la flore microbienne. Un rééquilibrage de la barrière intestinale peut être restauré efficacement par une cure de ce probiotique.

Propriétés de Bifidobacterium bifidum

Équilibre du microbiote intestinal et confort digestif

Un écosystème intestinal est équilibré, en raison des interactions dynamiques entre les microbes résidents « commensaux » et entrants, le système immunitaire muqueux et la barrière gastro-intestinale. Un déséquilibre de sa composition ou de sa diversité se traduit par une dysbiose. Ce dérèglement est néfaste pour la « performance digestive ». Il peut entraîner une inflammation systémique, ainsi que de la fatigue et une sensation de mal-être.

De ce fait, une dysfonction de la barrière gastro-intestinale et une inflammation de bas niveau11 peuvent être associées à l'apparition de troubles gastro-intestinaux (diarrhées ou syndrome du côlon irritable). Plus largement, une perte de l’intégrité de la muqueuse intestinale, associée à une infiltration des cellules, expose à des risques sévères d’infections.

Par ailleurs, les différentes fonctions des microbiotes, ainsi que leur composition, varient en fonction de la prise de traitements médicamenteux (antibiothérapie), des conditions physiologiques de l’hôte (état de santé général, âge, obésité), du stress, d'un traitement par chimiothérapie, d'une alimentation déséquilibrée, d'une hygiène de vie inadaptée, d'un régime alimentaire pauvre en fibres ou de la contamination par des agents pathogènes1213. Autant de facteurs délétères sur votre santé intestinale.

Aussi, les souches probiotiques des genres Lactobacillus et Bifidobacterium, voient leur nombre décliné avec l’âge, en corrélation avec un affaiblissement su système immunitaire. D’où la nécessité de maintenir une santé optimale du système digestif par une supplémentation au fil du temps.

A cet effet, de nombreuses recherches cliniques ont démontré le rôle des bifidobactéries dans le maintien, la régulation et le renforcement du microbiote intestinal. En raison de la bonne capacité d’adhésion aux cellules épithéliales de la muqueuse, elles s’implantent facilement. Par ailleurs, elles restent viables au niveau du tractus gastro-intestinal humain.

B. breve, Bifidobacterium bifidum et B. longum subsp infantis sont reconnues, notamment, pour coloniser précocement et à forte concentration le tractus gastro-intestinal des nourrissons nourris au sein14. Fondamentalement, B. bifidum est un acteur clé de la régulation précoce du système immunitaire dès les premiers mois de vie15 16. Certaines souches de bifidobactéries se maintiennent à l’âge adulte chez les personnes au mode de vie sain, avant de décroitre naturellement au cours du vieillissement.

Les bifidobactéries sont utilisées prioritairement comme complément alimentaire probiotique, seules ou en association avec les lactobacilles, afin de favoriser la santé gastro-intestinale et immunitaire. Bifidobacterium bifidum serait d’une aide précieuse pour favoriser un bon transit par péristaltisme et favoriser ainsi une bonne digestion. En effet, sa consommation entraîne la formation d'un biofilm, qui stimule localement la croissance et le renouvellement des microorganismes qui la composent. Cette souche est alors intéressante en cas de divers troubles digestifs : ballonnements, constipation, flatulences, intolérance au lactose.

S’agissant de l’intolérance au lactose, les suppléments en bifidobactéries sont particulièrement efficaces (lait fermenté au bifidus), car ils permettent une meilleure absorption du lactose chez les adultes déficients en lactase intestinale. L’effet bifidus permet de soulager les ballonnements et les maux de ventre, favorisant ainsi une meilleure digestion17.

Ainsi, restaurer et entretenir l’équilibre de votre flore intestinale à l’aide de mesures hygyiéno-diététiques adaptées et de souches de probiotiques, en quantité adéquate, seraient crucial pour maintenir votre bien-être intestinal et faire rempart aux infections18 19‌‌.

Propriétés détoxifiantes, antimicrobiennes et anti-diarrhéiques

Les bactéries lactiques sont reconnues scientifiquement pour leurs capacités à éliminer (effet bactéricide) ou inhiber (effet bactériostatique) la croissance de certains germes opportunistes et pathogènes20.

En effet, elles produisent des agents antimicrobiens nommés bactériocines21 22. Elles produisent aussi d’autres métabolites (CO2, éthanol, peroxyde d'hydrogène, diacétyle, etc.) Ces composés vont leur permettre de rentrer en compétition au détriment de bactéries nuisibles, pour coloniser les différents microbiotes puis s’y maintenir.

En particulier, Bifidobacterium bifidum, B. longum 51A et B. pseudolongum 1191A produisent notamment des acides organiques et leurs dérivés. Elles métabolisent, notamment, le glucose en acide lactique. Ces sécrétions vont induire une acidification (diminution du pH intestinal), capable d’éliminer rapidement les pathogènes responsables d’infections intestinales ou urinaires23 24 25.

Bifidobacterium, en tant que souche probiotique, présente effectivement des effets inhibiteurs spécifiques contre certains entéropathogènes26 et uropathogènes27. Plus concrètement, Bifidobacterium bifidum ou Bifidobacterium breve BC204 produisent de l’acétate à forte activité inhibitrice antimicrobienne. Bifidobacterium infantis 1222 est particulièrement active sur l’inhibition du germe pathogène Bacteroides vulgatus, associé au syndrome du côlon irritable28.

En outre, il a été constaté in vitro, la capacité de la souche Bifidobacterium bifidum PRL2010, à inhiber l’adhésion et la colonisation des bactéries pathogènes type Escherichia coli et Cronobacter sakazakii au niveau des cellules épithéliales de la muqueuse intestinale29. Elle stimule, in vivo, leur élimination du tractus gastro-intestinal en cas d’infection.

De la même manière, il a été montré que Bifidobacterium longum subsp. infantis ATCC 15697 serait particulièrement efficace pour lutter contre une infection par un autre entéropathogène invasif : Campylobacter jejuni30.

Les chercheurs ont rapporté notamment que des oligosaccharides du lait permettent à certaines souches de bifidobactéries d’adhérer plus facilement au niveau de la muqueuse intestinale31 et d’induire une réponse transcriptionnelle adaptée pour l’élimination des entéropathogènes32. Dès lors, ces oligosaccharides du lait seraient des prébiotiques intéressants pour nourrir et favoriser le métabolisme des bifidobactéries, ce qui permettrait d’agir favorablement sur la fonction de l’épithélium intestinal humain33.

A noter que d’autres sources de prébiotiques telles que les fibres alimentaires influencent la composition du microbiote intestinal et notamment la couche de mucus du côlon. Ils sont déterminants pour notre santé intestinale. De fait, il a été démontré, par une étude scientifique chez la souris, que Bifidobacterium longum est capable de restaurer la croissance du mucus et que l’administration d’inuline, une fibre alimentaire indigeste, réduit de manière significative, la pénétrabilité du mucus34.

Ainsi, Bifidobacterium va agir de manière bénéfique sur la protection, l’intégrité et la fonction de la barrière intestinale35. Il va également agir positivement sur la clairance de différents microorganismes indésirables. De la même façon, il a été rapporté que L. rhamnosus GG et L. casei inhibent l’adhésion d’entéropathogènes sur les glycoprotéines du mucus intestinal humain36.

De manière concordante, il a été montré que les bifidobactéries, associées ou non à d’autres lactobacilles préviendraient également les diarrhées infectieuses aiguës associées aux rotavirus3738 39, au Clostridium difficile40 41 ou celles liées à la prise d’antibiotiques42.

A ce titre, il a été rapporté dans une étude clinique randomisée et contrôlée par placebo de 2020 qu’une administration précoce de B. animalis subsp. lactis BB-12 permettrait de soulager les symptômes associés à la colique du nourrisson43. Plus spécifiquement, une supplémentation spécifique de cette souche permettrait de moduler la structure et la fonction du microbiote intestinal du nourrisson. Cette modification induirait une amélioration significative de la motilité digestive et un soulagement de ses douleurs viscérales ressenties (réduction des épisodes de pleurs).

Par ailleurs, les lactobacilles représentent la communauté bactérienne la plus abondante au niveau du microbiote vaginal de la femme en bonne santé44 45‌‌‌.‌ De la même façon, on sait aujourd’hui que certaines souches de bifidobactéries, en synergie avec les lactobacilles, sont essentielles à la bonne santé des femmes en âge de procréer46 47‌‌.‌ Dans ce contexte, les chercheurs ont confirmé que les femmes infectées par des bactéries pathogènes (Chlamydia trachomatis, Gardnerella vaginalis, papillomavirus, etc.) présentent une altération notable du microbiote (dysbiose) vaginal, impactant le nombre et la diversité de souches probiotiques bénéfiques48 49 50 51 52 53 54 55. ‌‌‌‌‌‌‌

Dans ces conditions, Lactobacillus rhamnosus GR-1 et Lactobacillus reuteri RC-14 sont notamment utilisés en prévention et en adjuvant de traitement contre les vaginoses bactériennes et les mycoses56. De fait, ils ont un effet bénéfique sur l’écologie microbienne vaginale et préviennent l’apparition d’infection par des pathogènes (bactéries, virus et champignons)57 58.

Les Lactobacilles exercent notamment une action microbicide vis-à-vis de Prevotella bivia et Gardnerella vaginalis. Ces pathogènes sont fréquemment associés aux vaginites bactériennes. Ces souches probiotiques préviendraient ainsi l’incidence de ce type d’infection ainsi que les récidives d’infections associées aux candidoses vaginales.

Par ailleurs, Bifidobacterium lactis et Bifidobacterium infantis seules ou en synergie avec les lactobacilles, seraient très efficaces au niveau du microbiote buccal pour inhiber des germes pathogènes (Porphyromonas gingivalis, F. nucleatum), notamment leur association en biofilm. Elles favoriseraient donc une bonne hygiène bucco-dentaire59 60.

Les lactobacilles et bifidobactéries, en conférant une meilleure résistance et intégrité à la paroi intestinale et une bonne qualité à la muqueuse, protègeraient de la toxicité de différentes substances polluantes (métaux lourds, ochratoxine A, agents mutagènes, pesticides organophosphorés, etc.).

Les souches de probiotiques contribuent au travail de détoxification du foie. Elles facilitent la dégradation et l'élimination, par l'organisme, de nombreuses substances néfastes dans les selles ou dans l’urine.

Renforcement de l’immunité et prévention des réponses antiallergiques

Une grande majorité d'entre elles, dont les bifidobactéries, possèdent des propriétés immunomodulatrices61 62 63 64 65. Elles stimulent directement et favorablement le système immunitaire au niveau du microbiote intestinal de l’hôte. Elles participent à la maturation des défenses immunitaires.

D'après plusieurs études, Bifidobacterium bifidum renforce les défenses immunitaires naturelles de l’organisme. Elle agit aussi bien au niveau de l’immunité acquise que de l’immunité adaptative66 67‌‌.

Certaines souches interviendraient efficacement dans la réponse inflammatoire précoce. En effet, elles induisent l’adhésion des macrophages humains aux cellules épithéliales de la muqueuse et activent la production de cytokines pro-inflammatoires. Ces médiateurs chimiques attirent les macrophages, afin qu’ils exercent une élimination ciblée par phagocytose de différentes bactéries pathogènes : E. coli et certaines souches de staphylocoques. Typiquement, les probiotiques ont des effets pléiotropes favorables au niveau du microbiote intestinal.

Ils agissent positivement sur la sécrétion de mucus par les cellules caliciformes de l’intestin. Ce mucus constitue une couche visqueuse et imperméable essentielle à la protection de la muqueuse intestinale. Par ailleurs, une supplémentation stimule la producion d’IgA sécrétoires au niveau de la lumière intestinale68. Ces anticorps permettent, en plus de la présence de mucus, de constituer une ligne de défense contre les infections. Ce mécanisme renforce donc la fonction barrière de l’intestin69 70 71.

En outre, l’administration de lactobacilles stimule les cellules de Paneth. Ces dernières jouent un rôle bénéfique en sécrétant des peptides antimicrobiens (lysozyme, alpha-défensine) dans la lumière des cryptes intestinales ; protégeant ainsi la muqueuse intestinale contre les agents pathogènes72.

Plusieurs études confirment également le potentiel des bifidobactéries, en association avec des lactobacilles, pour lutter efficacement contre certaines allergies, chez l’enfant et l’adulte73 74. Les allergies sont provoquées par une réaction excessive et un déséquilibre du système immunitaire face à un ou plusieurs allergènes. Bifidobacterium bifidum contribue significativement à l’augmentation de l’immunité systémique de la muqueuse intestinale.

De fait, une étude clinique randomisée en double aveugle contre placebo, portant sur 32 personnes âgées de 65 et 80 ans, a permis de mettre en évidence l’impact positif sur l’immunité de Lactobacillus gasseri KS-13, Bifidobacterium bifidum G9-1, et Bifidobacterium longum MM-2. Dans cette étude, leur administration permet de réguler efficacement les profils de cytokines inflammatoires (IL-5) et anti-inflammatoires (IL-10), sécrétés par les lymphocytes T auxiliaires 275.

Leurs effets immunostimulants et anti-inflammatoires favoriseraient une meilleure résistance aux allergènes. Ils agissent directement sur différents acteurs des défenses immunitaires : les macrophages, les cellules NK et M, les cellules dendritiques, les éosinophiles les neutrophiles.

Il a été rapporté que B. animalis subsp. Lactis BB12 va réduire notablement les réactions d’hypersensibilité chez des sujets atteints de rhinites allergiques, ainsi que les symptômes associés76 77 78. Néanmoins d’autres études cliniques, à grande échelle, sont nécessaires pour élucider plus précisément les mécanismes associés aux bénéfices de cette souche pour prévenir ce type d'allergie.

Par ailleurs, une étude récente rapporte que Bifidobacterium longum CCFM1029 améliorerait les symptômes de la dermatite atopique chez des patients touchés par cette allergie79. Cet eczéma se caractérise par une inflammation chronique non contagieuse de la peau. Cette affection, de nature génétique, touche particulièrement les nourrissons, mais peut être prévenue par une supplémentation en probiotiques pendant la grossesse80.

Bien que certaines études cliniques présentent des résultats controversés, il est admis, selon une méta-analyse de 2022, que les probiotiques améliorent globalement la qualité de vie de patients adultes souffrant de dermatite atopique81. En outre, des chercheurs ont notamment rapporté l’aptitude des suppléments probiotiques et prébiotiques à moduler le système immunitaire vers l’activation de cellules T régulatrices82. Ce mécanisme d’activation génique permettrait de prévenir efficacement le développement d’une réponse auto-immune.

Force est de constater, que la dysbiose intestinale serait un facteur de risque majeur impliqué dans différentes maladies auto-immunes (lupus notamment), dont la sclérodermie systémique. Cette affection auto-immune chronique altère les microvaisseaux et le tissu conjonctif. Elle donne lieu à des manifestations digestives douloureuses et des complications extra-digestives83.

Les chercheurs ont révélé que les symptômes gastro-intestinaux étaient moins sévères chez les patients dont le microbiote présentait un taux élevé de certains germes commensaux, (groupe témoin en bonne santé), comparativement aux patients malades présentant un déséquilibre entre les bonnes et mauvaises bactéries84.

Autrement dit un rééquilibrage du microbiote, à l’aide de souches probiotiques bénéfiques, pourrait potentiellement être bénéfique pour lutter contre ce type de maladie auto-immune. D’autres essais cliniques sont en cours et pourraient apporter un éclairage supplémentaire sur les mécanismes physiopathologiques de cette maladie et les pistes thérapeutiques à explorer.

Ainsi, Bifidobacterium bifidum, grâce notamment à ses propriétés immunomodularices agit, non seulement pour renforcer les défenses immunitaires naturelles de l’Homme, mais aussi favorablement pour optimiser une réponse immunitaire en cas d’allergies et contrebalancer les effets néfastes liés à l’auto-immunité.

Activités anti-inflammatoires et antioxydantes

Outre leurs bienfaits sur les systèmes digestif et immunitaire, les probiotiques permettent de prévenir et de lutter contre les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). En cas de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, telles que les gastrites, le syndrome du côlon irritable, la maladie de Crohn ou encore la colite ulcérative, l’homéostasie intestinale peut être compromise.

Les recherches scientifiques ont permis de démontrer les bienfaits anti-inflammatoires de Bifidobacterium bifidum. En raison de ses actions immunomodulatrices et antioxydantes, il permet de lutter efficacement contre les inflammations, notamment celles liées à des pathogènes invasifs comme Helicobacter pylori85, E. coli, Clostridium difficile et les salmonelles.

D’après ces études, les bifidobactéries, seules ou en association avec des lactobacilles, exercent une action bénéfique en diminuant la production de substances, qui provoquent le processus d’inflammation gastrique. Ce processus d'inflammation gastrique se caractérise notamment par l’activation de la voie de signalisation de NF-κB.NF-κB, qui est un facteur de transcription clé de la cascade inflammatoire.

Plus spécifiquement, des données scientifiques suggèrent que Bifidobacterium bifidum permet in vitro de diminuer considérablement la libération plasmatique de médiateurs de l’inflammation, telles que les cytokines pro-inflammatoires (TNFα).

Les lactobacilles et bifidobactéries induisent également une action immunostimulante, qui se manifeste par une augmentation de cytokines régulatrices de l’inflammation telles que : IL-4 et IL-1086. Par ailleurs, les Bifidobactéries seraient également efficaces contre la gingivite87, une inflammation des gencives. La gingivite est l'étape initiale d'une pathologie parodontale. Elle se caractérise par une inflammation des gencives, provoquée par l'accumulation de plaque bactérienne. Cette inflammation peut entraîner une irritation, ainsi que des saignements.

En raison de leurs propriétés antioxydantes, immunomodulatrices et anti-inflammatoires, les souches Bifidobacterium animalis subsp. lactis (HN019 ou BB-12) seraient très efficaces comme traitement adjuvant, pour soigner ou prévenir cette pathologie infectieuse88 89 90.

Par ailleurs, les suppléments à base de bifidobactéries, en association avec des lactobacilles, seraient très efficaces au niveau du microbiote buccal pour inhiber le germe Streptococcus mutans, notamment son association en biofilm, responsable des caries dentaires. Il favoriserait donc une bonne hygiène bucco-dentaire9192 93.

Plus largement, il est clairement établi que Bifidobacterium bifidum est acidophile. Il résiste naturellement à la bile, qui lui confère une capacité à survivre à l’acidité gastrique. Il protègerait donc d’autant mieux de l’inflammation rencontrée dans les cas de gastrite, de colite ulcérative et du syndrome du côlon irritable94 95.

Les bifidobactéries, en association avec d’autres lactobacilles (supplément VSL#3), seraient d’ailleurs bénéfiques pour la rémission d’enfants souffrant de colite ulcérative96 97.

Le syndrome du côlon irritable se caractérise par une hypersensibilité du système digestif. Il peut entraîner différents types de symptômes: douleurs/crampes abdominales, diarrhées, constipation, ballonnements. Ce trouble fonctionnel serait influencé par des facteurs diététiques mais également psychologiques.

Une étude japonaise, menée sur 37 patients, rapporte que la consommation de 100 mL (107cfu/ml) de lait fermenté par la souche Bifidobacterium bifidum YIT 10347, durant 4 semaines, aurait une action favorable sur l’accélération du transit et permettrait de soulager significativement les troubles fonctionnels gastro-intestinaux de cette maladie, ainsi que le stress psychologique98.

De manière similaire, plusieurs études cliniques confirment l’effet bénéfique de différentes souches de bifidobactéries dans la prise en charge thérapeutique du syndrome du côlon irritable99100101. D'après une méta-analyse de 2022, B. coagulans serait la plus efficace pour soulager les symptômes de ce trouble digestif102.

Par ailleurs, en l’absence d’oxygène, les souches de probiotiques se nourrissent à partir de la fermentation de fibres non digestes pour l’Homme : les prébiotiques. Leur implantation au niveau du côlon est facilitée par la présence de prébiotiques. Le métabolisme de ces bactéries lactiques probiotiques va provoquer la formation des acides gras à courtes chaînes (butyrate), qui possèdent une activité anti-inflammatoire.

Activité anti-cancéreuse potentielle

Au sein de la communauté scientifique, il est admis qu’il existe un lien significatif entre alimentation et cancer. En effet, les cas de cancer colorectaux sont particulièrement élevés dans les pays industrialisés. Le cancer colorectal est associé à une alimentation déséquilibrée et à une hygiène de vie inadaptée. Des travaux de recherche scientifique ont été menés sur le potentiel anticancer des probiotiques. Ainsi, une activité anticancérigène, à la fois chez l’animal et l’humain, a été attribuée à plusieurs souches dont les bifidobactéries dans de nombreuses études103 104‌‌ 105.

Une relation inverse a été mise en évidence entre la consommation de produits laitiers fermentés et le risque de cancers colorectaux. En effet, en raison des propriétés anti-prolifératives des probiotiques, le risque de cancer du côlon est réduit. B. bifidum provoque, in vitro, des effets cytotoxiques et donc une activité anti-invasive sur plusieurs lignées cellulaires cancéreuses du côlon106.

Les bienfaits de Bifidobacterium bifidum, pour lutter contre le cancer colorectal, peuvent s'expliquer par l'expression de différents gènes pro-apoptotiques (CJUN, CFOS and CASP-9) provoquant la mort cellulaire. De manière concordante, des extraits aqueux de cette bactérie sont capables de réduire, in vitro, sur différentes lignées de cellules cancéreuses pulmonaires, la sécrétion de métalloprotéines MMP-9, induisant un effet anti-invasif. En outre, ces extraits inhibent fortement la prolifération cellulaire par activation de voies apoptotiques107.

Des chercheurs chinois ont mis en évidence, in vitro, le rôle d’exopolysaccharides de B. bifidum dans l’inhibition de la croissance d’une lignée de cellules cancéreuses gastriques (BGC-823)108. Des effets similaires, anti-prolifératifs, ont été obtenus sur une lignée cellulaire cancéreuse du sein (MCF7)109. Chez des enfants, une supplémentation en probiotiques de 6 semaines, associant les souches Lactobacillus acidophilus et Bifidobacterium bifidum, serait particulièrement efficace pour éliminer le germe pathogène Helicobacter pylori qui prédispose au cancer gastrique110.

Les effets cytotoxiques des Bifidobactéries seraient notamment liés aux fortes propriétés antioxydantes de ces probiotiques111. L. fermentum112 et L. plantarum113, du genre lactobacillus, présentent également des propriétés antioxydantes. Cette activité antioxydante varie en fonction des espèces et des souches de bactéries lactiques probiotiques utilisées114. Ces résultats sont prometteurs. Cependant, d'autres preuves scientifiques sont nécessaires pour établir leur potentiel antioxydant spécifique.

Selon les chercheurs, il est tout de même admis qu’un rééquilibrage alimentaire et un renforcement du microbiote intestinal, à l’aide de souches de probiotiques spécifiques, associés à une bonne hygiène de vie, pourraient réduire l’incidence du cancer colorectal. D'après l'analyse de plusieurs études cliniques, menées dans différentes régions du monde (Amérique, Europe, Asie), réalisées auprès de 1 445 850 participants, leur activité anti-inflammatoire, en association avec des prébiotiques, entraîne une diminution significative du risque de cancer de poumon115.

Les souches de probiotiques ont un rôle important à jouer dans la modulation des risques de développement de certains cancers. D'après plusieurs études préliminaires, Bifidobacterium bifidum, pourrait être une nouvelle stratégie adjuvante intéressante dans le traitement thérapeutique et la prévention de différents cancers. Cependant, des études cliniques à grande échelle sont nécessaires pour pouvoir l'utiliser comme thérapie anticancéreuse, afin de définir les mécanismes protecteurs, les doses adaptées et les synergies.

Activité bénéfique sur le système cardiovasculaire

L’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie sont deux des plus importants facteurs de risque de maladies cardiovasculaires. D'après plusieurs études scientifiques, les probiotiques permettent d'améliorer les niveaux du cholestérol HDL (le « bon cholestérol »), tout en diminuant les niveaux plasmatiques de triglycérides.
Il a été rapporté qu’une supplémentation en yaourt (300 g/jour durant 8 semaines), contenant Lactobacillus acidophilus La5 et Bifidobacterium lactis Bb12, aurait un effet bénéfique sur la normalisation des profils lipidiques sériques de femmes116.

De manière similaire, la prise de suppléments à base de Bifidobacterium longum, (5×109 CFU, 24 semaines) en association avec 2,5 g de prébiotiques (fructo-oligosaccharides), réduit significativement les taux de LDL cholestérol, les transaminases et des marqueurs de l’inflammation (CRP, TNF-α) chez des patients avec une stéatose hépatique non alcoolique117. D'où le potentiel pour des souches de bifidobactéries de réguler activement les dyslipidémies.

Dans ces conditions, une méta-analyse de 2021, incluant 26 études cliniques (1720 sujets), a permis de mettre en évidence le rôle régulateur des souches probiotiques sur les niveaux des lipides (cholestérol et triglycérides) plasmatiques118. Une diminution du développement de la graisse abdominale est observée dans les études avec des doses en probiotiques ≥ 1010 CFU et pour des périodes ≥ 8 semaines chez des sujets obèses ou en surpoids. Ce type de suppléments améliorerait également les désordres associés au syndrome métabolique comme le révèlent plusieurs études cliniques119 120‌‌.

Les probiotiques auraient donc un effet bénéfique pour la gestion du poids chez ces patients et sur la prévention de marqueurs de risques de maladies cardiovasculaires.
De fait, une supplémentation (supplément (VSL#3 - lactobacilles et bibidobactéries) induit une réduction notable de la CRP (C-réactive protéine), un marqueur de l’inflammation ainsi que du taux de fibrinogène, impliqué dans la formation de caillots sanguins. Cette diminution permet le maintien du cholestérol HDL, nécessaire au bon fonctionnement du système cardio-vasculaire.

Par ailleurs, ce type supplémentation améliore aussi la sensibilité à l’insuline121. D'après les scientifiques, les probiotiques seraient alors efficaces dans la prévention des risques de maladies cardiaques, notamment des coronaropathies122.
Ainsi, en raison du potentiel régulateur des dyslipidémies (cholestérol et triglycéride) et de ses bienfaits antioxydants et anti-inflammatoires, Bifidobacterium bifidum protègerait efficacement le système cardiovasculaire.

Prévention des infections respiratoires

Les probiotiques à action antivirale, seraient également un atout pour traiter les symptômes ou empêcher la survenue d'infections respiratoires (états grippaux, bronchites, rhinites, pharyngites, COVID-19)123124 125.

Il a été suggéré dans une revue systématique et méta-analyse publiée en 2018, que leurs effets immunomodulateurs pourraient augmenter les réponses immunes de la vaccination anti-grippe126. A ce titre, les suppléments contenant L. acidophilus, L planturum et L. rhamnosus, seuls ou en association avec des bifidobactéries, réduiraient la durée des épisodes infectieux aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte127 128 129 130.

Selon un essai clinique randomisé et contrôlé par placebo, une supplémentation de 3 mois en L. gasseri PA 16/8, B. longum SP 07/3, B. bifidum MF 20/5 (5 x 107cfu/tablette) serait capable de diminuer la durée et la sévérité des symptômes des affections respiratoires saisonnières de sujets adultes131.

Un essai clinique randomisé et contrôlé par placebo publié en 2015 a évalué l’impact d’une supplémentation en probiotiques (1,25 × 1010 CFU) administrée à 57 enfants de 3 à 6 ans durant 6 mois. Les résultats ont montré que Bifidobacterium bifidum CUL20 et B. animalis subsp. lactis CUL34, en association avec d’autres souches de lactobacilles, et 50 mg de vitamine C, seraient notamment capables de prévenir les infections respiratoires de ces jeunes enfants132.

Ces résultats favorables résultent des propriétés immunomodulatrices des probiotiques qui protègent des infections virales respiratoires, notamment en stimulant la réponse immunitaire innée de cellules épithéliales respiratoires.

Un atout dans la prévention de certaines maladies du système nerveux central

La microflore intestinale permet-elle de prévenir et traiter les maladies du cerveau? Il s'agit d'une nouvelle thématique de recherche, à l'heure actuelle peu explorée.

Dans ce contexte, l'axe microbiote-intestin-cerveau est de plus en plus étudié et analysé au sein de la communauté scientifique133. Quelques études récentes menées aussi bien chez l’animal que l’humain ont porté sur l’impact des probiotiques sur la santé mentale et plus précisément, sur la fonction cérébrale.

Plusieurs études préliminaires avaient déjà permis de mettre en évidence un effet de cause à effet, entre une altération de la fonction digestive et l’apparition de troubles des fonctions cognitives. Plusieurs équipes de recherche ont montré un lien avéré entre l’utilisation de différentes souches probiotiques et la protection contre les troubles neurologiques et psychiatriques.

Ces études soulignent, plus précisément, leurs bienfaits pour soulager les symptômes de certaines maladies neurodégénératives (maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson)134 135 136 137 138, et neuropsychiatriques (troubles de l’humeur, stress, anxiété, symptômes dépressifs)139 140141 142 143. Ainsi, une altération du microbiote intestinal (dysbiose) impacte négativement la fonction cognitive144.

Bifidobacterium bifidum, associée à d’autres ferments lactiques aurait, par ses actions antiinflammatoires, immunomodulatrices et antioxydantes, une action bénéfique significative sur ces maladies. Elle permettrait d'améliorer les troubles mnésiques et les déficits d’apprentissage chez le rongeur, en régulant notamment la production, le transport et le fonctionnement de neurotransmetteurs (sérotonine, GABA…). Par conséquent, un microbiote équilibre pourrait agir positivement sur la « mémoire » des patients atteints de la maladie d'Alzheimer.

Suite à une étude clinique de 12 semaines, randomisée et contrôlée par placebo, incluant 63 sujets âgés en bonne santé, un effet positif sur la fonction cognitive de ces personnes âgées a été rapporté avec des suppléments à base de Bifidobacterium bifidum BGN4 et Bifidobacterium longum BORI145.

De manière intéressante, des données récentes suggèrent qu’il existe un lien important entre une bactérie responsable de la gingivite et le risque de développer la maladie d’Alzheimer146. De fait, il s'agirait de Porphyromonas gingivalis. Elle est capable d’infecter le cerveau et de produire une protéine : la gingipaine. Celle-ci est une protéase qui s’est révélée être neurotoxique. De surcroît, elle est associée à une production plus importante de peptides bêta-amyloïdes, connus pour être impliqués dans la physiopathologie de cette maladie neurodégénérative. La gingipaine est une cible thérapeutique dont l’inhibition serait favorable pour prévenir la maladie147.

Or, les souches probiotiques sont particulièrement efficaces pour prévenir et traiter cette maladie infectieuse en agissant sur le microbiote buccal, ce qui pourrait expliquer leurs effets bénéfiques observés sur la maladie d’Alzheimer. Elles auraient donc plusieurs cibles d’actions au niveau des microbiotes, qui participeraient aux effets positifs sur la maladie d’Alzheimer.

Ces découvertes sont novatrices et soulignent le rôle bénéfique que peuvent jouer les probiotiques pour prévenir les pathogénies du cerveau notamment avec la souche Bifidobacterium bifidum. Ces résultats préliminaires doivent être confirmés par des études cliniques plus larges chez l’Homme, identifiant les souches et les doses efficaces, pour envisager l’usage d’une supplémentation dans la prise en charge de certaines maladies du cerveau.

Les différentes formes: médicament ou complément alimentaire

Il existe des compléments alimentaires en Bifidobacterium bifidum, qui permettent également d’optimiser l’apport en probiotiques au sein de l’organisme, pour restaurer la flore intestinale.

Dosage et posologie

La teneur en micro-organismes est comprise entre 2 et 10 milliards CFU (Unité Formant Colonie) par dose quotidienne, soit l'équivalent de 2 gélules de Bifidobacterium bifidum, en fonction des formes de gélules ou des solutions buvables commercialisées.

En préventif ou curatif : cure de 3 mois, à réaliser 1 à 2 fois par an:

  • Pour le premier mois (phase intensive de régénération en profondeur du microbiote intestinal) : 2 gélules par jour sans interruption, tous les matins.
  • Puis, pendant le mois suivant (phase de stabilisation) : 1 gélule par jour.
  • Le mois suivant (phase d’entretien) : 1 gélule tous les 2 jours.

Utilisation

Particularités

A prendre le matin à jeun, 30 minutes avant le petit-déjeuner. Pour une efficacité élevée, ce supplément doit être pris le matin, lorsque l’estomac est vide; ce qui permet d'apporter des souches viables rapidement et en quantité suffisante, au niveau de la flore intestinale.

De manière générale, il faut choisir des suppléments probiotiques de qualité, gastro-résistants, présentant des souches avec une bonne adhésion aux cellules épithéliales de la muqueuse intestinale.

Pour préserver leur intégrité, il est conseillé de les conserver au réfrigérateur.

Associations et synergies

Les bienfaits de Bifidobacterium bifidum peuvent également être renforcés par la consommation de prébiotiques: fructo-oligosaccharides, amidon de maïs ou inuline. Ce sont des fibres solubles indigestes pour l’Homme; elles sont les éléments nourriciers des probiotiques. Après ingestion, elles contribuent au développement et à la prolifération des probiotiques au sein de la microflore intestinale‌.

L’association Bifidobacterium bifidum et Zinc permettrait également de booster l’immunité. Le zinc étant un oligo-élément reconnu pour ses vertus sur les défenses immunitaires.

Par ailleurs, vous pouvez également consommer des céréales complètes et des légumineuses. Vous pouvez aussi limiter la consommation d'aliments raffinés, d'édulcorants, de graisses saturées et d'alcool, qui impactent négativement la composition et la diversité du microbiote intestinal.

Précautions d’emploi

Nous vous conseillons de ne pas prendre plus de 2 gélules.

Ne pas prendre plus de 2 gélules/jour en usage prolongé (plus de 6 mois) sans l'avis d’un thérapeute. A l'heure actuelle, peu de données sont disponibles sur la prise à long terme. Ce type de supplément est recommandé pour les femmes enceintes ou allaitantes. Cependant, il est nécessaire d’en consommer sous le contrôle d’un médecin, notamment en raison de la survenue du diabète gestationnel chez les femmes en surpoids ou obèses148.

Les personnes, qui prennent un médicament immunosuppresseur, ne doivent pas en prendre sans consultation médicale.

Contre-indications

Un supplément à base de Bifidobacterium bifidum est adapté:

  • aux intolérants au lactose;
  • aux diabétiques;
  • aux personnes présentant une hypercholestérolémie.

Il peut, à ce jour, être consommé quotidiennement en totale innocuité, même chez les nourrissons, les personnes âgées en bonne santé et les immuno-déficients (patients HIV)149.

De manière générale, son utilisation est contre-indiquée chez les enfants ou les adultes présentant une immunodépression très sévère.

Effets secondaires

Par voie orale, Bifidobacterium bifidum peut provoquer, notamment en début de traitement, des ballonnements, des flatulences et une constipation.

Sources alimentaires

Il est retrouvé dans le lait maternel. Il est présent en abondance dans des laits fermentés commerciaux, en association à des Lactobacillus et des Streptococcus thermophilus. Ces produits sont sous forme de liquide à boire ou en gélules.
Il existe également des « spécialités laitières au bifidus ».

Questions fréquentes

Qu'est-ce que Bifidobacterium bifidum ?

Bifidobacterium bifidum est une bactérie appartenant à la famille des Bifidobacteriaceae. Elle est utilisée dans la prise en charge thérapeutique des gastro-entérites.

Quels sont les bienfaits de Bifidobacterium bifidum ?

1. Participe à l'équilibre du microbiote intestinal
2. Facilite la digestion
3. Activités détoxifiante, antimicrobienne et anti-diarrhéique
4. Renforce les défenses immunitaires
5. Activités anti-inflammatoire, antioxydante et anti-cancéreuse potentielle
6. Activités bénéfiques sur le système cardiovasculaire et nerveux central

Quels sont les effets secondaires ou contre-indications de Bifidobacterium bifidum ?

La consommation de Bifidobacterium bifidum est déconseillée aux enfants ou aux adultes présentant une immunodépression très sévère.
Par voie orale, en début de traitement, elle peut provoquer des ballonnements, des flatulences et une constipation.


  • 1Fuller R (1989). Probiotics in man and animals. J ApplBacteriol. 66:365–78.
  • 2Islam, S. U. (2016). Clinical uses of probiotics. Medicine 95:e2658
  • 3Soto A, Martín V, Jiménez E et al.(2014). Lactobacilli and bifidobacteria in human breast milk: influence of antibiotherapy and other host and clinical factors. J PediatrGastroenterolNutr. 59(1):78-88.
  • 4Miki K, Urita Y, Ishikawa Fet al. (2007). Effect of Bifidobacteriumbifidum fermented milk on Helicobacter pylori and serum pepsinogen levels in humans. J DairySci. 90(6):2630-40
  • 5Schultz M, Lindström AL (2008). Rationale for probiotic treatment strategies in inflammatory bowel disease. Expert Rev GastroenterolHepatol. 2(3):337-55.
  • 6Sazawal S, Hiremath G, Dhingra U et al. (2006). Efficacy of probiotics in prevention of acute diarrhoea: a meta-analysis of masked, randomised, placebo-controlled trials. Lancet Infect Dis. 6(6):374-82
  • 7Lukasik J, Dierikx T, Besseling-van der Vaart I et al. (2022). Multispecies Probiotic in AAD Study Group. Multispecies Probiotic for the Prevention of Antibiotic-Associated Diarrhea in Children: A Randomized Clinical Trial. JAMA Pediatr. 176(9):860-866.
  • 8Chitapanarux I, Chitapanarux T, Traisathit P et al. (2010). Randomized controlled trial of live lactobacillus acidophilus plus bifidobacterium bifidum in prophylaxis of diarrhea during radiotherapy in cervical cancer patients. RadiatOncol. 5:31.
  • 9Mego M, Chovanec J, Vochyanova-Andrezalova I, et al. (2015). Prevention of irinotecan induced diarrhea by probiotics: A randomized double blind, placebo controlled pilot study. Complement Ther Med. 23(3):356-62.
  • 10Mego M, Chovanec J, Vochyanova-Andrezalova I, et al. (2015). Prevention of irinotecan induced diarrhea by probiotics: A randomized double blind, placebo controlled pilot study. Complement Ther Med. 23(3):356-62.
  • 11Wang YH, Yao N, Wei KK et al. (2016). The efficacy and safety of probiotics for prevention of chemoradiotherapy-induced diarrhea in people with abdominal and pelvic cancer: a systematic review and meta-analysis. Eur J Clin Nutr. 70(11):1246-1253.
  • 12Vanheel H, Vicario M, Vanuytsel T, et al. (2014). Impaired duodenal mucosal integrity and low-grade inflammation in functional dyspepsia. Gut 63:262–71.
  • 13Toro-Londono MA, Bedoya-Urrego K, Garcia-Montoya GM et al. (2019). Intestinal parasitic infection alters bacterial gut microbiota in children. PeerJ. 7:e6200.
  • 14Tsementzi D, Pena-Gonzalez A, Bai J et al. (2020). Comparison of vaginal microbiota in gynecologic cancer patients pre- and post-radiation therapy and healthywomen. Cancer Med. 9(11):3714-3724.
  • 15Turroni F, Duranti S, Bottacini F et al. (2014). Bifidobacteriumbifidum as an example of a specialized human gut commensal. Front Microbiol. 5:437.
  • 16Turroni F, Duranti S, Milani C et al. (2019). Bifidobacterium bifidum: A Key Member of the Early Human Gut Microbiota. Microorganisms. 7(11):544.
  • 17Henrick BM, Rodriguez L, Lakshmikanth T, Pou C et al. (2021). Bifidobacteria-mediated immune system imprintingearly in life. Cell. 184(15):3884-3898.e11.
  • 18Oak SJ, Jha R (2019). The effects of probiotics in lactose intolerance: A systematic review. Crit Rev Food SciNutr. 59(11):1675-1683.
  • 19Rao RK, Samak G (2013). Protection and Restitution of Gut Barrier by Probiotics: Nutritional and Clinical Implications. CurrNutr Food Sci. 9(2):99-107.
  • 20Festi D, Schiumerini R, Eusebi LH et al. (2014). Gut microbiota and metabolic syndrome. World J Gastroenterol. 20(43):16079-94.
  • 21Tsai CC, Hung YH, Chou LC (2018). Evaluation of Lactic Acid Bacteria on the Inhibition of Vibrio parahaemolyticus Infection and Its Application to Food Systems. Molecules. 23(5):1238.
  • 22Salminen MK, Rautelin H, Tynkkynen S et al. (2006). Lactobacillus bacteremia, species identification, and antimicrobial susceptibility of 85 blood isolates. Clin Infect Dis. 42(5):e35-44.
  • 23De Vuyst L, Leroy F. (2007). Bacteriocins from lactic acid bacteria: production, purification, and food applications. J Mol MicrobiolBiotechnol. 13(4):194-9.
  • 24Park JH, Seok SH, Cho SA et al. (2005). Antimicrobial effect of lactic acid producing bacteria culture condensate mixture (LCCM) against Salmonella enteritidis. Int J Food Microbiol. 101(1):111-7.
  • 25Hütt P, Shchepetova J, Lõivukene K et al. (2006). Antagonistic activity of probiotic lactobacilli and bifidobacteria against entero- and uropathogens. J ApplMicrobiol. 100(6):1324-32.
  • 26Souza TC, Silva AM, Drews JR et al. (2013). In vitro evaluation of Bifidobacterium strains of human origin for potential use in probiotic functional foods. Benef Microbes. 4(2):179-86.
  • 27Gueimonde M, Margolles A, de los Reyes-Gavilán CG et al. (2007). Competitive exclusion of enteropathogens from human intestinal mucus by Bifidobacterium strains with acquired resistance to bile--a preliminary study. Int J Food Microbiol. 113(2):228-32.
  • 28Giordani B, Melgoza LM, Parolin C et al. (2018). Vaginal Bifidobacterium breve for preventing urogenital infections: Development of delayed release mucoadhesive oral tablets. Int J Pharm. 550(1-2):455-462.
  • 29Shiba T, Aiba Y, Ishikawa H et al. (2003). The suppressive effect of bifidobacteria on Bacteroides vulgatus, a putative pathogenic microbe in inflammatory bowel disease. MicrobiolImmunol. 47(6):371-8.
  • 30Serafini F, Strati F, Ruas-Madiedo P et al. (2013). Evaluation of adhesion properties and antibacterial activities of the infant gut commensal Bifidobacterium bifidum PRL2010. Anaerobe. 21:9-17.
  • 31Quinn EM, Slattery H, Walsh D et al. (2020). Bifidobacterium longum subsp. infantis ATCC 15697 and Goat Milk Oligosaccharides Show Synergism In Vitro as Anti-Infectives against Campylobacter jejuni. Foods. 9(3):348.
  • 32Kavanaugh DW, O'Callaghan J, Buttó LF et al. (2013). Exposure of Bifidobacterium longum subsp. infantis to Milk Oligosaccharides Increases Adhesion to Epithelial Cells and Induces a Substantial Transcriptional Response. PLoS One. 8(6):e67224.
  • 33Arzamasov AA, Nakajima A, Sakanaka M et al. (2022). Human Milk Oligosaccharide Utilization in Intestinal Bifidobacteria Is Governed by Global Transcriptional Regulator NagR. mSystems. 7(5):e0034322.
  • 34Chichlowski M, De Lartigue G, German JB et al. (2012). Bifidobacteria isolated from infants and cultured on human milk oligosaccharides affect intestinal epithelial function. J PediatrGastroenterolNutr. 2012 Sep;55(3):321-7.
  • 35Schroeder BO, Birchenough GMH, Ståhlman M et al. (2018). Bifidobacteria or Fiber Protects against Diet-Induced Microbiota-Mediated Colonic Mucus Deterioration. Cell Host Microbe. 23(1):27-40.e7.
  • 36Madsen K.L (2012). Enhancement of Epithelial Barrier Function by Probiotics. J. Epithel. Biol. Pharmacol. 5:55–59.
  • 37Lee YK, Puong KY, Ouwehand AC, Salminen S (2003). Displacement of bacterial pathogens from mucus and Caco-2 cell surface by lactobacilli. J Med Microbiol. 52(Pt 10):925-930.
  • 38Saavedra JM, Bauman NA, Oung I et al. (1994). Feeding of Bifidobacterium bifidum and Streptococcus thermophilus to infants in hospital for prevention of diarrhoea and shedding of rotavirus. Lancet. 344(8929):1046-9.
  • 39İşlek A, Sayar E, Yılmaz A et al. (2014). The role of Bifidobacteriumlactis B94 plus inulin in the treatment of acute infectious diarrhea in children. Turk J Gastroenterol. 25(6):628-33.
  • 40Chenoll E, Rivero M, Codoñer FM et al. (2015). Complete Genome Sequence of Bifidobacterium longum subsp. infantis Strain CECT 7210, a Probiotic Strain Active against Rotavirus Infections. GenomeAnnounc. 3(2):e00105-15.
  • 41Allen SJ, Wareham K, Wang D et al. (2013). A high-dose preparation of lactobacilli and bifidobacteria in the prevention of antibiotic-associated and Clostridium difficile diarrhoea in older people admitted to hospital: a multicentre, randomised, double-blind, placebo-controlled, parallel arm trial (PLACIDE). Health Technol Assess. 17(57):1-140.
  • 42Goldenberg JZ, Yap C, Lytvyn L et al. (2017), Probiotics for the prevention of Clostridium difficile-associated diarrhea in adults and children. Cochrane DatabaseSystRev. 12:CD006095.
  • 43Corrêa NB, Péret Filho LA, Penna FJ, Lima FM et al. (2005). A randomized formula controlled trial of Bifidobacterium lactis and Streptococcus thermophilus for prevention of antibiotic-associated diarrhea in infants. J ClinGastroenterol. 39(5):385-9.
  • 44Nocerino R, De Filippis F, Cecere G et al. (2020). The therapeutic efficacy of Bifidobacterium animalis subsp. lactis BB-12® in infant colic: A randomised, double blind, placebo-controlled trial. Aliment PharmacolTher. 51(1):110-120.
  • 45Chaban B, Links MG, Jayaprakash TP et al. (2014). Characterization of the vaginal microbiota of healthy Canadian women through the menstrual cycle. Microbiome. 2:23.
  • 46Kurakawa T, Ogata K, Tsuji H et al. (2015). Establishment of a sensitive system for analysis of human vaginal microbiota on the basis of rRNA-targeted reverse transcription-quantitative PCR. J Microbiol Methods. 111:93-104.
  • 47Freitas AC, Hill JE (2017). Quantification, isolation and characterization of Bifidobacterium from the vaginal microbiomes of reproductive aged women. Anaerobe. 47:145-156.
  • 48Moreno I, Garcia-Grau I, Perez-Villaroya D et al. (2022). Endometrial microbiota composition is associated with reproductive outcome in infertile patients. Microbiome. 10(1):1.
  • 49Korshunov VM, Gudieva ZA, Efimov BA et al. (1999). [The vaginal Bifidobacterium flora in women of reproductive age]. ZhMikrobiolEpidemiolImmunobiol. (4):74-8. Russian. PMID: 10852059.
  • 50Swidsinski A, Mendling W, Loening-Baucke V et al. (2005). Adherent biofilms in bacterial vaginosis. Obstet Gynecol. 106(5 Pt 1):1013-23.
  • 51Liu MB, Xu SR, He Y et al. (2013). Diverse vaginal microbiomes in reproductive-age women with vulvovaginal candidiasis. PLoS One. 8(11):e79812.
  • 52Xia Q, Cheng L, Zhang H et al. (2016). Identification of vaginal bacteria diversity and it's association with clinically diagnosed bacterial vaginosis by denaturing gradient gel electrophoresis and correspondence analysis. Infect Genet Evol. 44:479-486.
  • 53Utto P, Teanpaisan R, Piwat S et al. (2017). Assessment of Prevalence, Adhesion and Surface Charges of Bifidobacterium spp. Isolated from Thai Women with Bacterial Vaginosis and Healthy Women. J Med Assoc Thai. 100(1):1-8. PMID: 29911370.
  • 54Campisciano G, Zanotta N, Licastro D et al. (2018). In vivo microbiome and associated immune markers: New insights into the pathogenesis of vaginal dysbiosis. Sci Rep. 8(1):2307.
  • 55Chen H, Wang L, Zhao L et al. (2021). Alterations of Vaginal Microbiota in Women With Infertility and Chlamydia trachomatis Infection. Front Cell Infect Microbiol. 11:698840.
  • 56Mei L, Wang T, Chen Y et al. (2022). Dysbiosis of vaginal microbiota associated with persistent high-risk human papilloma virus infection. J Transl Med. 20(1):12.
  • 57Freitas AC, Hill JE (2017). Quantification, isolation and characterization of Bifidobacterium from the vaginal microbiomes of reproductive aged women. Anaerobe. 47:145-156.
  • 58Chaban B, Links MG, Jayaprakash TP et al. (2014). Characterization of the vaginal microbiota of healthy Canadian women through the menstrual cycle. Microbiome. 2:23.
  • 59Kurakawa T, Ogata K, Tsuji H et al. (2015). Establishment of a sensitive system for analysis of human vaginal microbiota on the basis of rRNA-targeted reverse transcription-quantitative PCR. J Microbiol Methods. 111:93-104.
  • 60Freitas AC, Hill JE (2017). Quantification, isolation and characterization of Bifidobacterium from the vaginal microbiomes of reproductive aged women. Anaerobe. 47:145-156.
  • 61Moreno I, Garcia-Grau I, Perez-Villaroya D et al. (2022). Endometrial microbiota composition is associated with reproductive outcome in infertile patients. Microbiome. 10(1):1.
  • 62Korshunov VM, Gudieva ZA, Efimov BA et al. (1999). [The vaginal Bifidobacterium flora in women of reproductive age]. ZhMikrobiolEpidemiolImmunobiol. (4):74-8. Russian. PMID: 10852059.
  • 63Swidsinski A, Mendling W, Loening-Baucke V et al. (2005). Adherent biofilms in bacterial vaginosis. Obstet Gynecol. 106(5 Pt 1):1013-23.
  • 64Liu MB, Xu SR, He Y et al. (2013). Diverse vaginal microbiomes in reproductive-age women with vulvovaginal candidiasis. PLoS One. 8(11):e79812.
  • 65Xia Q, Cheng L, Zhang H et al. (2016). Identification of vaginal bacteria diversity and it's association with clinically diagnosed bacterial vaginosis by denaturing gradient gel electrophoresis and correspondence analysis. Infect Genet Evol. 44:479-486.
  • 66Utto P, Teanpaisan R, Piwat S et al. (2017). Assessment of Prevalence, Adhesion and Surface Charges of Bifidobacterium spp. Isolated from Thai Women with Bacterial Vaginosis and Healthy Women. J Med Assoc Thai. 100(1):1-8. PMID: 29911370.
  • 67Campisciano G, Zanotta N, Licastro D et al. (2018). In vivo microbiome and associated immune markers: New insights into the pathogenesis of vaginal dysbiosis. Sci Rep. 8(1):2307
  • 68Chen H, Wang L, Zhao L et al. (2021). Alterations of Vaginal Microbiota in Women With Infertility and Chlamydia trachomatis Infection. Front Cell Infect Microbiol. 11:698840.
  • 69Mei L, Wang T, Chen Y et al. (2022). Dysbiosis of vaginal microbiota associated with persistent high-risk human papilloma virus infection. J Transl Med. 20(1):12.
  • 70Martinez RC, Franceschini SA, Patta MC et al. (2009). Improved cure of bacterial vaginosis with single dose of tinidazole (2 g), Lactobacillus rhamnosus GR-1, and Lactobacillus reuteri RC-14:arandomized, double-blind, placebo-controlled trial. Can J Microbiol. 55(2):133-8.
  • 71Homayouni A, Bastani P, Ziyadi S, et al.(2014). Effects of probiotics on the recurrence of bacterial vaginosis: a review. J LowGenit Tract Dis. 18(1):79-86.
  • 72Matsubara VH, Wang Y, Bandara HM et al. (2016). Probiotic lactobacilli inhibit early stages of Candida albicans biofilm development by reducing their growth, cell adhesion, and filamentation. ApplMicrobiolBiotechnol. 100(14):6415-26.
  • 73Jäsberg H, Söderling E, Endo A et al. (2016). Bifidobacteria inhibit the growth of Porphyromonas gingivalis but not of Streptococcus mutans in an in vitro biofilm model. Eur J Oral Sci. 124(3):251-8.
  • 74Argandoña Valdez RM, Ximenez-Fyvie LA, Caiaffa KS et al. (2021). Antagonist effect of probiotic bifidobacteria on biofilms of pathogens associated with periodontal disease. MicrobPathog. 150:104657.
  • 75Perdigón G, Fuller R, Raya R (2001). Lactic acid bacteria and their effect on the immune system. Curr Issues IntestMicrobiol. 2(1):27-42.
  • 76Gad M, Ravn P, Søborg DA et al. (2011). Regulation of the IL-10/IL-12 axis in human dendritic cells with probiotic bacteria. FEMS Immunol Med Microbiol. 63(1):93-107.
  • 77Maneerat S, Lehtinen MJ, Childs CE et al. (2014). Consumption of Bifidobacteriumlactis Bi-07 by healthy elderly adults enhances phagocytic activity of monocytes and granulocytes. J Nutr Sci. 2:e44.
  • 78Yang YH, Qian W, Hou XH et al. (2022). Bifidobacterium bifidum and Bacteroides fragilis Induced Differential Immune Regulation of Enteric Glial Cells Subjected to Exogenous Inflammatory Stimulation. Inflammation. 45(6):2388-2405.
  • 79Dong J, Ping L, Cao T et al. (2022). Immunomodulatory effects of the Bifidobacterium longum BL-10 on lipopolysaccharide-induced intestinal mucosal immune injury. Front Immunol. 13:947755.
  • 80Elmadfa I, Klein P, Meyer AL. (2010). Immune-stimulating effects of lactic acid bacteria in vivo and in vitro. ProcNutr Soc. 69(3):416-20.
  • 81Ashraf R, Shah NP (2014). Immune system stimulation by probiotic microorganisms. Crit Rev Food SciNutr. 54(7):938-56.
  • 82Lin WY, Kuo YW, Chen CW et al. (2021). Viable and Heat-Killed Probiotic Strains Improve Oral Immunity by Elevating the IgA Concentration in the Oral Mucosa. CurrMicrobiol. 78(9):3541-3549.
  • 83Terahara M, Nakamura Y, Tsuboi M et al. (2021). Effects of the intake of non-live Bifidobacterium bifidum on the faecal IgA of full-term infants: a double-blind, randomised, placebo-controlled study. Biosci Microbiota Food Health. 40(4):196-203.
  • 84Kurata A, Yamasaki-Yashiki S, Imai T et al. (2022). Enhancement of IgA production by membrane vesicles derived from Bifidobacterium longum subsp. infantis. BiosciBiotechnolBiochem. 87(1):119-128.
  • 85Kim JY, Bang SJ, Kim JY et al. (2022). The Probiotic Strain Bifidobacterium animalis ssp. lactis HY8002 Potentially Improves the Mucosal Integrity of an Altered Intestinal Microbial Environment. Front Microbiol. 13:817591.
  • 86Cazorla SI, Maldonado-Galdeano C, Weill R et al. (2018). Oral Administration of Probiotics Increases Paneth Cells and Intestinal Antimicrobial Activity. Front Microbiol. 9:736.
  • 87Roessler A, Friedrich U, Vogelsang H et al. (2008). The immune system in healthy adults and patients with atopic dermatitis seems to be affected differently by a probiotic intervention. ClinExp Allergy. 38(1):93-102.
  • 88Tan-Lim CSC, Esteban-Ipac NAR, Recto MST et al. (2021). Comparative effectiveness of probiotic strains on the prevention of pediatric atopic dermatitis: A systematic review and network meta-analysis. Pediatr Allergy Immunol. 32(6):1255-1270.
  • 89Spaiser SJ, Culpepper T, Nieves C Jr et al. (2015). Lactobacillus gasseri KS-13, Bifidobacterium bifidum G9-1, and Bifidobacterium longum MM-2 Ingestion Induces a Less Inflammatory Cytokine Profile and a Potentially Beneficial Shift in Gut Microbiota in Older Adults: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled, Crossover Study. J Am CollNutr. 34(6):459-69.
  • 90Ouwehand AC, Nermes M, Collado MC et al. (2009). Specific probiotics alleviate allergic rhinitis during the birch pollen season. World J Gastroenterol. 15(26):3261-8.
  • 91Ouwehand AC, Nermes M, Collado MC et al. (2009). Specific probiotics alleviate allergic rhinitis during the birch pollen season. World J Gastroenterol. 15(26):3261-8.
  • 92Anania C, Di Marino VP, Olivero F et al. (2021). Treatment with a Probiotic Mixture Containing Bifidobacterium animalis Subsp. Lactis BB12 and Enterococcus faecium L3 for the Prevention of Allergic Rhinitis Symptoms in Children: A Randomized Controlled Trial. Nutrients. 13(4):1315.
  • 93Liu P, Hu T, Kang C et al. (2022). Research Advances in the Treatment of Allergic Rhinitis by Probiotics. J Asthma Allergy. 15:1413-1428.
  • 94Fang Z, Pan T, Li L et al. (2022). Bifidobacterium longum mediated tryptophan metabolism to improve atopic dermatitis via the gut-skin axis. Gut Microbes. 14(1):2044723.
  • 95Rø ADB, Simpson MR, Rø TB et al. (2017). Reduced Th22 cell proportion and prevention of atopic dermatitis in infants following maternal probiotic supplementation. ClinExp Allergy. 47(8):1014-1021.
  • 96Umborowati MA, Damayanti D, Anggraeni S et al. (2022). The role of probiotics in the treatment of adult atopic dermatitis: a meta-analysis of randomized controlled trials. J Health PopulNutr. 17;41(1):37.
  • 97Dwivedi M, Kumar P, Laddha NC, Kemp EH (2016). Induction of regulatory T cells: A role for probiotics and prebiotics to suppress autoimmunity. Autoimmun Rev. 15(4):379-92.
  • 98Andréasson K, Alrawi Z, Persson A et al. (2016). Intestinal dysbiosis is common in systemic sclerosis and associated with gastrointestinal and extraintestinal features of disease. Arthritis Res Ther. 18(1):278.
  • 99Volkmann ER, Hoffmann-Vold AM, Chang YL et al. (2017). Systemic sclerosis is associated with specific alterations in gastrointestinal microbiota in two independent cohorts. BMJ Open Gastroenterol. 4(1):e000134.
  • 100Yang YJ, Sheu BS (2012). Probiotics-containing yogurts suppress Helicobacter pylori load and modify immune response and intestinal microbiota in the Helicobacter pylori-infected children. Helicobacter. 17(4):297-304.
  • 101Hong N, Ku S, Yuk Ket al. (2021). Production of biologically active human interleukin-10 by Bifidobacterium bifidum BGN4. Microb Cell Fact. 20(1):16.
  • 102Akram Z, Shafqat SS, Aati S et al. (2020). Clinical efficacy of probiotics in the treatment of gingivitis: A systematic review and meta-analysis. Aust Dent J. 65(1):12-20.
  • 103Toiviainen A, Jalasvuori H, Lahti E et al. (2015). Impact of orally administered lozenges with Lactobacillus rhamnosus GG and Bifidobacterium animalis subsp. lactis BB-12 on the number of salivary mutans streptococci, amount of plaque, gingival inflammation and the oral microbiome in healthy adults. Clin Oral Investig. 19(1):77-83.
  • 104Invernici MM, Furlaneto FAC, Salvador SL et al. (2020). Bifidobacterium animalis subsp lactis HN019 presents antimicrobial potential against periodontopathogens and modulates the immunological response of oral mucosa in periodontitis patients. PLoS One. 15(9):e0238425.
  • 105Araujo LDC, Furlaneto FAC, da Silva LAB et al. (2022). Use of the Probiotic Bifidobacterium animalis subsp. lactis HN019 in Oral Diseases. Int J Mol Sci. 23(16):9334.
  • 106Gruner D, Paris S, Schwendicke F (2016). Probiotics for managing caries and periodontitis: Systematic review and meta-analysis. J Dent. 48:16-25.
  • 107Allaker RP, Stephen AS (2017). Use of Probiotics and Oral Health. Curr Oral Health Rep. 4(4):309-318.
  • 108Duarte C, Al-Yagoob A, Al-Ani A (2019). Efficacy of probiotics used as a periodontal treatment aid: A pilot study. Saudi Dent J. 31(1):143-147.
  • 109Venturi A, Gionchetti P, Rizzello F et al. (1999). Impact on the composition of the faecal flora by a new probiotic preparation: preliminary data on maintenance treatment of patients with ulcerative colitis. Aliment PharmacolTher. 13(8):1103-8.
  • 110Patole SK, Rao SC, Keil AD et al. (2016). Benefits of Bifidobacterium breve M-16V Supplementation in Preterm Neonates - A Retrospective Cohort Study. PLoS One. 11(3):e0150775.
  • 111Miele E, Pascarella F, Giannetti E et al. (2009). Effect of a probiotic preparation (VSL#3) on induction and maintenance of remission in children with ulcerative colitis. Am J Gastroenterol. 104(2):437-43.
  • 112Agraib LM, Yamani MI, Tayyem R et al. (2022). Probiotic supplementation induces remission and changes in the immunoglobulins and inflammatory response in active ulcerative colitis patients: A pilot, randomized, double-blind, placebo-controlled study. ClinNutr ESPEN. 51:83-91.
  • 113Urita Y, Goto M, Watanabe T, Matsuzaki Met al. (2015). Continuous consumption of fermented milk containing Bifidobacterium bifidum YIT 10347 improves gastrointestinal and psychological symptoms in patients with functional gastrointestinal disorders. Biosci Microbiota Food Health. 34(2):37-44.
  • 114Ki Cha B, Mun Jung S, Hwan Choi C et al. (2012). The effect of a multispecies probiotic mixture on the symptoms and fecal microbiota in diarrhea-dominant irritable bowel syndrome: a randomized, double-blind, placebo-controlled trial. J ClinGastroenterol. 46(3):220-7.
  • 115Pinto-Sanchez MI, Hall GB, Ghajar K et al. (2017). Probiotic Bifidobacterium longum NCC3001 Reduces Depression Scores and Alters Brain Activity: A Pilot Study in Patients With Irritable Bowel Syndrome. Gastroenterology. 153(2):448-459.e8.
  • 116Andresen V, Gschossmann J, Layer P (2020). Heat-inactivated Bifidobacterium bifidum MIMBb75 (SYN-HI-001) in the treatment of irritable bowel syndrome: a multicentre, randomised, double-blind, placebo-controlled clinical trial. Lancet GastroenterolHepatol. 5(7):658-666
  • 117Zhang T, Zhang C, Zhang J et al. (2022). Efficacy of Probiotics for Irritable Bowel Syndrome: A Systematic Review and Network Meta-Analysis. Front Cell Infect Microbiol. 12:859967.
  • 118Ohara T, Yoshino K, Kitajima M (2010). Possibility of preventing colorectal carcinogenesis with probiotics. Hepatogastroenterology. 57(104):1411-5.
  • 119Hassan H, Rompola M, Glaser AW et al. (2018). Systematic review and meta-analysis investigating the efficacy and safety of probiotics in people with cancer. Support Care Cancer. 26(8):2503-2509.
  • 120Kim S, Lee HH, Choi W et al. (2022). Anti-Tumor Effect of Heat-Killed Bifidobacterium bifidum on Human Gastric Cancer through Akt-p53-Dependent Mitochondrial Apoptosis in Xenograft Models. Int J Mol Sci. 23(17):9788.
  • 121Yenuganti VR, Yadala R, Azad R et al.(2021). In vitro evaluation of anticancer effects of different probiotic strains on HCT-116 cell line. J ApplMicrobiol. 131(4):1958-1969.
  • 122An J, Kim H, Yang KM (2020). An Aqueous Extract of a Bifidobacterium Species Induces Apoptosis and Inhibits Invasiveness of Non-Small Cell Lung Cancer Cells. J MicrobiolBiotechnol. 30(6):885-893.
  • 123Chen X, Jiang H, Yang Yet al.(2009). [Effect of exopolysaccharide from Bifidobacterium bifidum on cell of gastric cancer and human telomerase reverse transcriptase]. Wei Sheng Wu XueBao. (1):117-22. Chinese. PMID: 19388274.
  • 124Biffi A, Coradini D, Larsen R et al. (1997). Antiproliferative effect of fermented milk on the growth of a human breast cancer cell line. Nutr Cancer. 28(1):93-9.
  • 125Wang YH, Huang Y (2014). Effect of Lactobacillus acidophilus and Bifidobacterium bifidum supplementation to standard triple therapy on Helicobacter pylori eradication and dynamic changes in intestinal flora. World J MicrobiolBiotechnol. 30(3):847-53.
  • 126Zaharuddin L, Mokhtar NM, Muhammad et al. (2019). A randomized double-blind placebo-controlled trial of probiotics in post-surgical colorectal cancer. BMC Gastroenterol. 19(1):131.
  • 127Kullisaar T, Zilmer M, Mikelsaar M et al. (2002). Two antioxidative lactobacilli strains as promising probiotics. Int J Food Microbiol. 72(3):215-24.
  • 128Mu G, Gao Y, Tuo Y et al. (2018). Assessing and comparing antioxidant activities of lactobacilli strains by using different chemical and cellular antioxidant methods. J Dairy Sci. 101(12):10792-10806.
  • 129Achuthan AA, Duary RK, Madathil A et al. (2012). Antioxidative potential of lactobacilli isolated from the gut of Indian people. MolBiol Rep. 39(8):7887-97.
  • 130Yang JJ, Yu D, Xiang YB et al. (2020). Association of Dietary Fiber and Yogurt Consumption With Lung Cancer Risk: A Pooled Analysis. JAMA Oncol. (2):e194107.
  • 131Sadrzadeh-Yeganeh H, Elmadfa I, Djazayery A et al. (2010). The effects of probiotic and conventional yoghurt on lipid profile in women. Br J Nutr. 103(12):1778-83.
  • 132Malaguarnera M, Vacante M, Antic T et al. (2012). Bifidobacterium longum with fructo-oligosaccharides in patients with non alcoholic steatohepatitis. Dig Dis Sci. 57(2):545-53.
  • 133Pontes KSDS, Guedes MR, Cunha MRD et al. (2021). Effects of probiotics on body adiposity and cardiovascular risk markers in individuals with overweight and obesity: A systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. ClinNutr. 40(8):4915-4931.
  • 134Chang BJ, Park SU, Jang YS et al. (2011). Effect of functional yogurt NY-YP901 in improving the trait of metabolic syndrome. Eur J ClinNutr. 65(11):1250-5.
  • 135Ferrarese R, Ceresola ER, Preti A et al. (2018). Probiotics, prebiotics and synbiotics for weight loss and metabolic syndrome in the microbiome era. Eur Rev Med Pharmacol Sci. 22(21):7588-7605.
  • 136Rajkumar H, Mahmood N, Kumar M et al. (2014). Effect of probiotic (VSL#3) and omega-3 on lipid profile, insulin sensitivity, inflammatory markers, and gut colonization in overweight adults: a randomized, controlled trial. Mediators Inflamm. 2014:348959.
  • 137Shimizu M, Hashiguchi M, Shiga T et al.(2015). Meta-Analysis: Effects of Probiotic Supplementation on Lipid Profiles in Normal to Mildly Hypercholesterolemic Individuals. PLoS One. 16;10(10):e0139795.
  • 138Langkamp-Henken B, Rowe CC, Ford AL et al. (2015). Bifidobacterium bifidum R0071 results in a greater proportion of healthy days and a lower percentage of academically stressed students reporting a day of cold/flu: a randomised, double-blind, placebo-controlled study. Br J Nutr. 113(3):426-34.
  • 139Zhang L, Han H, Li X et al. (2021). Probiotics use isassociated with improved clinical outcomes among hospitalized patients with COVID-19. TherapAdvGastroenterol. 14:17562848211035670.
  • 140Kurian SJ, Unnikrishnan MK, Miraj SS et al. (2021). Probiotics in Prevention and Treatment of COVID-19:Current Perspective and Future Prospects. Arch Med Res. 52(6):582-594.
  • 141Yeh TL, Shih PC, Liu SJ et al. (2018). The influence of prebiotic or probiotic supplementation on antibody titers after influenza vaccination: a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. Drug Des DevelTher. 12:217-230.
  • 142Leyer GJ, Li S, Mubasher ME et al. (2009). Probiotic effects on cold and influenza-like symptom incidence and duration in children. Pediatrics. 124(2):e172-9.
  • 143DI Pierro F, Lo Russo P, Danza ML et al. (2021). Use of a probiotic mixture containing Bifidobacterium animalis subsp. lactis BB-12 and Enterococcus faecium L3 as prophylaxis to reduce the incidence of acute gastroenteritis and upper respiratory tract infections in children. MinervaPediatr (Torino). 73(3):222-229.
  • 144Picó-Monllor JA, Ruzafa-Costas B, Núñez-Delegido E et al. (2021). Selection of Probiotics in the Prevention of Respiratory Tract Infections and Their Impact on Occupational Health: Scoping Review. Nutrients. 10;13(12):4419.
  • 145Zhao Y, Dong BR, Hao Q (2022). Probiotics for preventing acute upper respiratory tract infections. Cochrane DatabaseSystRev. 8(8):CD006895.
  • 146de Vrese M, Winkler P, Rautenberg P et al. (2005). Effect of Lactobacillus gasseri PA 16/8, Bifidobacterium longum SP 07/3, B. bifidum MF 20/5 on common cold episodes: a double blind, randomized, controlled trial. Clin Nutr. 24(4):481-91.
  • 147Garaiova I, Muchová J, Nagyová Z et al. (2015). Probiotics and vitamin C for the prevention of respiratory tract infections in children attending preschool: a randomised controlled pilot study. Eur J ClinNutr. 69(3):373-9.
  • 148Willyard C (2021). How gut microbes could drive brain disorders. Nature. 590(7844):22-25.
  • 149Akbari E, Asemi Z, DaneshvarKakhaki R et al.(2016). Effect of Probiotic Supplementation on Cognitive Function and Metabolic Status in Alzheimer's Disease: A Randomized, Double-Blind and Controlled Trial. Front Aging Neurosci. 8:256.
  • 150Athari Nik Azm S, Djazayeri A, Safa M et al. (2018). Lactobacilli and bifidobacteria ameliorate memory and learning deficits and oxidative stress in β-amyloid (1-42) injected rats. ApplPhysiolNutrMetab. 2018 Jul;43(7):718-726.
  • 151Magistrelli L, Amoruso A, Mogna L et al.(2019). Probiotics May Have Beneficial Effects in Parkinson's Disease: In vitro Evidence. Front Immunol. 10:969.
  • 152Yang X, Yu D, Xue L et al.(2020). Probiotics modulate the microbiota-gut-brain axis and improve memory deficits in aged SAMP8 mice. Acta Pharm Sin B. 10(3):475-487.
  • 153Guo L, Xu J, Du Y et al. (2021). Effects of gut microbiota and probiotics on Alzheimer's disease. TranslNeurosci. 12(1):573-580.
  • 154Steenbergen L, Sellaro R, van Hemert S et al. (2015) A randomized controlled trial to test the effect of multispecies probiotics on cognitive reactivity to sad mood. Brain Behav Immun. 48:258-64.
  • 155Huang R, Wang K, Hu J (2016). Effect of Probiotics on Depression: A Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. Nutrients. 8(8):483.
  • 156Scriven M, Dinan TG, Cryan JF, Wall M (2018). Neuropsychiatric Disorders: Influence of Gut Microbe to Brain Signalling. Diseases. 6(3):78.
  • 157Jang HM, Lee KE, Kim DH (2019). The Preventive and Curative Effects of Lactobacillus reuteri NK33 and Bifidobacterium adolescentis NK98 on Immobilization Stress-Induced Anxiety/Depression and Colitis in Mice. Nutrients. 11(4):819.
  • 158Wang H, Braun C, Murphy EF et al. (2019). Bifidobacterium longum 1714™ Strain Modulates Brain Activity of Healthy Volunteers During Social Stress. Am J Gastroenterol. 114(7):1152-1162.
  • 159Chen Y, Xu J, Chen Y (2021). Regulation of Neurotransmitters by the Gut Microbiota and Effects on Cognition in Neurological Disorders. Nutrients. 13(6):2099.
  • 160Kim CS, Cha L, Sim M (2021). Probiotic Supplementation Improves Cognitive Function and Mood with Changes in Gut Microbiota in Community-Dwelling Older Adults: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled, Multicenter Trial. J GerontolABiolSci Med Sci. 76(1):32-40.
  • 161Dominy SS, Lynch C, Ermini F et al. (2019). Porphyromonas gingivalis in Alzheimer's disease brains: Evidence for disease causation and treatment with small-molecule inhibitors. Sci Adv. 5(1):eaau3333.
  • 162Ryder MI (2020). Porphyromonas gingivalis and Alzheimer disease: Recent findings and potential therapies. J Periodontol. 91 Suppl 1(Suppl 1):S45-S49.
  • 163Nitert MD, Barrett HL, Foxcroft K et al. (2013). SPRING: an RCT study of probiotics in the prevention of gestational diabetes mellitus in overweight and obese women. BMC Pregnancy Childbirth. 13:50.
  • 164Kim MJ, Ku S, Kim SY et al. (2018). Safety Evaluations of Bifidobacterium bifidum BGN4 and Bifidobacterium longum BORI. Int J Mol Sci. 19(5):1422.
Mounir Belkouch
Mounir Belkouch, Auteur

Rédacteur scientifique nutrition et santé – Biochimiste de formation et Doctorat en neurosciences – Chercheur pendant 11 ans ayant publié plusieurs études - Titulaire d'un DIU en Phytothérapie / Aromathérapie de l'Université de Paris